Dr. Boubou Cissé à Mopti : Les assurances, les apaisements et la relance

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Il vaut mieux voir une fois que d’entendre cent fois. En se rendant cinq jours durant dans la région de Mopti, le Premier Ministre, Dr. Boubou Cissé a fait sienne cet adage. Et cela semble avoir marché, de l’avis des populations.

« Nous nous sommes sentis Maliens et vraiment dans le cœur des décideurs. Le Premier ministre a pris le temps de venir nous voir, de rester avec nous et de nous écouter. Mais, surtout de vivre nos réalités ! C’est la meilleure manière pour vraiment appréhender toutes les questions », affirme le vieux Diadié Sow, notable de la région de Mopti. Pour lui, le fait que le Premier Ministre vienne rester cinq jours dans la région, a obligé tous les fils du pays « tous ceux qui parlent à Bamako en notre nom et qui font l’année sans venir », à faire un tour sur le terrain.

En tout état de cause, le séjour du Premier Ministre dans la région de Mopti, cinq jours, a porté ses fruits pour la paix et la cohésion sociale dans au Mali.

Au plan humanitaire et social

En cette période de soudure, le premier ministre a commencé sa visite par une grande distribution gratuite de 6000 tonnes de vivres dans toutes les communes de la région. « Je voudrais bien voir à notre place ceux qui pensent du mal de cette visite », affirme Oumarou Ganamé déplacé, avec sa famille. « Nous n’avions rien et ces vivres nous permettent de passer l’hivernage, de cultiver sereinement, de ne pas brader les récoltes ou de les consommer dans le champ ».

Au plan économique

Le Premier Ministre, en se rendant sur le terrain a rassuré les opérateurs économiques et les investisseurs, mais, surtout, permis les conditions d’une vraie relance économique de la région de Mopti. « C’est comme si on nous desserrait d’un étau », affirme un commerçant de Sévaré. « On ne vendait plus rien. A l’annonce de l’arrivée du Premier Ministre, il y a eu une telle affluence, que, le temps de cette visite, nous avons oublié la crise », ajoute-t-il.

Dans le cadre du Plan de Sécurisation Intégré des Régions du Centre (PSIRC), un volet relance économique sera mis en œuvre afin de permettre aux femmes, aux jeunes, aux anciens guides touristiques de lancer des activités génératrices de revenus.

Au plan sécuritaire

Comme au jeu de Go, Boubou Cissé a mis en place avec le commandement militaire, un système pour occuper et sécuriser le territoire. Ceci permet de rassurer les populations tout en donnant des résultats tangibles.

La volonté du Premier ministre de s’enquérir personnellement des conditions de vie et de travail des troupes sur les théâtres des opérations, son soutien et celui de l’Etat ont été appréciés par les hommes de rangs. À Koro comme à Bandiagara, le Chef du gouvernement a partagé le repas de corps avec les troupes dans une atmosphère de convivialité et de communion. Au Camp militaire Hamadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré,  il s’est entretenu avec le commandement militaire de la région en présence du Chef d’état-major général des armées le Général Abdoulaye Coulibaly.

Ainsi, pas moins de 3500 éléments supplémentaires seront déployés dans la zone. Déjà, bien avant son retour de Mopti, la moitié de ce contingent avait déjà occupé le terrain.

Au plan cohésion social et réconciliation

La mission du Premier Ministre a su rassembler tous les fils de Mopti et les Maliens de bonne volonté autour de l’essentiel : La paix et la sécurité. Et les uns et les autres ont su dépasser leur clivage pour faire face à quelque chose de plus grand qu’est le Mali. Grâce à Boubou Cissé, et grâce à son déplacement sur le terrain, nous avons vu, une union sacrée autour de Mopti et de la question du retour de la paix au centre du Mali.

Au plan diplomatique

Le Premier Ministre a montré à la communauté internationale la détermination de l’Etat à comprendre et à résoudre le problème en impliquant toutes les bonnes volontés. Ce déplacement a montré à la communauté internationale la détermination du Mali et du gouvernement à faire en sorte que pour tout le monde, « aucune communauté nationale, aucune once du territoire » ne sera oublié.

L’implication des leaders des communautés, les discussions intra et inter-communautaires et un débat avec l’administration ont le mérite de voir ensemble les failles, d’appeler tous et chacun à ses responsabilités et de mener un travail collectif au service de la paix et de la cohésion sociale.

O. BAMBA / maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. « tous ceux qui parlent à Bamako en notre nom et qui font l’année sans venir »….. Ca c’est très bien dit!!!!!!!!!!!!!!!

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