BKO Après la transition : Dioncounda à la tête de la Fondation du Sahel

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Pour concurrencer ses prédécesseurs, à travers leurs épouses, l’ancien président de la République par intérim s’apprêterait à lancer dans les jours à venir sa fondation. L’objectif serait de venir en aide aux victimes de la crise du Nord. La question qui taraude les esprits est la provenance de l’argent qui va servir à alimenter les caisses de l’organisation philanthropique.

 

 

L’ex-président par intérim ,Dioncounda Traoré, le 17 juillet 2013 à Abuja
© AFP

Annoncé, après son départ de la transition chaotique qu’il a dirigée, dans un organisme international, le Pr Dioncounda Traoré se serait décidé à rester sur la scène politique nationale pour ne pas tomber dans l’oubli total. Ce nouveau contact  que l’ancien président par intérim compte mettre en place se fera à travers une organisation humanitaire du nom de la Fondation du Sahel.

 

 

Elle s’occupera, selon des indiscrétions, à la prise en charge des victimes des groupes obscurantismes qui avaient occupé le septentrion du Mali, au motif de créer un Etat islamiste. De quoi attirer l’intérêt de la communauté internationale sur la cause qu’il compte défendre.

 

 

Contrairement à ses devanciers à la tête de l’Etat, qui ont préféré se cacher derrière  leur épouse pour diriger leur fondation, l’ancien président  par intérim, imposé au peuple malien par la communauté internationale, serait au devant de la scène. Il prendra la tête de sa fondation dont le personnel proviendrait de son ancien cabinet.

 

 

Ladite fondation aurait pour tâche fondamentale de réduire la marge de manœuvre de la Fondation Partage de Mme Konaré Adam Ba et de la Fondation pour l’Enfance de Mme Touré Lobbo Traoré qui ne sont que l’ombre d’elles mêmes depuis le départ de leur époux de président du pouvoir.

 

 

Ce sentiment philanthropique de Dioncounda Traoré envers le peuple malien est surprenant. D’autant plus qu’à la tête de l’Etat, le professeur de mathématiques n’a jamais manifesté un sentiment de pitié pour les Maliens. Il s’est toujours montré un homme désintéressé des problèmes du Mali. Il n’a jamais fixé ses concitoyens pour cracher ses vérités crues.

L’ancien président a toujours préféré l’extérieur pour annoncer les décisions engageant la vie de la nation. Il a été le seul à négocier sa présidence de la transition avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a fixé la date de l’élection présidentielle en Europe.

 

 

Comment un homme aussi versatile comme Dioncounda peut- il venir en aide  à ses semblables ? Derrière cette fondation, l’ancien président compte amasser de l’argent pour se positionner pour l’élection présidentielle de 2018. Car l’homme n’a jamais dit son dernier mot.

 

 

Si ce n’était pas la pression de la communauté internationale, la transition sous Dioncounda avait de beaux jours devant elle. La moutarde était tellement montée au nez qu’il ne voulait pas quitter de sitôt le pouvoir. Avec lui, le scénario ivoirien guettait le Mali. Une transition sans fin.

 

 

Yoro SOW

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12 COMMENTAIRES

  1. MR DIONCOUNDA est autant responsable que ATT des dérives du Mali…En tant que Président de l’Assemblée Nationale et de l un des grands partis du Mali ADEMA,DIONCOUNDA est autant responsables des maux reprochés a ATT. C’est eux avec leurs expériences dans la politique qui ont entrainer ATT sur le mauvais chemin.Espérons que DIONCOUNDA se retirera définitivement de la politique Malienne…Pendant la Transition ,on ne voyait que sa Femme et sa Fille narguer les gens en dépensant les sous du contribuables…

  2. Mr Sow, vous êtes vraiment un vrai sot. Si vous n’avez rien à nous dire, de grâce ne nous balancez pas des torchons de cet acabit. Prrrrrrr

  3. Tiièèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm ❗ ➡ ➡ tioookottttttttttt:!:

  4. Ce journaliste manque du respect aux lecteurs en racontant n’importe quoi sur Dioncounda. Une mauvaise image pour la presse malienne

  5. Mon cher Sow (ou Sot), arrête s’il te plaît de chercher à dénigrer Son Excellence le Pr. Dioncounda Traoré. Tu as le droit de le détester mais n’imagine pas que tu puisses réussir à rabaisser l’image de ce digne fils du Mali et de l’Afrique. Il mérite respect et considération et tu le sais bien.

  6. on p aisément comprendre q bcp parmi vous ne sont imprégnés de la réalité depuis l’avènement de la démocratie au Mali, sinon comment p on avoir le courage intellectuel de disculper Mr Dioncouda TRAORE du presque naufrage malien. Qu’est qu’il n’a pas encourager pour préserver ses intérêts ou celui de son parti ADEMA qui est à l’origine du déroute malien pendant l’ère démocratique avec la corruption, le népotisme, l’inégalité sociale, la quasi disparition de l’école publique au profit du privé dédié à une minorité bourgeoise constituée sur le dénié public. Je vous en prie, si les journalistes sont en général liés à des mains tendues déformant l’essence de leurs articles, je considère le présent n’en est un. Q Dieu bénisse notre nation et renforce en chacun de nous l’amour de notre nation, car nos premiers acteurs ont compris autrement et nous en faisons les frais à telle enseigne que notre entité commune est actuellement compromise. Meilleures salutations

  7. MR LE JOURNALISTE ARRETEZ DE NOUS RACONTER VOTRE EMOSSION PERSONNELLE.INFORMEZ LES GENS PLUTOT QUE DE FAIRE LA PROMOTION DE VOTRE PETITESSE.VOUS ETES VRAIMENT NUL COME JOURNALISTE.C’EST LA PREMIERE FOIS QUE JE LIS UN ARTICLE CE JOURNAL MAIS JE SUIS DECU VRAIMENT.

  8. Et vous appelez ces boniments un “article presse” ? Quelle torchon. Arrêtez de diffamer inutilement le désormais “Ancien Président” Dioncounda qui a eu le mérite et la très lourde responsabilité de gérer avec maestria une des pages les plus douloureuses et tristes de l’histoire du Mali.

    • Bien dit, nous avons des journalistes qui ne savent faire aucune analyse, certains parmi eux raisonnent comme une “vendeuse de brochette” au bord de la route. Aucune analyse politique, d’ailleurs de formation politique il n’en n’ont guère. Etre journaliste impose d’avoir plusieurs dimensions c’est pourquoi ils vont continuer à se faire tabasser. Et le langage aussi leur manque cruellement sans compter la forme de leurs textes qui laissent à désirer. Dioncounda, selon la constitution, était l’homme qui devait prendre la plus haute charge de l’état; mais les hypocrites, les assoiffés de pouvoir invoquent l’article qui lui imposait d’organiser les élections dans 40 jours. Mais ils taisent sciemment cet autre article qui dit que l’élection doit se tenir sur toute l’étendue du territoire national. Si vous n’êtes pas fous pouvait-on organiser une élection même au sud du Mali en 40 jours en 2012? Est-ce que le Mali avait même un territoire car le pays était devenu fantomatique.

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