En réalité, les habits de Ministre des affaires étrangères du Mali s’avèrent trop grands pour M. Tieman Hubert Coulibaly, ou Wikileaks malien, qui n’en finit plus d’étaler ses carences manifestes par des bourdes répétées dont il croit, de bonne foi, devoir être fier; ce qui témoigne de son incompétence caractérisée. Mais même s’il est nul en diplomatie, l’ancien musicien et chef d’orchestre de ‘’Retro de Baladala-Sema’’ qui se dit professionnel de la communication, devrait maîtriser le principe élémentaire de la contextualisation dans le traitement d’une information.
Un « Ministron » pour incarner la diplomatie malienne en période de crise.
Alors quelle mouche de mauvaise augure à bien pu piquer le chef de la diplomatie malienne, le ministre Tiéma Hubert Coulibaly, pour qu’il nous serve, au cours d’une interview dans le journal Jeune Afrique, cette abomination diplomatique : « Ceux qui dénoncent les incursions ou les immixtions de l’armée dans les affaires politiques sont les premiers à solliciter la hiérarchie militaire sur des sujets politiques. Il faudrait que certains ambassadeurs (des pays occidentaux, ndlr) arrêtent de solliciter le capitaine Sanogo pour parler de politique. Ce sont les mêmes qui passent leur temps à l’appeler au téléphone et qui vont ensuite se plaindre que le capitaine Sanogo se mêle de ce qui ne le regarde pas ».
Ce coup de gueule contre des partenaires à qui on reprocherait certains comportements dissimulés est non seulement inopportun, inutile et idiot, mais témoigne d’un aveu de faiblesse, parce que dans ce genre de situation un coup de fil ou une invitation aurait normalement clos « l’affaire ». Tout le monde sait que sur le plan diplomatique, le conseil de sécurité constitue le lieu approprie pour reconnaître ses alliés et ses adversaires à un moment donné par rapport à une question précise. Sous ce rapport, force est de reconnaitre que le ministre a fait preuve d’une ignorance arrogante et d’amateurisme plat en déversant sa bile sur des chancelleries qui viennent juste de réaffirmer leur solidarité officielle avec le Mali dans une unanimité parfaite en votant la résolution 2085 du conseil de sécurité de l’ONU. Le fait de ne pas citer nommément les chancelleries qui seraient mises en cause dans cette histoire acadabrantesque, a l’inconvénient d’entretenir du malaise et de la suspicion dans les rapports entre le Mali et les représentations diplomatiques de pays amis. Cette faute diplomatique ne peut être que le fait d’un « ministron » doublé d’un nain diplomate qui cherche ses marques en faisant de la communication inutile et qui ignore que la diplomatie ne se fait pas sur la place publique.
On attendait de Tiéman qu’il utilise ses prérogatives ministérielles pour aider à :
– Mobiliser les artistes et différents hommes et femmes de culture maliens de dimension mondiale
– Mobiliser les hommes politiques ayant assumé des fonctions publiques (anciens ministres, anciens députés, anciens ambassadeurs disposant de réseaux relationnels internationaux).
– Mobiliser la diaspora malienne en Afrique et en Occident pour porter le combat politique dans leurs différents pays d’accueil.
– Mobiliser les ressortissants des pays étrangers influents ou frontaliers qui forment des communautés importantes.
– Mobiliser la presse nationale pour lui faire jouer un rôle politique majeur assumé.
– Mobiliser les sportifs maliens à l’étranger pour leur faire porter le combat politique.
En réalité, les habits de Ministre des affaires étrangères du Mali s’avèrent trop grands pour M. Tieman Hubert Coulibaly, ou Wikileaks malien, qui n’en finit plus d’étaler ses carences manifestes par des bourdes répétées dont il croit, de bonne foi, devoir être fier; ce qui témoigne de son incompétence caractérisée. Mais même s’il est nul en diplomatie, l’ancien musicien et chef d’orchestre de ‘’Retro de Baladala-Sema’’ qui se dit professionnel de la communication, devrait maîtriser le principe élémentaire de la contextualisation dans le traitement d’une information.
En tant que Chef de la diplomatie malienne, il est impardonnable que Tiéman puisse ignorer que son information n’a de sens que si elle est replacée dans son contexte, c’est-à-dire, d’une part comment elle prend sens par rapport à la situation locale du Mali marquée par la crise militaire au nord et un climat politique délétère à Bamako, d’autre part, comment cette information s’inscrit dans la ligne du ministère qu’il dirige et qui relaie la politique étrangère globale de l’Etat, au niveau de l’ensemble des services diplomatiques auxquels il s’adresse pourtant en des termes qui frisent inutilement la défiance.
Les lignes téléphoniques des chancelleries occidentales seraient-elles piratées ?
Les lignes téléphoniques de Kati seraient-elles piratées ?
Le Ministre fait de la diplomatie avec des rumeurs ?
Le Ministre étalerait-il sur la place publique les confidences du capitaine Sanogo ?
Le Ministre des affaires étrangères userait-il du mensonge contre des amis du Mali ?
Comment après une telle bourde, Tiéman Coulibaly peut-il répondre à ces questions sans compromettre la crédibilité de l’Etat et la respectabilité du Président Dioncounda, seul véritable patron de ce ministère de souveraineté.
Des fois le silence a plus de vertu que tous les discours, mais un « ministron » qui pense que la communication règle tout ne saurait le comprendre.
En diplomatie on n’a pas besoin de constater les moments d’échec, le faible engouement des alliés et les victoires de l’adversaire les expriment bruyamment.
Vivement que le Président Dioncounda et le PM Diango lui trouve un autre poste ministériel avant que ses bévues ne finissent par plomber la diplomatie d’un Mali en crise qui a besoin de fidéliser ses amis. Prions que ces errements ne soient préjudiciables à la diplomatie malienne.
Boniface Dembélé
M.le journaliste, vous êtes un peu dur avec ce Ministre. Sinon tout le monde est unanime que ce monsieur ne peut pas gérer la diplomatie malienne en temps de crise. Au fait, il est limité dans ses propos. Peut être c’est du au fait qu’il veut toujours montrer sa coloration politique dans les débats. Et cela ne rime pas avec le contexte actuel du MALI.
M.Boniface, je suis entièrement d’accord avec votre analyse.Je me demande si ce Monsieur ne confond ses actions de communication avec l’information du public.Au lieu de s’adonner à convaincre les investitueurs à revenir au Mali,car aujourd’hui on est dans une dynamique de la “DIPLOMATIE ECONOMIQUE”,non il se met dans des débats sterilles qui n’ont rien avoir avec l’essentiel du jour.Il ya des mots plus justes et corrects pour interpeller une chancelerie.Nous avons besoin d’un homme de poigne et d’un temperement convaincant,jouisant d’un carnet d’adresse bien fournit.
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