Avec le retour des dignitaires du consensus au pouvoir : Le Mali rate une alternance générationnelle

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La signature de l’accord de Cadre entre le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat et la  Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest vole en éclats l’espoir d’un profond changement de notre société et surtout d’une alternance générationnelle au sein de la classe politique, animée par des apatrides dont leur mauvaise gestion est la conséquence de la partition et de l’occupation de notre pays par des bandits de tous genres. Jusqu’où ira ce complot encore contre le Mali ?
Avec le retour en force au pouvoir des gens qui devraient accompagner l’ancien président Amadou Toumani Touré (ATT) au poteau d’exécution pour haute trahison,  le peuple malien doit prendre encore son mal en patience. Pour combien de temps ? L’Histoire nous le dira. Si c’est vrai que sa roue tourne.
Le coup d’Etat du 22 mars était perçu par la majorité des Maliens comme le parachèvement de la révolution du 26- Mars, récupérée très tôt par des anciens caciques du régime défunt du général président Moussa Traoré. A commencer par ATT. Ce dernier, si on devrait réellement s’attendre à un changement comme le disait le slogan du peuple «Kokadjè» (assainissement de la vie publique), n’était pas la personne la mieux indiquée pour diriger la transition de 1991 à 1992. Il n’est que le pur produit sorti du moule du président Traoré dont il a assuré la garde présidentielle pendant une dizaine d’années. Donc, aucune innovation ne pouvait venir de sa part pour alléger les souffrances d’un peuple meurtri dans sa chair après des années de braises du régime du général Traoré. Car en déphasage des réalités du citoyen lambda. On peut dire que cela a été le premier faux départ vers la satisfaction des attentes du pays malien.
Deuxième faux départ, l’élection d’Alpha Oumar Konaré en 1992. Il a été ministre de celui que lui et ses compagnons de lutte ont toujours qualifié de dictateur, le général Moussa Traoré. Pour avoir quitté sur la pointe des pieds le gouvernement à la suite des malversations, Alpha Oumar Konaré connaissait bien le système de pillage des ressources de l’Etat, construit par l’ancien parti- Etat, l’Union démocratique du peuple malien (UDPM) pour appauvrir davantage les Maliens. C’est pourquoi une fois arrivé au pouvoir, il n’a pas hésité à l’intégrer à son propre plan de bradage des biens de l’Etat.
Conséquence : 18 milliardaires en moins de dix ans dont 11 fonctionnaires de l’Etat. Son parti, l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), s’est implanté sur les cendres de l’UDPM. Résultat ?
Au sortir des législatives de 1992, non seulement l’ADEMA détenait la majorité à l’Assemblée nationale mais aussi il comptait en son sein des anciennes figures emblématiques de l’UDPM. A un moment où le crédo politique de tous les autres partis sur l’échiquier national et le peuple malien était le changement.
Il va sans dire que ces deux hommes ne pouvaient en aucune manière incarner le changement souhaité par leurs compatriotes. Comme dirait l’autre, l’épervier ne peut œuvrer pour le bonheur des poussins de la basse- cour. Et sans surprise, l’échec s’est réalisé au bout de deux décennies de gestion de ces deux mêmes hommes qui se sont succédé à la tête de l’Etat par le chaos général que nous connaissons aujourd’hui.

Les vautours font échec à la rectification
«A Dieu au changement !», «Le Mali dévoré par ses fils indignes.»,  «Le Mali aux mains des hommes de faibles mœurs». C’est ce cri de détresse qu’un jeune a lancé au milieu d’une foule qui écoutait religieusement les commentaires de l’accord sur une radio internationale. Même sentiment partagé par un jeune du front anti- putschiste. Il estime que les hommes politiques maliens ont vendu l’âme du Mali au diable.
C’est ce sentiment de désespoir, de tristesse qu’on pouvait lire sur le visage des milliers de jeunes à travers la ville de Bamako au lendemain de la signature de l’accord de Cadre entre la CEDEAO et la junte militaire.
Le coup d’Etat du 22 mars n’a pas été apprécié pour un simple coup d’Etat, mais pour mettre à plat le système démocratique à la malienne qui a montré toutes ses limites. Le modèle démocratique malien tant vanté comme un modèle n’était qu’un mirage. Il n’a profité qu’aux seuls dirigeants.
Pendant vingt ans, ils ont détruit le tissu social malien pour asseoir les bases d’une bourgeoisie insolente dont ils sont les animateurs. Pis, dans cette course effrénée à l’enrichissement illicite, ils ont négocié l’intégrité territoriale du Mali par la signature des accords. Deux par ATT : le Pacte national en avril 1992, l’Accord d’Alger en mai 2006 et un par Alpha Oumar Konaré : Le Livre Blanc en 1994.
Il est bon que les Maliens se procurent de ces documents pour mesurer l’esprit patriotique de nos dirigeants, issus de la démocratie imposée à l’Afrique.
Sans un débat de fond comme le souhaitait l’écrasante majorité des  Maliens, c’est la case départ. Avec le retour des gens au pouvoir qui ont aidé à ATT à trahir le peule malien, bonjour encore les dégâts. Les mêmes détournements des deniers publics auront encore pignon sur rue, l’école restera sans solution, les poursuites contre ATT à l’eau, la paupérisation de la population continuera de plus belle, le renouvellement de la classe politique est renvoyé aux calendes grecques. Alors que ce coup pouvait mettre à la touche ces vieux briscards qui ont tant causé de tort au peuple malien.
Finalement, on a fait que déshabiller Jean pour habiller Paul.
Yoro SOW

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18 COMMENTAIRES

  1. Quelle est la valeur d’un article au Mali? absolument rien, car tout le monde ecrit au mali, meme les gens qui ne doivent pas ecrirent sont des journalistes,ce qui rabaisse du coup la noblesse et la sagesse des journalistes. Ce journaliste ici pense que c’est le changement dhommes qui apportera du changement au Mali.Reflecissez bien avant d’ecrire.

  2. Vision 2012 je suis desole de lire ce que vous venez de poser. maintenant nous savons que tous les soldats n’ont pas fuis mais qu’ils sont prisonniers dans des conditions ihumaines et desolant, j’ai du prendre un peu d’air et repousse des larmes pour ensuite revenir sur mon clavier pour vous ecrire.Les femmes qui demandient a ATT en fevrier des nouvelles de leurs maris, freres et fils, savent pas que la plupart sont vivant, mais souffrant. pourquoi ne pas envoyer ces informations directement a la Croix rouge et les ONG presente au Mali, envoye aussi a la presse internationale et Malienne, l’existance de ces prisonniers? Bien sur qu’il est possible de les sauves de leurs conditions, si les menbres du gouvernement Maliens sont pousses a le faire.Vraiment desolant, meme au soudan il etait possible pour la croix rouge d’acceder aux populations et aux prisoniers. Mais la presse a un enorme role a jouer aussi dans ces moment la, car elle sensibilise l’opinion nationale et internationale, pourquoi n’est elle pas presente et en nombre dans le Nord du Mali? Il est urgent que le Mali utilise la presse internationale pour demontrer les atrocites commisent et sensibiliser le monde pour sa cause. Oui je suis tres inquiete pour le Mali et les hommes politiques du Mali sont a l’origine de cette inquietude.
    Il faut organiser un groupe pour soliciter la presse internationale pour l’interet du Mali, des Maliennes et des Maliens.J’ai mal au coeur, je mange c’est dernier temps en pensant beaucoup au Maliens du Nord et j’ai peu d’appetit.Je dors mal car je me demande si le Mali va mettre tout en oeuvre pour reprendre le nord, proteger les populations souffrantes du Nord. En tout cas the premier ma mo de.

  3. Merci, M. le journaliste d’évoquer le changement tant entendu par le maliens depuis le 26 mars 1991. Quel Changement nous avions voulu? La question mérite d’être posée mon cher. Le Kokajè tant désiré par le citoyen lamda n’est qu’un concept qui doit être encré dans la mentalité des dirigeants pour que notre pays soit émergent. Le changement c’est dans la mentalité, le citoyen x doit changer, comprendre que tout acte que nous posons doit répercuter sur nos enfants. Nous qui sommes jeunes nous ne devons pas accepter que les anciens nous façonnent dans leur moule, malheureusement c’est le cas actuellement. Nous sommes pressés d’avoir tout et tout de suite au détriment du peuple. Bref, le changement que nous voudrons c’est nous même qui devront changer de comportement, nous n’avons pas besoin d’une révolution populaire ou des coups d’État pour le changement, mais plutôt le changement individuel : chacun de nous doit accepter de faire ce qui est normal et refuser de faire tout ce qui n’est pas normal même si après on a rien à manger à la maison. Si les jeunes acceptent de faire ce principe les anciens sont obligés de nous suivre ou de se barrer car ils s’exposent à des dénonciations Merci.

    • Bon raisonnement!
      On ne peut pas demander et accepter le “Worosounko” pour notre boulot/devoir et se plaindre de la corruption au haut niveau. Les deux sont les mêmes a part a échelle différente.

      Mais le gouvernement a aussi la responsabilité de punir sans merci l’anormal pour forcer le peuple a changer. C’est une combinaison des deux, changement du peuple et rigueur du gouvernement, qui peut nous sauver.

      Moussa Ag

  4. Posté le 11/04/2012 à 16H06
    par Bilqis

    Bonjour à tou-te-s/ As salam aleikoum,

    Triste, oh, si triste!

    ** “Capturés par les rebelles de l’AZAWAD
    Des prisonniers crient leur détresse **
    le 08.04.12 10h00 1 réaction

    C’est à Achabrache, village abandonné par ses habitants en 2007, que le MNLA maintient en captivité une centaine de militaires, arrêtés à l’issue des batailles pour la prise de Ménaka, Tessalit, Kidal et Tin Zaouatine. Coupés du monde depuis plus de trois mois pour bon nombre d’entre eux, souffrant de maladies contagieuses, de blessures par balle, de sous-alimentation et de manque d’hygiène, ils crient leur détresse.

    De notre envoyée spéciale
    à Achebrache (nord du Mali)

    Depuis le début de la rébellion au nord du Mali, 400 militaires maliens ont été arrêtés par les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Une centaine d’entre eux sont transférés de Ménaka, Tessalit, Kidal et Tin Zaouatine, vers Achebrache, ce village abandonné en 2007 par ses habitants à cause des exactions commises par les militaires maliens. Le village qu’aimait tant feu Brahim Ag Bahanga pour sa verdure et sa beauté au point d’en faire sa résidence. Aujourd’hui, Achebrache n’est que ruines. Des maisons, il ne reste que les murs. Les portes et les toits n’existent plus, alors que les arbres, signe d’un passé fructueux, ne sont plus que des troncs éventrés. Vidé de son âme, le lieu n’est occupé que par les militaires maliens qui ont fait de l’école et de nombreuses demeures des fortifications. La seule construction digne de ce nom reste cette immense caserne en état d’achèvement, réalisée, nous dit-on, pour accueillir les Américains.

    La présence de prisonniers dans ces lieux nous interpelle. Le commandant Moussa Ag Ahmed accepte volontiers de nous faire visiter les lieux de détention. «Nous n’avons rien à cacher. Ce sont des militaires arrêtés pendant ou après les combats. Personne ne veut d’eux. Nous n’avons pas les moyens de les prendre en charge convenablement. Ils sont bien traités mais nous voulons qu’ils repartent chez eux. Ni leur gouvernement ni les ONG humanitaires ne s’inquiètent pour leur sort. Vous êtes les premiers à vouloir les rencontrer», déclare l’officier. Il enfile sa kalachnikov et se met à côté du chauffeur d’une Toyota Station.

    A l’arrière, deux jeunes munis de kalachnikovs et d’une mitrailleuse. Un autre véhicule du même type, bien armé aussi, est à l’arrière pour sécuriser le convoi. Ce dernier traverse des kilomètres de pistes rocailleuses. «J’ai perdu plusieurs de mes hommes sur cette piste. Les militaires l’ont bourrée de mines antipersonnel. Nous n’avons sécurisé que ce tronçon pour pouvoir passer. Si nous dévions de quelques centimètres, c’est la fin», explique le commandant.

    Le nouveau drapeau de l’Azawad, de couleurs rouge, verte et noire avec un triangle jaune, flotte sur toutes les bâtisses en ruine, tandis que sur les grands rochers qui surplombent la route, il est tout simplement dessiné à la main.
    Sur notre chemin, de nombreux chars et véhicules militaires, totalement détruits, sont abandonnés. Les quantités énormes de douilles de gros calibres qui jonchent la route montrent la violence avec laquelle le village a été pris aux militaires. «Ici, l’armée a beaucoup résisté. Les échanges de tirs ont duré trois jours après un siège d’un mois. A la fin, les militaires ont pris la fuite vers l’Algérie», raconte un des gardes de l’officier. Il nous emmène vers le premier groupe de prisonniers. Ils sont dans un espace à l’air libre, mais surveillés par plusieurs combattants du MNLA. Ils sont une trentaine, peut-être un peu plus. Parmi eux, deux commandants, un capitaine, trois lieutenants, des sous-officiers et des soldats. Le manque d’hygiène est flagrant. Certains n’arrêtent pas de se gratter.

    «Nous voulons juste informer juste informer nos familles que nous sommes en bonne santé. Cela fait presque trois mois que nous sommes ici. Nous mangeons à peine et beaucoup d’entre nous n’ont pu se changer ou prendre une douche», lance un des captifs.
    Les poux envahissent les corps des détenus et les murs de leurs cellules
    Certains ont les larmes aux yeux. D’autres n’hésitent pas à nous prier, en sanglotant, de faire parvenir leur cri de détresse. La majorité vient de Ménaka et de Tessalit. Tous veulent parler. Ils ont des haut-le-cœur. «Au nom du Seigneur, faites quelque chose pour nous. Nous ne savons pas ce qui se passe à Bamako ni pourquoi notre hiérarchie ne cherche plus après nous. Nous voulons entrer en contact avec nos familles et les rassurer. Nos femmes et nos enfants n’ont pas de nouvelles de nous depuis près de trois mois», témoigne, en larmes, un commandant.

    Nos accompagnateurs nous dirigent par la suite vers le deuxième point de détention, situé à quelques kilomètres, que nous traversons difficilement. Au nombre de quarante, les prisonniers sont entassés dans l’ancienne école désaffectée que les militaires avaient détruite vers la fin des années 2000. Les impacts d’armes lourdes sont visibles sur tous les murs.
    Les prisonniers sortent un à un de l’école. Ils sont dans un état dramatique. Ils ne cessent de se gratter le corps et la tête. Certains sont blessés ; d’autres, très nombreux, très affaiblis. «Le plâtre qu’ils m’ont mis à la suite de la fracture doit être changé mais ils me disent qu’ils n’en ont pas. Je risque une infection et je souffre le martyre à cause des douleurs. Je veux juste être soigné», déclare un prisonnier d’une voix coléreuse. Il est interrompu par un autre : «Je suis hypertendu et je n’ai pas mes médicaments. Je risque de mourir à tout instant. Pourquoi ne veulent-ils pas me soigner ?» Un autre jeune : «Je me gratte tout le temps. Les poux ont envahi les murs de l’école. Nous sommes tous contaminés et nous n’avons rien pour nous soigner. Nous ne nous lavons pas et nous n’avons pas de vêtements de rechange. Faites quelque chose pour nous.»

    Des propos qui encouragent les autres prisonniers à s’exprimer. Tous se plaignent de poux et de morpions. Le manque d’hygiène est flagrant. Un jeune soldat s’avance et exhibe son pied, enflé et infecté. «J’ai été blessé par des éclats de balle. L’infirmier m’a mis juste de la Bétadine. Les douleurs me font souffrir atrocement. Regardez comme mon pied a enflé. Je n’arrive plus à marcher. Il faut que je me soigne», crie-t-il, avant d’être interrompu par un officier : «Je suis asthmatique et je dois utiliser mon aérosol. Parfois, j’ai l’impression de mourir à cause des crises d’asthme, mais ici, ils n’ont rien à me donner.» «Nous ne sommes pas maltraités, mais nous manquons du strict minimum», souligne un détenu, avant que nos accompagnateurs ne décident de mettre fin à la discussion. Ils nous emmènent vers le dernier lieu de détention, à l’autre bout du village. Il s’agit de militaires, mais également de gendarmes arrêtés à l’issue des combats.

    Leur état est terrifiant. Vêtements en lambeaux et les pieds nus, ils manquent terriblement d’hygiène. Ici également, ils ne cessent de se gratter la tête et le corps et souffrent d’allergies. «Nous n’avons pas pris de douche depuis des semaines et nous portons les mêmes vêtements depuis plus de trois mois. Nous sommes coupés du monde ; nous voulons juste contacter nos familles pour les rassurer», déclare l’un d’eux.

    L’infirmier de la prison intervient. «C’est vrai je manque de tout ici. De sparadrap, de désinfectants, d’antibiotiques et de médicaments antidouleur. Le mouvement n’a pas les moyens nécessaires pour avoir une bonne pharmacie et un médecin. Je travaille avec les moyens de bord, et ils sont vraiment rudimentaires», dit-il, avant qu’un prisonnier ne s’invite brusquement : «Je souffre de mal au ventre depuis des semaines et personne ne veut me donner de médicaments.» Il est subitement poussé par un autre prisonnier qui veut à tout prix parler : «Je ne sais pas ce qui se passe à Bamako, mais je veux juste que les ONG humanitaires se penchent sur notre sort. Nous voulons partir d’ici et retrouver nos familles. De grâce, faites passer le message. Nous sommes en train de mourir à petit feu…»

    Des propos poignants, très durs à supporter. Le commandant Moussa se déclare conscient des «conditions extrêmement difficiles dans lesquelles se trouvent les prisonniers. Mais que voulez-vous ? Nous n’avons pas les moyens de leur assurer une prise en charge sanitaire. Leur gouvernement ne veut pas les récupérer et, de notre côté, nous ne pouvons les laisser partir de peur qu’il leur arrive quelque chose en cours de route.» «Nous voulons que les ONG humanitaires viennent leur rendre visite pour qu’elles constatent d’elles-mêmes le traitement qui leur est réservé», note le commandant Moussa Ag Ahmed. Il affirme que le Mouvement a capturé 400 militaires maliens dont le sort «n’inquiète personne». Il s’offusque du silence des ONG humanitaires et du gouvernement de Bamako qui, à ce jour, «ne se sont pas manifestés». Nous quittons les lieux le cœur serré. Ces dizaines de militaires ne savent même pas que leur président, Amadou Toumani Touré, a été renversé et qu’un militaire, comme eux, est au pouvoir depuis le 22 mars dernier.

    Salima Tlemçani “

    • En une fois une preuve que les autorites et le politiciens maliens sont nuls… les enfants sont dans une telle situation.. tu n’entend aucun d’eux parler ou checher a negociier leurs sorts a travers croix rouge ou ONGS ou meme echange de prisonniers ou meme envoyer le moyens a “MNLA” qui dit avoir besoin. Ils sont en train seulement de crier politique ici a Bamako dans des salons et voiture climatisees …. IBK, Soumi Dionkounda, Madani tall, Moussa Mara, Mariko, Zou eux tous… leurs enfants sont aux USA et Paris pendant que ls enfant patriote qui combattent sont dans des conditions innacceptables! Honte a ces voleurs de l’Etat! Honete Honte hnoite 👿 👿 👿 👿 😡 😡 😡 😡 ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  5. je pense ce SOW fait partir de ceux qui ont perdu à la loterie de M. sanogo. Ils pensaient pouvoir tirer beaucoup de profit suite à ce malencontreux coup d’etat pour se faire une place au soleil et atteindre leurs objectifs: boire dans la vache laitière MALI.Comprenons le dans sa deception. Mais qu’il sache que ce MALI ne sera ce qu’ils veulent en faire.

  6. Nous venons de donner encore 20 ans à une classe de prédateurs qui nous a gouverné depuis 1991. Des gens qui ont eu le temps de faire la preuve de leur incompétence à tous les niveaux. Quand ATT spoliait notre économie et notre société, où était Dionkounda? un type qui n’a jamais été élu même dans son propre village! Pensez-vous que ce sont ces gens qui feront sortir tant de malien de la misère? Ne voyez – vous pas tous ces enfants sans emploi dans la rue? Ne voyez-vous pas que l’éducation et la santé au Mali sont les plus basses au monde? Ne voyez – vous pas le fossé entre un Modibo Sidibé, fossoyeur de notre économie qui ne sait même pas combien de 4×4 il possède et cette femme avec son bébé au dos et deux autres à côté qui n’ont même pas le prix d’un tour de sotrama? Comment voyez-vous l’écart entre le look et le boubou de Lobo à côté du seul pagne de cette brave femme de mon village de babaramaoudé? Croyez-vous toujours que tous les actes que ces gens posent sont pour lépanouissement des populations de ce pays?

  7. cher Ismael, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je voudrais que vous et vos frères en esprit retiennent que “le Mali peut tanguer mais ne chavirera JAMAIS”

  8. Votre tour est arrivé et vous allez comprendre que soutenir une rébellion n’est pas une bonne chose.Vous avez aidez les rebelles ivoiriens à tuer,massacrer et égorger nos populations.C’est la conséquences des actes néfastes de vos frères en Côte d’Ivoire.Vous revez dèh l’Onu,Cedeoa,l’ua et la France vont vous aider à chasser la rébellion touareg?Vous ne savez pas ce qui vous attend.Eh bien c’est le châtiment de Dieu affaire à suivre…

  9. Que voulons nous? Est – ce servir son pays à un moment donné est un crime? Si le peuple devait aller dans le sens des aigris je me pose la question si un jour on aurait des gens pour diriger ce pays car les aigris veulent faire de leur jalousie, leur égoïsme et méchanceté gratuite une loi à travers leur machiavélique proposition d’Épuration politique et même ethnique.En réalité ce n’est pas un changement qu’il désire mais simplement: “otes toi que je m’asseille”. Qui dans ce pays n’a pas participé au CONSUS?
    N’Envoyons pas les leaders en pâture.Faisons parler la raison , évitons les affirmations gratuites, analysons objectivement les propos de ceux qui veulent se faire bonne conscience: ATT est un Patriote . pourquoi on ne l’a pas laissé faire son dernier discours? je suis sûr que le débats sera plus équilibré.
    je ne suis pas partisan de l’autoflagelation: Tout n’est pas Rose mais dire que le Mali n’a pas avancé entre 1992 et 2012 relève de la négation de l’Évidence.

  10. Un journal se doit d’analyser les faits cas par cas, et non de prendre une position fixe comme le ferait le citoyen X ou Y.

    • Je comprends ce que vous dites. La presse malienne est une presse d’opinion. La deontologie n’est pas respectée. C’est pour dire que nous n’avons pas une presse démocratique et professionnelle. Certains “journaliste” se permettent même de publier des rumeurs! Il y a lieu de réfléchir plus tard sur notre presse. Elle peut détruire la démocratie si l’on ne prend pas garde.

  11. Yoro Sow, s’il y a un apatride digne de ce nom,c’est bien toi! Au lieu de ruminer ta rancoeur contre la classe politique et d’attiser le feu de ton aigreur, que proposes-tu pour la reprise en main du nord du Mali? Rien, que dalle!
    N’oublions pas que c’est la situation du nord que Sanogo a pris comme passe-droit pour faire “son” coup d’état. Mais, les maliens comme toi ont tendance à oublier que depuis qu’il est là avec sa clique, cela n’a été que de mal en pire pour le nord. Quelques jours dans différents centres de formations aux USA ou une maîtrise en Anglais (que j’ai aussi) ne font pas d’un simple homme de rang sans culture politique, ni culture générale, un homme d’état. Par contre, on peut manquer de tous ces atouts et réussir, à la condition d’être patriote! Et cette qualité manque à Sanogo.
    N’oublions pas que le coup d’état du 22 Mars a eu lieu suite à une mutinerie, lors de laquelle le général-ministre Gassama a été physiquement agressé et son aide de camp assassiné par Sanogo et ces hommes! C’est tout simplement pour échapper à la cour martiale qu’ils ont fait le coup d’état.

    Pour me démentir, Yoro Sow, dit moi ce que propose le capitaine Sanogo pour le nord (hormis le fait de solliciter un soutien aérien de la même CEDEAO que tu critiques)? Qu’est-ce qu’il a fait comme déclaration sur l’armée depuis son coup d’état? Oh, j’oubliais, il a justifié la fuite de nos “soldats” qui ont lâchement fui l’ennemi au lieu de donner leur vie pour la nation.

  12. Absolument, il va falloir revoir nos cartes.
    J’ai dit sur ce forum et a plusieurs reprises qu’il est temps pour nous de faire les choses differement ou de commencer a faire les differenment. Le retour a a l’ordre constitutionnel n’est pas mal en tant que tel avec l’aide la cedeao dont la plupart des dirigeants sont des dictateurs, seulement il faillait un nouveau changement pour le Maliba, c’est a dire faire un consensus pour nommer une personne neutre de la societe civile qui connait le pays et les affaires etrangeres. Pouqu’on puisse s’en sortir pour de bon, c’est une meilleur solution et cela pourrait ramener une certaine coherence et credibilite a l;etat, au gouvernemenr et a l’administration.
    Ces politicards sont des crocos, des loups et des requins pourquoi: NE PAS APPLIQUER CETTE NOUVELLE DONNE ET LES LAISSER SE TUER OU SE MORDRE sur la seine nationale pour les elections? ensuite celui qui sera elu et son parti nous dirigera en ce moment la car la voix des urnes aura parler.Si nous voulons reellement du changement ca un prix et il faut le payer, pour l’avenir du Maliba et pour la nouvelle generation. La junte est seulement un bouc emissaire ert tout le peuple savae et savait que le peuple allait tres, tres mal depuis ces 10 dernieres annees, sinon ces 20 dernieres annees avec le laisser-aller total de l’etat et du gouvernement, il y a avait plus d’autorite de l;etat. Tout le monde faisiait ce qu’il voulait. La junte a bien de faire ce coup de force et la supporte encore. Il faut un changement radical et c’est possible. YES, WE CAN.S’il vous palit pensez y.

  13. Je ne suis pas d’accord avec votre titre parce que je crois en la jeunesse malienne et aux vrais patriotes honnetes. Mais si cela devait arriver, il y’aura un autre coup d’etat dans 10, 15 ou 20 ans. Si les politiciens ne le font pas autre chose, il le feront pour leur retraite doree et leur famille. Je parie qu’ils ont tous compris que le mali ne reculera plus. Les maliens sont PATIENTS et TOLERANTS, mais pas passifs ou laches, comme certains le disent ou le pensent. Je sais aussi, comme je sais que Dieu existe, que personne ne veut finir comme ATT et sa famille. ATT cache a Bamako????? apres ATT an be sa i nofe. Alors futurs politiciens, oui FUTURS, parce-que les presents seront bientot disqualifies. Ils sont tous “sales”. C’est pour cela qu’ils exigent un CNRDRE sans pouvoir et force. Apres la reelection de ATT, le Tres Honorable Professeur Dioncouda Traore n’a t-il pas declare que les Services de Securite seraient a leurs portes s’ils n’avaient pas supporte ATT? Vous avez interet a prendre la mise en garde de Sanogo au serieux. Conseil d’ami gratuit!

  14. Sous la pression des prefets sous regionaux de la france, watara et campaore, le Mali a renoncer a sa deuxieme revolution democartique de peur de mourir de faim. Viola, l’afrique soumise a la volonte de la france par ses propre fils. ” le boulot ( entendez par la la colonisation) est mieux accomplit par les fils d’afrique eux meme” disait degaule au lendemain des independances. ” C’est un avertissement lance a tout les chefs d’etats africain (perssone ne saurait se soustraire a notre domination)” disait alain jupe apres les massacres de la cote d’ivoire et de la lybie. Pauvre afrique, n’acuse pas la france, mais plutot acuse tes propres fils qui preferent te trahir pour devenir francais c’eat a dire prefet de la france dans ces colonies; Eux ne sont plus africains,d’ailleur ne sont-ils pas accuiellit solennellemeent dans les fraternites franc macons et rosecriciennes? Depuis quand nos enfants sont-ils franc macons? Non, c’est pas la france! c’est l’afrique qui est responsable de son echec ehonte aux yeux de toute la planete! Au proffesseur dioncounda traore president designe par la france, va bientot rejoindre la fraternite franc maconne ainsi tu pouras t’eterniser au pouvoir! Eh bien ceci est un avertissemntn le mali n’est pas le cameroon ni non plus la cote d’ivoire; tu seras chasse come un chien, si tu tante de corrompre le pays pour ton interet!

    • On reprend les mêmes et on recommence. Après l’investiture de ce fantoche néocolonial, un pilier du régime pourri d’ATT, un obligé de la CEDEAO, c’est-à-dire de la Françafrique, ou en sous-mains, de l’impérialisme français, après l’investiture dis-je, d’un tel politicien qui a toujours marché sur le ventre en servant le consensus et des phrases creuses aux Maliens, on fait quoi maintenant concrètement?
      On organise des Djimbé et des Sabars électoraux dans les rues des villes, en attendant que les Salafistes et autres Touaregs ethno-sécessionnistes libèrent la zone Nord qu’ils occupent, massacrent, pillent et violent?
      On nous dit qu’un président constitutionnel et des élections sont nécessaires dans un Mali confronté aux pires menaces, ou même le nourrissent et lui garantissent un avenir meilleur. Un mythe ou une bonne blague ! Ou les deux. Mais pour nous, la preuve n’a jamais été faite de la vérité de ces bobards que propagent dans les masses africaines, les prédateurs de tous poils ; et qui réduisent la démocratie à la tenue d’élections financées par les Occidentaux et leurs observateurs patentés. Du pain béni pour satrapes africains et couches réactionnaires décidées à accompagner l’exploitation et l’asservissement de nos populations. L’avenir nous donnera raison. Et nous sommes prêts à faire amende honorable, si avec un fantoche et des élections pipées d’avance, le Mali recouvrait son unité et son intégrité face à des criminels sociaux, des corrompus et des menteurs-gérants de l’ordre néocolonial. Ici sous nos yeux, nous n’avons que des égarements et un processus honteux de complicité face au morcellement de la Nation ! A suivre !

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