Face au terrorisme qui prend de l’ampleur sur le territoire national, le président de la République a annulé sa participation au sommet de l’UA en Ethiopie. Il s’est rendu à Boni pour présenter les condoléances de la nation et partager avec eux toute sa compassion.
En effet, ces dernières heures ont été très pénibles pour l’ensemble du peuple malien. Elles furent un véritable désastre avec de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux dégâts collatéraux.
Pour se faire, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a appelé l’ensemble des Maliens à l’union sacrée pour sauver la patrie en soutenant nos forces armées et de sécurité et celles déployées pour nous aider.
Ainsi, ce samedi, 27 janvier 2018, suite au carnage qui a eu lieu à Boni, le président IBK après s’être rendu sur les lieux du drame, s’est entretenu avec les notabilités, les familles des victimes, les autorités politique et administrative de la localité. Il s’est rendu au cimetière pour se recueillir sur la tombe d’une des victimes en hommage aux autres populations civiles victimes. En retournant à Bamako, à Sevaré, le président IBK a adressé un message au peuple malien et à la communauté internationale. Lisez plutôt !
Mais avant IBK avait reçu le soutien et l’accompagnent des populations de Boni, les parents des victimes qui ont beaucoup apprécié ce déplacement du Président de la République dans leur localité malgré son agenda international chargé et la situation sécuritaire au centre du Pays.
«Bissimilayi Rahamani Rahimi, Nous venons de Boni, où il y a 48 heures l’horreur s’est abattue sur la population qui s’apprêtait à se rendre à sa foire habituelle hebdomadaire , laquelle est connue de longue date et courue, puisque nos voisins du Burkina y ont leurs habitudes. C’est précisément sur ce chemin là que ceux-là, ont été fauchés en compagnie de leurs parents maliens.
Tant de vies humaines fauchées par une bombe traitresse, ces engins qu’on appelle engins explosifs improvisés , qu’on a pas craint de mettre en marche, de déclencher au passage d’un véhicule chargé d’êtres humains innocents qui n’ont aucun compte à régler avec ces hordes barbares, ces barbares venant d’un autre âge, pour quelle cause ? Je n’en sais, pour quelle valeur ? Je l’ignore.
Ce qui est sûr, c’est que ces gens savent notre détermination la plus farouche, la plus énergique à leur barrer la route. La prochaine montée en puissance réelle du G5-Sahel aux alentours de la mi-mars, et, la détermination farouche sans aucun doute possible de l’engagement de nos hommes, les éléments de nos Forces armées maliennes dont nous sommes fiers les a rendus littéralement fous. Ainsi Boni avant hier, Soumpi aujourd’hui, que cherche-t-on ? L’effroi, la mise sous saignée d’un pays par l’effroi, par la peur.
Telle est la vocation du terrorisme, faire peur, mais nous ne sommes pas un peuple à avoir peur. Nous ne sommes pas du genre à être effrayé au point d’oublier notre mission. Notre mission régalienne qui est de défendre par tous les moyens possibles inimaginables, par toutes les voies possibles, notre vaillant peuple malien, nos vaillants peuples du Sahel, qui n’aspirent qu’à vivre en paix et en sécurité, en s’adonnant à leurs tâches de développement, pour être les uns et les autres contemporains de leur siècle enfin. Que tout ce que la science et le progrès de cette science ont mis au service de l’homme, que ces peuples là aussi en soient enfin bénéficiaires, quête humaine, quête légitime que l’on veut empêcher, nos tâches de développement élémentaire, notre aller et venir, notre démocratie qui est libre choix du citoyen en période régulière, cela aussi on veut l’empêcher; au nom de quelle valeur? C’est pour cela que nous avons apprécié, nous avons noté les communications faites par l’ensemble de la classe politique malienne à cette occasion, qui a compris qu’il ne s’agissait plus de positionnement personnel, de petits jeux favoris, mais la survie d’un peuple et d’un pays et pas la tête d’un homme, de survie d’un homme, peu importe, mais d’un grand peuple, d’un grand pays le Mali. Dès lors, la tâche du moment, l’unité nationale a été entendue comme appel pressant par tout un chacun.
Il est temps, il est grand temps que notre front uni national anti-terrorisme, notre front uni national pour le Mali soit enfin à l’œuvre et de manière vivace. Nous avons vu l’horreur à Boni, nous avons vu des familles éplorées, nous avons vu un père de famille esseulé, toute sa famille détruite par cet engin explosif improvisé mais l’homme garde courage , garde sa foi encore en son pays et à la capacité de ceux qui ont en charge de son pays , de défendre son village Boni, de défendre le Mali son pays cher à lui, à son cœur et toute la population de Boni, nous l’avons trouvé seul, très seul avec le madame le maire, le Chef de village, que je salue , avec le sous-préfet , le préfet de Douentza, toutes les autorités locales, traditionnelles légitimes historiques et administratives, Monsieur le gouverneur de région Colonel Sidi Touré en tête se sont tous communié pour que ce qui vient de se passer à Boni soit géré de la façon la plus conforme, à savoir qu’immédiatement, la solidarité de la nation soit la plus vive, la plus sensible possible pour les populations de ce village entier. Nous pensons que dans la douleur, telle que beaucoup de grands peuples, l’on connue, et, c’est peut être là aussi quelque part que se trouve l’essentiel du réveil, et, tel le phénix, le Mali se relèvera et continuera sa marche glorieuse.
Personne n’arrêtera le Mali , personne ne fera trembler le Mali au point qu’il oublie sa mission d’être au service des maliens porteurs de civilisations , annonciateurs de civilisation , et tous ceux qui partagent nos valeurs ,tous ceux qui les ont partagé au long des siècles seront à nos côtés, sont déjà à nos côtés car confrontés aux mêmes défis , aux mêmes menaces et nous fondons beaucoup d’espoir, nous disons encore une fois sur nos Forces armées de défenses, nos enfants , nos fils dans l’épreuve qui sont armés d’un courage inébranlable, ils viennent de nous accompagner sur le terrain, nous l’avons vu et nos amis également des pays tous engagés dans le G5-Sahel, à l’unisson avec nous, avec courage, détermination sous la conduite de notre frère ,le Général de Division Didier Dackouo, pour une mission dont chacun sait dorénavant d’extrême acuité , d’extrême gravité.
Et, je voulais dire simplement ceci, je reviens de Boni, plus que jamais déterminé à assumer ma mission historique Inshallah.
Vive le Mali, Qu’Allah bénisse le Mali.»
En réalité, les temps sont graves et l’heure doit être à la communion et à la recherche de solution appropriée pour éradiquer cette terreur qui frappe notre nation.
B. DABO
Il doit donner le ton . L’Union sacree doit se faire sur la verite et non le contraire. Cet accord dont il est question n’a jamais eu l’assentiment de la majorité des maliens. Il est inopérant . C’est après le depart d’IBK de Koulouba que nous allons procéder à la relecture de cet accord clandestin. Il était caché comme les épreuves d’examen. Maintenant que son contenu est connu de l’ensemble des maliens, il est à jeter dans la poubelle .
C’est horrible toutes ces pertes en vie humaine. Le Mali vit au quotidien avec ces victimes, malgre l’accord de paix et de reconciliation signe entre les partie avec l’implication de la communaute internationale. La verite est dure mais il faut la dire: le Mali est victime d’un complot international sous la houlette de la France. Malgre cette ingerance de la France, nos autorites se plient chaque fois aux injonctions de la France. Avec IBK l’avenir du Mali est orageux. Pourquoi par patriotisme il ne rend pas le tablier? Certes il a herite de cette crise multidimensionnelle, mais son accession a la magistrature supreme a plonge d’avantage notre pays dans la crise. Sa sortie peut etre un debut de solution. Aussi nous savons que quelque soit celui ou celle qui succedera a IBK, les resultats seront meilleurs que la gouvernance IBK. C’est pourquoi, nous lui demandons pour l’amour qu’il dit avoir pour le Mali, de se retirer de la course. Il ne peut pas , il doit se desister.
Peut importe son successeur, l’essentiel est que IBK se retire, vraiment il ne peut rien regler dans cette crise . Tant qu’il sera le President de la Republique, aucune solution ne sera trouvee a cette crise. Je ne vois vraiment pas la raison de s’accrocher du pouvoir . Je suis vraiment triste, le destin de tout un peuple est pris en otage par un systeme , celui d’IBK. Je me demande s’il lu vraiment les correspondences qui viennent de partout, mais surtout rencontre t-il ses conseillers ? L’heure est grave, il nous faut un sauveur. IBK est tres loin de l’etre , il n’a ni la strategie, ni la competence intellectuelle encore moins morale. Pourquoi fait-il souffrir tout un peuple rien que pour son pouvoir personnel ? Ses allies d’hier unanimement sont devenus ses adversaires d’aujourd’hui .veut-il reellement sortir dans la dignite ? Il doit partir avant qu’il ne soit trop tard.
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