A Paris, où il poursuit ses examens médicaux, le Président de la République, comme le dit l’adage, ‘‘A quelque chose malheur est bon’’, est depuis cette funeste matinée de lundi 22 mars, une date qui restera à jamais dans les pages noires de notre histoire, l’objet d’un extraordinaire regain de sympathie.
Des centaines de messages de compassions atterrissent à la fois dans sa famille, à l’ORTM et au siège du parti Adema et du FDR. Un seul contenu, les maliens de l’intérieur aussi bien que de l’Afrique et du reste du monde, condamnent avec fermeté le lâche attentat dont, le chef de l’état a été victime. Dans tous ces messages reçus en ces divers lieux, les expéditeurs souhaitent prompt rétablissement à Dioncounda Traoré et l’exhorte à redoubler de courage et d’abnégation dans la conduite de la haute mission d’état, celle que la constitution lui a confié, c’est-à-dire, la direction de la Transition, avec en toile de fond, la libération des régions du nord et l’organisation d’élection présidentielle libre, crédible et démocratique. Ces maliens choqués, blessés et humiliés par cet acte barbare et inique, engage la CEDEAO dans sa logique de mener une enquête internationale crédible dans la perspective de l’arrêt et du jugement des auteurs et leurs complices à quelque niveau que ce soit. Ils se disent déterminés à aider l’instance régionale dans la quête de la vérité et de la sanction.
Sory de Moti