Après trois ans de gestion solitaire : Le Président IBK se rebiffe

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Ibrahim Boubacar Keita

“Mieux vaut tard que jamais”, dit cet adage qui sied parfaitement au dialogue social en cours actuellement dans notre pays sur initiative du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Longtemps taxé d’inaccessible par les leaders politiques de l’opposition comme de la majorité, les dirigeants syndicaux, ses propres collaborateurs et ses compatriotes, IBK a fini par le reconnaître implicitement dans l’émission télévisée du troisième anniversaire de son mandat, tout en imputant cette lacune aux réalités de la fonction présidentielle. De toute façon, c’est un Président IBK nouveau que les populations ont découvert lors de cette émission car plein d’humilité. Depuis lors, il se montre disponible pour écouter les forces vives du pays afin de mieux orienter son action à la tête du pays. Ce qui répond, enfin, à la demande persistante de concertation formulée par l’opposition politique.  

Considéré comme inaccessible, donc isolé de tout le monde pour ne pas permettre une concertation afin de mieux s’imprégner des problèmes du pays, IBK est accusé d’avoir sinon du mépris au moins un manque de considération pour les acteurs de la vie politique et sociale qu’il voyait en ennemis et non en partenaires. De l’avis de tous, il semble qu’IBK n’écoute personne. Cela fait trop de préjugés défavorables pour un commandant de bord d’un bateau qui tangue.

Cette situation avait créé une sorte d’adversité entre le président de tous les Maliens et l’opposition dont les leaders ne rataient aucune occasion pour monter au créneau et peindre tout en noir. Pendant que le front social bouillonne à tout bout de champ, avec une multitude de grèves décrétées, moins par la non satisfaction des revendications que par le refus du chef de l’Etat de recevoir ou d’écouter les syndicalistes. Pire, le peuple se trouve noyé dans cette atmosphère sociopolitique délétère doublée d’une situation sécuritaire précaire aussi bien au nord qu’au centre et à Bamako.

Plongé depuis mars 2012 dans une crise sans précédent, le Mali n’avait pas besoin de cela. Au contraire, le pays a besoin d’une union sacrée entre tous ses fils autour de l’essentiel : la paix, gage de développement.

Mais les Maliens reconnaissent aujourd’hui l’homme qu’ils ont plébiscité à plus de 77% en août 2013. Ils semblent retrouver une nouvelle vie, avec le seul espoir que la nouvelle démarche du président de la République, notamment l’initiative d’une série de concertations avec les partis politiques de tous bords, les acteurs de la société civile, les chefs coutumiers et les dignitaires religieux, présage d’un lendemain enviable pour le Mali.

En effet, le chef de l’Etat a instauré une sorte de revue d’effectifs dans un cadre de dialogue social avec l’ensemble des acteurs de la vie nationale. Point de sujet tabou. Le Président échange à bâtons rompus avec tous ceux qui peuvent apporter un plus dans la gestion du pays, à commencer par les responsables politiques (de tous bords), sociaux et syndicaux.

Audience avec Soumaïla Cissé

Le Président IBK se rebiffe
Rencontre entre le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé et IBK en présence de Iba N’Diaye

Tout a commencé le jeudi 08 septembre dernier avec le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. Initialement prévue pour durer moins d’une demi-heure, l’audience entre IBK et Soumaïla a mis trois heures d’horloge, tant les challengers de 2013 avaient à se dire. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur l’ensemble des problèmes de la nation, notamment la situation sécuritaire, l’Accord d’Alger, la gouvernance, le code électoral (qui n’avait pas encore été voté), les élections communales de novembre 2013, le fonctionnement du Cabinet du chef de file de l’opposition et les avantages de celui-ci. Après cette longue séance d’entretien, le chef de file de l’opposition s’est confié à la presse nationale et internationale dans une déclaration qui donne aujourd’hui beaucoup d’espoir à plus d’un Malien (lire ci-dessous la déclaration de Soumaïla Cissé à sa sortie d’audience).

Cette audience accordée à Soumaïla Cissé est la première d’une série de rencontres régulières qui s’instaurera désormais entre le président de la République, chef de l’État et le chef de file de l’opposition. Cela est d’autant plus profitable au pays que ce genre de rencontres permet de passer en revue, sous plusieurs angles, les sujets brûlants de la nation. C’est aussi un créneau de renforcement de la démocratie car il s’agit de l’application des dispositions du Statut de l’opposition promulgué par le Président IBK lui-même. Dans cette loi, il est dit que le chef de l’opposition politique est assimilé au Premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il a un Cabinet dont la composition, les modalités d’organisation, de fonctionnement et les avantages sont ceux du Cabinet du Premier vice-président de l’Assemblée nationale. Les crédits nécessaires à la prise en charge du chef de l’opposition politique et de son Cabinet sont inscrits au budget d’Etat. Après sa rencontre avec IBK, Soumaïla a confié qu’il a désormais “son” argent.

Mieux, la loi précise que le président de la République ou le Premier ministre peut consulter le chef de l’opposition sur des questions d’intérêt national ou de politique étrangère.

A sa demande, le chef de l’Opposition politique peut être reçu en audience par le président de la République ou le Premier ministre sur des questions d’intérêt national. Des missions peuvent lui être confiées. C’est dire que dorénavant, le Mali est sur la bonne voie, avec IBK et Soumaïla qui parlent le même langage. Pourvu que cela puisse continuer !

Dr Soumana Sako rencontre IBK

Une semaine après, soit le 15 septembre, le dialogue social enregistre un tournant majeur, avec l’audience que le président de la République a accordé à l’ancien Premier ministre, Soumana Sako. Le président de la Cnas Faso Hèrè est un centriste que nul Malien ne parvient à situer. Il est avéré qu’il n’a aucun lien avec l’opposition, mais aussi qu’il a un sens aigu de critique du pouvoir. Il donne du fil à retordre à tout le monde. Mais, ce qui est constant, c’est qu’il est un grand commis de l’Etat, un grand gestionnaire, un fin analyste et un visionnaire. Mieux vaut l’avoir avec soi que contre. Le chef de l’Etat l’a compris. Pour le bonheur des Maliens.

Les deux personnalités ont échangé, selon l’ancien Premier ministre, sur la vie de la nation en général ; aucun sujet n’a été occulté, de l’Accord de paix et de réconciliation issu du Processus d’Alger au nouveau code électoral adopté par l’Assemblée nationale que son parti a d’ailleurs décrié, notamment à travers des communiqués et des déclarations à la presse.

L’occasion a été bonne pour Monsieur Sako de faire part de sa compréhension des difficultés que connait aujourd’hui le pays compte tenu de la situation qui prévalait à l’arrivée du président de la République en 2013. Les difficultés politiques, économiques, géostratégiques, militaires et sécuritaires que connaissait le Mali.

Le président de la Cnas Faso Hèrè s’est aussi refusé à tirer un quelconque bilan des trois ans d’IBK. Pour lui, il est préférable d’attendre la fin du mandat avant de tirer quelque conclusion que ce soit. ” Zou ” se dit néanmoins prêt à jouer son rôle de citoyen afin d’aider à sortir notre pays de la situation qu’il connait, souhait de tout Malien. Pour qui connait Soumana Sako, ce langage est un véritable motif d’espoir.

Après Soumana Sako, le rythme des rencontres s’intensifie. Ainsi, le vendredi 17 septembre, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a reçu, tour à tour, les représentants des regroupements politiques membres de la Majorité présidentielle (Rpm, Adema, Asma, Apm) conduits par l’honorable Moussa Timbiné et la délégation de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) conduite par son secrétaire général, Yacouba Katilé.

Audience accordée à l’Honorable Oumar Mariko et au syndicaliste Hamadoun Amion Guindo

Dr Oumar Mariko (président du Parti Sadi

Le samedi 18 septembre, IBK reçoit l’honorable Oumar Mariko, député à l’Assemblée nationale et président du parti Sadi, avant d’accorder une audience à une délégation de la Centrale syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) conduite par son secrétaire général, Hamadoun Amion Guindo.

Dr Oumar Mariko est une figure emblématique du mouvement démocratique malien. Toute sa carrière politique durant, il a lutté contre le pouvoir en place et ne manque aucune occasion pour dénigrer le régime. Il en a été ainsi d’Alpha Oumar Konaré à Amadou Toumani Touré où il a suscité maintes fois des mouvements de révolte des paysans, des compressés, des syndicalistes en maille à partir avec le pouvoir, des groupes de pression, etc.

Mais, sous IBK, Mariko a “cohabité” avec la Majorité présidentielle ; du moins jusqu’à une date récente quand son parti a fait dos à la majorité. Et, c’est dans ce contexte que le Président IBK vient d’échanger avec lui dans le cadre du dialogue avec l’ensemble des interlocuteurs impliqués dans la gestion de la situation actuelle du pays.

Entre les deux personnalités, il a été question des mêmes sujets évoqués avec les leaders politiques reçus avant lui : situation sécuritaire, gouvernance, Accord de paix, élections communales, Code électoral, etc.

Pour le bonheur des Maliens, il est nécessaire et indispensable qu’Oumar Mariko regarde dans la même direction que le chef de l’Etat. Et les déclarations du président de Sadi semblent confirmer que tout va dans le meilleur des sens.

Avec les leaders des deux principales centrales syndicales, on ose espérer que le langage des uns et des autres n’a pas varié par rapport à la dernière rencontre avec le chef de l’Etat. A l’occasion, on se rappelle que le président de la République avait rassuré ses interlocuteurs de la parfaite conscience qu’il a des difficultés et des conditions archaïques dans lesquelles se trouvent les travailleurs de notre pays.

” Je connais les souffrances du monde du travail et de vos soldats. Je sais que le monde du travail souffre. Les travailleurs du Mali souffrent parce que le Mali est en difficulté. Le Mali est en difficulté parce qu’il a été mal géré. Nous faisons face à d’énormes difficultés et nous n’avons pas les moyens de toutes nos ambitions pour le développement de notre pays et tous les défis auxquels il doit faire face, pour la création des conditions décentes pour les travailleurs du Mali “, avait confessé le chef de l’Etat.

Rencontre IBK-Yacouba Katilé

… le président IBK avec les responsables de l’Untm

Le secrétaire général de l’Untm, Yacouba Katilé, avait rassuré le président de la République de la vision nationaliste et patriotique de sa Centrale syndicale : “Nous sommes de cette nation, nous nous battons et nous nous battrons pour cette nation. Notre souci, c’est d’être en phase avec le gouvernement et de travailler pour l’épanouissement des travailleurs. L’Untm souscrit à la dynamique que vous venez de préconiser. Nous sommes dans la logique de la gestion concertée de l’Etat. Nous ferons en sorte que le Mali reste debout. Nous allons souffrir, mais nous allons nous en sortir”.

De son côté, le secrétaire général de la Cstm, Hamadoun Amion Guindo, avait abondé dans le même sens. Tout comme les représentants de la Ctm (Confédération des travailleurs du Mali) et de la Cdtm (Centrale démocratique des travailleurs du Mali).Donc, instaurer un dialogue direct avec les partenaires sociaux est le meilleur cadeau que le Président IBK puisse offrir au peuple malien, en quête de repère.

Ibrahim Boubacar Kéïta est allé plus loin dans sa logique de “causer” avec les acteurs sociaux, avec une innovation majeure le jour de la fête de la Tabaski, lundi 12 septembre.

Ce jour-là, le Président IBK est allé se mettre à l’écoute des notabilités de la capitale à travers un périple dans les familles fondatrices de Bamako : les Niaré, Touré et Dravé. Avec la moisson de conseils et de bénédictions qu’il a pu collectionner dans les vestibules de ces sages de Bamako, IBK a de quoi nourrir de réels espoirs pour le Mali. Et les Maliens avec lui.

           Réalisé par la Rédaction

Commentaires via Facebook :

15 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.

    Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui vaille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.

    Nous y sommes.

    A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.

    L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

    L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

    D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

    C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

    Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.

    Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

    Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

    Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.

    D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”

    A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a plus d’un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

    Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  2. C’est parce que IBK a chaud. Il prétend connaitre la souffrance des travailleurs parce que le pays était mal géré, mais, il l’est toujours. Qu’est-ce qui a changé? Le pays est encore plus mal géré maintenant qu’avant. Personne avant n’a eut le culot de détourner autant d’argent que les surfactureurs, les tractureurs, les engraisistes et les avionneurs. Plus de 300 milliards de francs envolés en moins de deux ans d’exercice du pouvoir, c’est du jamais vu. Le pays en tout cas va plus mal aujourd’hui qu’hier. La solution, c’est qu’IBK dégage ou ne se représente pas pour un second mandat. C’est là aussi qu’on saura si les Maliens ont pris conscience de l’ampleur de leurs souffrances. Réélire IBK sera la plus grande erreur jamais commise par le peuple Malien.

  3. le MENSONGE -C’EST LA CULTURE ABRAHAMIQUE DU MONOTHEISME, LE MENSONGE EST LE SOCLE DE LEUR CULTURE, PAS LA NOTRE ET CELLE DE BEAUCOUP D’AUTRES PEUPLES DU MONDE, D’OU CETTE SOUFFRANCE COMMUNE ET UNIVERSALISEE- NE SOYEZ PAS DUPES – LES EUROPEENS EUX MEMES ONT ETE DEPOUILLES DE LEURS VRAIES CULTURES ANCESTRALES AVANT D’ETRE A LEUR TOURS MANIPULES ET DIRIGES VERS L’AFRIQUE ET LES AUTRES CONTINENTS…

  4. AVEC LES CONSTATS QUE VOUS FAITES DE LA GESTION DE IBK…JE CONCLUE QU’ IL Y A PLUSIEURS MALI LE MALI DANS LEQUEL VIVENT IBK ET SA FAMILLE ET6SES AMIS..ET LE MALI. QUE LES MALIENS CONNAISSENT ET DANS LEQUEL ILS SUBISSENT LES CONSEQUENCES DE DE LA MALGOUVERNANCE DE IBK.

    LE CONSTAT ICI EST UNE INSULTE À L’ÉGARD DES MALIENS
    C’EST ENCORE L’EXPRESSION DE L’INSOLENCE DE CE RÉGIME FACE AU PEUPLE DI MALI

    LE MOIS DE RAMADAN DERNIER ET LA TABASKI ONT ÉTÉ LES PIRES QUE LES MALIENS ONT CONNUS DEPUIS 56 ANS.

    LA DOUANE MALIENNE SE FELICITE DES MILLIARDS QU’ ELLE ENGRANGE…MAIS C’EST AU DÉTRIMENT DU COMMERÇANT MALIEN.
    LE COMMERÇANT MALIEN. EST PILLÉ POUR REMETTRE L’ARGENT À CES FARFELUS..
    LA RAISON C’EST PARCE QUE LES PTF REFUSENT D’INVESTIR DANS UN PAYS GANGRENÉ PAR LE VOL LE PILLAGE EXTORSION LA FRAUDE..

    DITES AUX MALIENS QUE LES PTF NE VOUS FONT PLUS CONFIANCE..
    VOUS SUCEZ VOTRE PROPRE PEUPLE COMME DES VAMPIRES

    • Lekesse
      “DITES AUX MALIENS QUE LES PTF NE VOUS FONT PLUS CONFIANCE..
      VOUS SUCEZ VOTRE PROPRE PEUPLE COMME DES VAMPIRES”

      Merci mon frère!
      Mais sois rassuré, ce n’est parce que Koulouba s’est payé un article “de commande” auprès de ce griot anonyme qui n’a même pas les c… de signer autrement que par LA REDACTION, que les Maliens sont dupes!!!

  5. Bonjour,
    Félicitations de proposer l’organisation de la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, pour la paix et la réconciliation au Mali, pour le dernier trimestre de 2016.

    J’ai proposé, dans mon appel aux acteurs pour la mise en oeuvre diligente et rapide de l’accord de paix, qu’une telle conférence soit organisée au détriment des concertations nationales compte-tenu de la complexité de ces dernières.

    Heureux de constater que l’ONU va dans le même sens que mon appel pour une mise en œuvre rapide, de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali, par les groupes armés et par toutes les parties.

    En effet, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, les a appelés, le 23 septembre 2016, comme ceci :

    « J’appelle les groupes armés à cesser de provoquer des confrontations et toutes les parties à laisser de côté leurs intérêts à court terme et à mettre en œuvre l’accord de paix », a-t-il déclaré lors d’une réunion ministérielle sur cet accord, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

    Les Ministres des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, et algérien, Ramtane Lamamra, participaient à cette réunion.

    Il s’est également dit « très inquiet des nouvelles sources d’instabilité au Mali, de l’impact du terrorisme sur la vie civile et des nombreux cas de violation des droits de l’homme ». Toutes les parties, a-t-il insisté, doivent « se conformer à leurs obligations en matière de droits de l’homme, y compris lors d’opérations anti-terroristes » car « les violations font le jeu des terroristes ».

    M. Ban a appelé à faire en sorte que les dialogues devant permettre de dessiner les futures institutions du Mali soient « sans exclusives ». « Tous les segments de la société devraient y participer, y compris les femmes, les jeunes, les groupes d’opposition, ainsi que les dirigeants religieux et communautaires », a-t-il précisé.

    Il a espéré que la prochaine Conférence d’entente nationale « reflète cet esprit d’inclusivité ».

    Il a souligné que le Mali a besoin du « soutien sans faille et cohérent » de ses partenaires internationaux.

    Quelques jours avant cette réunion, j’ai lancé un appel à TOUS les acteurs, y compris l’ONU et la MINUSMA, pour une mise en œuvre diligente et un engagement franc, honnête et sans complaisance pour une mise en œuvre rapide de cet accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.

    Cet appel concluait comme ceci :

    Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

  6. La Redaction (!…) aurait-elle reçu des consignes “d’en haut” pour publier ce papier griotique sensé nous dépeindre un Ibk subitement et miraculeusement “nouveau”, et subitement et miraculeusement ouvert d’esprit, sensé, à l’écoute, etc.?

    La Redaction aurait-elle été chargée par “en haut” de remplacer à la fois au pied levé le rampant Chahana et la horde de pintades caquetantes, pour tenter désespérément de refabriquer une “image” à Zonkeba-le-bon-à-rien?

    Si tel est le cas, je me crois autorisé à signaler au griot anonyme “La Rédaction” que sa mission est une mission impossible, après TROIS ANNEES COMPLETES de nullité, de scandales en tous genres, de bla-bla stériles, d’amateurisme et d’irresponsabilité, constatées hélas aussi bien par 15 millions de Maliens que par TOUS les observateurs étrangers!!!

    Le fable du “Ibk nouveau” devenu par miracle du jour au lendemain à la fois énergique, compétent et ouvert d’esprit, est tellement énorme et tellement infantile qu’elle ne peut guère convaincre que dans……….les jardins d’enfants!

    Que la Rédaction médite plutôt sur l’adage populaire qui dit que: D’UN ANE, ON NE FAIT JAMAIS UN CHEVAL DE COURSE!

    Or, cela fait maintenant TROIS ANNEES COMPLETES (pas trois jours, pas trois mois!…) que Zonkeba nous inflige une dramatique succession… D’ANERIES, aussi, La Rédaction peut ranger dans ses tiroirs ses “portraits sur commande” à la gloire de Zonkeba.

    La différence essentielle entre l’âne et le cheval de course n’échappant quand même pas à 15 millions d Maliens à la fois!

    Houbien?

  7. Bonjour,
    Heureux de constater que l’ONU va dans le même sens que mon appel pour une mise en oeuvre rapide, de l’accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali, par les groupes armés et par toutes les parties.

    En effet, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, les a appelés, le 23 septembre 2016, comme ceci :

    « J’appelle les groupes armés à cesser de provoquer des confrontations et toutes les parties à laisser de côté leurs intérêts à court terme et à mettre en œuvre l’accord de paix », a-t-il déclaré lors d’une réunion ministérielle sur cet accord, organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

    Les Ministres des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, et algérien, Ramtane Lamamra, participaient à cette réunion.

    Il s’est également dit « très inquiet des nouvelles sources d’instabilité au Mali, de l’impact du terrorisme sur la vie civile et des nombreux cas de violation des droits de l’homme ». Toutes les parties, a-t-il insisté, doivent « se conformer à leurs obligations en matière de droits de l’homme, y compris lors d’opérations anti-terroristes » car « les violations font le jeu des terroristes ».

    M. Ban a appelé à faire en sorte que les dialogues devant permettre de dessiner les futures institutions du Mali soient « sans exclusives ». « Tous les segments de la société devraient y participer, y compris les femmes, les jeunes, les groupes d’opposition, ainsi que les dirigeants religieux et communautaires », a-t-il précisé.

    Il a espéré que la prochaine Conférence d’entente nationale « reflète cet esprit d’inclusivité ».

    Il a souligné que le Mali a besoin du « soutien sans faille et cohérent » de ses partenaires internationaux.

    Quelques jours avant cette réunion, j’ai lancé un appel à TOUS les acteurs, y compris l’ONU et la MINUSMA, pour une mise en oeuvre diligente et un engagement franc, honnête et sans complaisance pour une mise en oeuvre rapide de cet accord pour la paix et pour la réconciliation au Mali.

    Cet appel concluait comme ceci :

    Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

    • Je me souviens que pendant la semaine qui a précédé la visite de Bilal AG ACHÉRIF à Bamako, la même ONU et BARKHANE avaient clairement indiqué que ces groupes signataires de l’accord étaient aussi complices et même membres des mouvements terroristes.

      À mon avis c’était leur manière de nous dire de ne pas continuer à négocier avec eux. On le sait, on ne négocie pas avec les terroristes ! Si ce n’est de cette manière, aucune organisation ou aucun pays ne nous dira de faire la guerre à une partie de nos concitoyens.

  8. Bof! Bof! C’est le train train habituel pour continuellement, ou plutôt, périodiquement nous donner de l’espoir. Sans lendemain, bien sûr! Nous sommes fatigués de cette bande d’individus qui se moquent du Peuple.

  9. Quel folklore avec Nos chefs vampires pseudo-democrates, requins, crocodiles, coyotes, loups , vautours, rapaces, anacondas et vampires. Lollllll. Je parle de ceux du pouvoir et de l’opposition aussi. Lolllll
    Ladji bourama woloni kabakoh, le cube maggi de AOK , ATT et IBK lui même. Lolll avec son parti R= REPAS . P= PRÊTS. A M= MANGER LE MALIBA .
    A OU TÈ SABALIIII, AOU YÉ A BÈ KÈ.
    Salut Soldat raté ey nfp.
    A suivre …

  10. qu”il rencontre ciel et terre, il faut qu il change, tout cela a été deja fait au temps d’ATT, j ai l impression que que le president n a rien compris, le peuple n a pas besoin de se reconciler avec tout le monde , le peuple a besoin de bien manger basta, les conciliabule soumeila et autres qui ont été desavouer ne peuvent pas dissiper les peurs de faire du mal a ce pays, vous avez creer le doute travailler pour que le doute s en aille. En plus sachez que si vous avez reussi vous n allez pas rencontrer ces gens là, le peuple ne vous a jamais demandé cela travailler enlever la bouche de famille dans le pouvoir , depasser les Boubeyes et consors prenez des jeunes pas des jeunes vieux qui sont la meme caricature que les vieux comme TERETA,IBK tu as déçu, saches que le pouvoir n est pas une loterie,le peuple a été trahi et ça se paye a la gorge, vous nous donnez l envie de vomir avec cette façon de diriger, etre gentil et genereux sont faciles le plus difficile c est d être juste et vous n avez pas été juste avec les maliens.
    VIVA Ras Y Kassin

  11. Après 3 ans de vie de Géhenne le peuple Malien doit apprendre à vivre avec une nouvelle forme de cérémonial. À part Zou toute cette bande est aussi insolvable que LADJI lui-même. Si c’est pour essayer de trouver une solution à la crise qui se propage jusqu’au centre et au Sud, quel serait l’apport de ces braves gens qui défilent ?

    Si c’est pour mieux gérer les miettes qui ont échappées à la gloutonnerie de la Famille d’abord, Zou, au moins lui a prouvé une certaine efficacité….

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