Après le pardon de Dioncounda Traoré : Les badauds persistent

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Suite à l’affaire de l’agression contre le Pr. Dioncounda Traoré, Président de la République par intérim, certains militants de la Copam avaient été interpellés par les autorités compétentes. Au nombre de ceux-ci, des responsables de mouvements de jeunes dont le Yèrè Wolo Ton qui aurait activement pris part à la marche.

Dioncounda Traoré

Souhaitée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE et tenue par des pseudos démocrates réunis au sein de la Copam, la convention a abouti à l’atteinte du symbole de la république, son excellence Dioncounda Traoré. En marquant l’histoire politique du Mali de la sorte et même celle du monde, les membres de la Copam se sont inscrits en faux avec tout ce qui est déontologie ou éthique politique. La chasse engagée par la justice est des plus normales et ne doit être entravée par de petites considérations politiciennes. Mieux, les présumés coupables bénéficiant d’immunité comme Oumar Mariko doivent recevoir des sanctions exemplaires. Comme si cette atteinte grave à la personne du président de la république  était des plus banales, les mêmes mouvements renouent avec des comportements dignes d’un autre temps. Et ils exigent non seulement la démission du président, mais aussi la libération de leurs petits copains en vacance à Bamako-coura. Quelle audace !
Même s’ils étaient moins d’une centaine de personnes à tenir le meeting au stade omnisport Modibo Keita, la semaine dernière, cette menace ne met-elle pas à l’épreuve les capacités réelles du Dr Cheik Modibo Diarra à réinstaurer l’autorité de l’Etat ?
Le Mouvement Populaire du 22 mars, Yèrè Wôlo Ton, Trop c’est Trop ont certes nié d’être impliqués de loin ou de prêt dans la tentative d’assassinat du président Dioncounda Traoré, mais les menaces qui profilent à l’horizon ne devraient pas être prises à la légère. Et doivent faire l’objet d’interpellations, car les intentions ne sont toujours pas loin de l’action. Sans quoi, l’équipe de Cheick Modibo Diarra se rendra encore responsable de futurs débordements.
En effet, depuis les évènements du lundi 21 mai, la crédibilité du PM Cheick Diarra est mise en cause pour n’avoir rien entrepris afin d’empêcher les manifestants en colère de se rendre à Koulouba. Et pourtant, à la primature il aurait pu remarquer certains manifestants brandir des gourdins et qui promettaient une bonne correction au président de la république.
Revenus à la charge après que le président ait pardonné ses agresseurs, ces mouvements affiliés à la Copam sont déterminés à nous faire revenir à la case départ au moment ou le train politique du pays semble retrouver les rails. Ils seraient prêts à fêter le 100 ème jour du coup de force à l’occasion duquel ils exigeront la libération des camarades incarcérés suite à l’affaire du 21 mai et l’annulation des poursuites engagées contre Rokia Sanogo, Younous Hamey Dicko, Oumar Mariko et Amion Guindo , tous membres très influents de la Copam.
Issa B Dembélé

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11 COMMENTAIRES

  1. Issa, tu écris très mal! Je te demanderai de retourner sur les bancs! “la convention a abouti à l’atteinte du symbole de la république, son excellence Dioncounda Traoré” “Le Mouvement Populaire du 22 mars, Yèrè Wôlo Ton, Trop c’est Trop ont certes nié d’être impliqués” patati, patata! c’est quoi ces phrases? ça ne peut pas t’écrire une phrase correcte, pourtant tous prétendent produire des pamphlets! pauvres de nous!”Dougou tigui kôrô” 😈

  2. Issa Dembélé, DEMBELE YERE WOLO, s’il te plait n’appelle plus ces gens là “YERE WOLO TON” plutôt GNAMOUGODEN TON
    Merci de considérer cela désormais.

  3. Ces irresponsables doivent repondre. J’ai l’impression que le gouvernement baisse les bras par crainte du mécontentement du CNRDRE.

    Les responsabilités à situer d’après le Ministre de la justice : Qui a commandité? Qui a executé? Qui a laissé faire?
    Tous sont connus déjà. Mais avec des militaires en civil dans le palais, CMD ne fera rien car son patron sanogo est dedans.

    Heureusement, une enquete internationale est ouverte.

    Les coupables, arretés ou pas, subiront cette malédiction toute leur vie

  4. C’est exactement comme la négociation avec les bandits armés : MNLA/MUJAO/ANCARDINE/AQMI/BOKO HARAM. Il est évident que ce n’est pas par le dialogue que vous allez convaincre un bandit armé qui entre par effraction chez vous de vous laisser en paix. Soit vous vous soumettez à sa loi, soit vous vous battez, soit vous appelez la police qui l’arrêtera. Il est possible que des années après, il se convertisse. Dans nos sociétés ancestrales sans police, les déviants étaient exilés. Mais n’en déplaise aux fantoches du CNRDRE et de CMD, vouloir dialoguer avec un bandit armé ou non, c’est l’encourager, le laisser faire.

  5. c’est l’impunité des fautes commises sous ATT qui a conduit le pays dans cette galère….si on continue dans la même voie de l’impunité le Mali et les innocentes populations désarmées vont souffrir encore…il faut arrêter ,juger et condamner tous ces criminels et leurs complices ….sinon pas de paix sans justice…..PAS DE PAIX SANS JUSTICE……

  6. Il faut arrêter tous les organisateurs de la convention qui a conduit à la tentative d’assassinat sur la personne du Président de la république.

    • Sois poli charlotte. La violence verbale et physique n’a jamais resoud un problème. Même si à la COPAM on pense le contraire.
      Que Dieu bénisse le Mali.

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