Approvisionnement énergétique du sommet : Les assurances du département

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C’est demain vendredi que débutent au centre international de conférence de Bamako, les travaux du 27ème sommet Afrique-France. A cet effet le ministère de l’Energie et de l’Eau, à pied d’œuvre, depuis des mois, a entrepris d’importantes démarches  pour assurer une fourniture optimale en  l’électricité et en eau potable. Pour ce faire, sur instruction du ministre en charge du secteur, Malick Alhousseini, le nouveau DG de la Société EDM-sa, Dramane Coulibaly, a visité les centrales thermiques de Bamako. Au sortir de ces visites, le département  rassure non seulement la population, mais aussi les plus hautes autorités de la république.

Contrairement aux rumeurs, il n’en est rien, toutes les dispositions sont prises pour anticiper et éviter les dérapages électriques, les coupures intempestives lors du déroulement de cet évènement. Pour ne citer le cadre de la relation communautaire qui lie le Mali en matière énergétique avec le Sénégal, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire. C’est dire qu’il  ya abondamment de puissances disponibles pour palier à toute  suspension de production électrique. Il y a plus de peur que de mal.

Parallèlement à ces dispositions, il  nous revient de faire le constat une certaine cabale politique dirigée contre la personne du ministre de l’Energie et de l’Eau. L’Affaire  de la société Aggreko qui menace l’EDM sa de suspendre ses fournitures en électricité pour des impayés estimés à plus de sept milliards FCFA est passée par là. De quoi s’agit-il ?

Ce qu’il faut savoir

Au fait, il s’agit d’un conflit d’intérêt et non d’une affaire civile en tant que tel. En aucun moment, il n’a été question du refus de payer les dus de la société Aggreko. Des engagements au plus haut niveau de la république ont été pris pour la régularisation de la dette. Tous ces boucans ne visent qu’à nuire au ministre afin de le désorienter de son objectif et l’empêcher d’exécuter sa politique. Le tort du ministre Malick de l’Energie et de l’Eau, est d’entreprendre des actions pour l’exploitation de nos ressources énergétiques afin de sortir l’Etat malien de location de puissance électrique. L’une des retombées importantes de cette stratégie sera l’effacement progressif de la location des centrales. Déjà, la décision a été prise pour arrêter la location de la centrale électrique de Kalabancoro qui fait  18 MW.  D’où la colère et le mécontentement  de la société Aggreko. Notre pays le Mali verse chaque année plus de 65 milliards de FCFA dans la location de puissance électrique. Trop cher pour notre économie. Ainsi dans la mise en œuvre de la politique  de sécurisation énergétique, le département  a pris des initiatives qui sont axés entre autre sur la réhabilitation des moyens propres de la société EDM-sa ; le renforcement de la capacité de production de avec la société Algérienne AMINER ; la réhabilitation de la centrale de Sirakoro (Ex SOPAM) ; l’accélération des projets structurants Majeurs tels que l’interconnexion Sikasso-Bougouni-Bamako en vue d’augmenter notre import d’énergie de la Côte d’ivoire, la construction de la centrale Albatros dans la région de Kayes, la construction centrale hydroélectrique de kénié au fil de l’eau, la boucle 225kV autour de Bamako, uo( kita)la construction de centrale hydroélectrique de Gouina etc. La réhabilitation des moyens propres de la société EDM sa permettra de récupérer des puissances importantes. Toutes fois, le concours de l’Etat est demandé pour accélérer la mise en œuvre de ces projets structurants.

Jean Goïta

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