Le lundi dernier, 04 septembre, le président IBK a bouclé sa 4ème année à la magistrature suprême du pays. Cet anniversaire a été célébré à Koulouba, au plan médiatique, par la Grande interview que le Chef de l’Etat a accordée exclusivement à l’Ortm, l’Audiovisuel public. En réponse aux questions du DG Sidiki N’Fah Konaté, c’est un président IBK humble et visiblement satisfait qui s’est prononcé sur les principales préoccupations nationales et attentes sociales depuis qu’il est à la tête du Mali : paix, insécurité, développement rural, revendications catégorielles, etc. Il a dû faire recours à des chiffres pour illustrer ce “bilan d’étape” quadriennal. Tout en reconnaissant qu’il a connu ces derniers temps la ” solitude du pouvoir “, le Président IBK a évoqué les perspectives électorales de 2018. Sans aucune motivation expliquée ou détaillée, IBK s’en remet à la volonté divine quant à sa candidature pour un second mandat. En attendant, en ce début de septembre pluvieux, l’environnement politico-médiatique est particulièrement marqué par la fin in-extremis des débats houleux sur l’initiative présidentielle de révision constitutionnelle. Des débats d’une grave intensité entre partisans de la tenue d’un référendum et les adversaires à la consultation référendaire dans le Mali aujourd’hui soumis à de rudes épreuves d’insécurité quasi-généralisée. Le projet de loi portant révision constitutionnelle a donc suscité des débats contradictoires passionnément amplifiés par les médias, tous supports confondus. Il a fallu, à la dernière minute, une déclaration télévisée tant attendue du président IBK pour annoncer sa décision de surseoir à l’organisation du référendum tant combattue. D’une manière générale, l’opinion a salué cette sage décision présidentielle. Le président IBK est revenu sur le bien-fondé de sa décision qu’il a explicitée lors de son interview bilan diffusée le lundi soir sur l’Ortm. Mais il va sans dire que les péripéties de cette “bataille communicationnelle” de révision constitutionnelle a quelque peu écorné l’image du chef de l’Etat. Tout naturellement, il revient à ses stratèges et surtout à ses collaborateurs attitrés de tout entreprendre pour redorer cette image. Telle est leur mission cardinale. Telle mission est assignée à des professionnels de médias et de communication qui animent des structures appropriées au sein de l’institution présidentielle. Koulouba, siège du sommet de l’Etat malien, a connu de tels professionnels depuis la naissance de la République Soudanaise en novembre 1958 avant la proclamation de l’indépendance de la République du Mali, le 22 septembre 1960. A l’occasion du 57ème anniversaire de cette proclamation, votre hébdo Aujourd’hui-Mali consacre son Dossier des Evénements à la présentation des principaux acteurs chargés de la communication présidentielle au Mali. Il y a lieu d’indiquer qu’ils sont une vingtaine de cadres (dont seulement une femme, Mme Sow Hawa Mariko) à occuper le très convoité poste de Conseiller de Presse-Communication de nos différents chefs d’Etat. Ils sont tous des journalistes de formation, voire des militants de la plume sauf 3 d’entre eux : les diplomates Gourdo Sow et Mohamed Askia, et le spécialiste en communication-marketing, Racine Thiam. Dossier réalisé par la Rédaction.
1-Mamadou El Bechir Gologo :
Né en 1924 à Koulikoro, il est titulaire du Diplôme de l’Ecole normale William Ponty de Dakar (1941-1944) puis de celui de l’Ecole Africaine de Médecine et de Pharmacie de Dakar (1944-1948). Il est aussitôt engagé obligatoirement dans l’Armée coloniale à Thiaroye (Sénégal) avec le grade de Sergent infirmier (1948-1949). Entretemps, en 1947-1948, il suit des cours populaires organisés par les Groupes d’Etudes Communistes à Dakar. Rentré au bercail, le Médecin Gologo est affecté successivement à Katibougou (Koulikoro), Douentza, Gourma-Rharous. Après des suspensions administratives, il s’engage en novembre 1953 au service de santé de l’Office du Niger (1950 – 1956). Dans les colons de la Zone Office du Niger, il crée des comités syndicaux et des sous-sections de l’Union Soudanaise RDA en pleine lutte pour l’indépendance. Après la formation du premier Gouvernement sous la Loi-cadre, Gologo devient le chef de Cabinet du ministre de la Santé Sominé Dolo (1957-1958). Le militantisme l’a amené dans le monde de la presse. Il fut directeur adjoint du Service de l’Information (1958-1959) avant de devenir le Haut-commissaire de l’Information (1959-1960). Le service Commissariat à l’Information est créé par Décret N°100 du 17 avril 1959 auprès de la Présidence du Conseil gouvernement de la République Soudanaise dirigée par Modibo Kéita. Ce Commissariat comprend un Haut-Commissaire à l’Information et deux Attachés à la Presse et à la Radiodiffusion. Le Commissariat à l’Information avait pour but de mieux faire connaître le Soudan et la Fédération du Mali, notamment en ce qui concerne leur vie politique, économique, sociale et culturelle. Il était aussi chargé d’une part de diffuser les informations ayant trait à la vie des autres Etats de la Communauté franco-africaine et des pays étrangers. Il devait rassembler toute la documentation nécessaire. A cet effet, il entretenait des relations permanentes avec tous ministères et services ainsi qu’avec les organismes intérieurs ou extérieurs dont les activités étaient susceptibles de l’intéresser. En plus, Radio-Soudan relevait directement du Commissariat à l’Information qui était seul habilité à lui fournir des directives concernant son activité. Il en était de même pour le contrôle technique de l’Imprimerie du Gouvernement. Avec ses attributions, le Commissariat est vite transformé en Secrétariat d’Etat à l’Information. Le Dr Gologo, qui a ainsi siégé au gouvernement de mai 1959 à septembre 1964, est titularisé ministre chargé de l’Information jusqu’au coup d’Etat du 19 novembre 1968. Parallèlement à ses fonctions ministérielles, Dr Gologo est directeur de publication de L’Essor, président de l’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom) et membre de l’Organisation internationale des journalistes, de 1961à 1968. A l’instar d’autres compagnons du président Modibo Kéïta, Dr Gologo fit la prison après le changement de régime politique. Il était détenu à Kidal de 1968 à 1971 puis de 1979 à 1983 à Nioro du Sahel suite à la diffusion d’un tract intitulé ” Autopsie d’un Congrès “, celui qui a constitué le parti unique constitutionnel Udpm. Entre les deux incarcérations, il fut directeur régional de la Santé de Bamako. Après avoir été secrétaire à la Presse du Bureau politique national de l’Us-RDA dans les années 1950-1960, le Dr Mamadou El Bechir Gologo fut l’un des artisans de la renaissance de ce Parti en 1991, à l’instauration du multipartisme. Il en était le secrétaire général puis le président d’honneur (1991-1996). Dr Gologo fut un journaliste prolixe doublé d’un écrivain talentueux, auteur de plusieurs ouvrages. Il est décédé le 21 mars 2009 à Bamako.
2-Feu Doudou Guèye :
Médecin sénégalais, militant RDA puis journaliste. Né en 1915 à Saint-Louis (Sénégal), il fréquenta l’École Normale William Ponty à Gorée, avant de passer à l’École de Médecine de Dakar d’où il sortit Médecin Africain en 1936. Durant son service militaire à Kati (près de Bamako) il est initié à la lutte contre la lèpre. Il sert ensuite successivement au Sénégal (Rufisque), en Côte d’Ivoire (Treichville), en Haute-Volta (à Bobo-Dioulasso puis à Tenkodogo où il découvre la médecine traditionnelle mossi. Après la guerre de 1939-1945, il retourne en Côte d’Ivoire pour servir à Agboville. Avec l’émergence des mouvements d’émancipation africaine, Doudou Guèye abandonne progressivement la médecine pour s’engager dans la lutte politique en s’illustrant beaucoup dans le journalisme militant. Un engagement favorisé par son ami ivoirien Félix Houphouët-Boigny (médecin comme lui). Sur l’entregent de celui-ci, Doudou Guèye est parmi les délégués sénégalais au Congrès constitutif du RDA à Bamako, en octobre 1946. Bien que n’étant pas préalablement signataire du Manifeste du RDA (de septembre 1946) qui a convoqué les assises de Bamako, M. Guèye qualifie ce texte fondateur du RDA d’une expression devenue célèbre : “le Manifeste du refus historique de soumission du nègre”. Car les parlementaires africains s’y assument et exigent une digne émancipation en “refusant le fédéralisme proposé par le mouvement républicain populaire (MRP) et l’autonomie”.
Dès son retour du Congrès de Bamako, Doudou Guèye fonde l’Union démocratique sénégalaise (UDS), section territoriale du RDA en s’associant à ses camarades des mouvements intellectuels organisés au sein des GEC (Groupes d’études communistes) et de ses amis de Cefa (Comité d’études franco-africaines). Ses activités politiques l’amènent à collaborer avec le Parti communiste français (PCF). Il en fut l’un des rédacteurs de “L’Humanité de Dimanche”. Entre 1946-1949, à Dakar, il fut Rédacteur en chef des journaux du mouvement RDA : Le Réveil, L’Action puis L’Unité Africaine. Selon lui, “il y a des moments où les faits, de simplement quantitatifs, deviennent qualitatifs : les hommes qui sont capables de les saisir sont des accoucheurs de l’Histoire”.
En 1947, le Comité de Coordination du RDA issu du congrès d’octobre 1946 est remembré : F.H-Boigny demeure président, Doudou Guèye devient l’un des deux délégués à Dakar. Au 2ème congrès à Abidjan (janvier 1949) puis au 3ème congrès interterritorial du RDA à Bamako en septembre 1957, Doudou Guèye est élu parmi les vice-présidents avec d’abord les Jean Félix Tchicaya du Gabon-Moyen Congo, Mamadou Konaté du Soudan, Ruben Um Yobé du Cameroun puis avec les Modibo Kéïta du Soudan, Sékou Touré de la Guinée et Gabriel Lisette du Tchad. Lorsque le RDA se désapparenta du PCF, l’UDS (sans Doudou Guèye en prison pour délit de presse) s’opposa au désapparentement et fut exclue du Mouvement lors de son Comité de coordination des 8-10 juillet 1955 à Conakry. Suite à cette exclusion, Doudou Guèye (sorti de prison) est chargé de créer, fin 1955, une nouvelle ” Section orthodoxe du RDA ” : c’est le MPS, Mouvement Populaire Sénégalais.
Aux premières élections territoriales (mars-avril 1957) dans le cadre de la Loi-cadre accordant une semi-autonomie des colonies françaises, Doudou Guèye est élu Conseiller territorial (Député) de Guinée puis Sénateur au Grand Conseil de l’AOF où il a dirigé la Commission permanente (1957-1958). Ce choix est dicté par Sékou Touré qui a beaucoup d’amitié et d’estime pour Doudou Guèye dont il a dit un jour : “J’ai l’intention d’utiliser davantage Doudou Guèye, vice-président du Parti, pour sortir de l’ambiance sénégalaise qui est trop chauvine.” Il s’est ainsi retrouvé sur la liste du Pdg-Rda aux dites élections.
En juillet 1959, à la création du Parti de la Fédération Africaine (PFA) à Dakar, Doudou Guèye en est désigné secrétaire administratif, soit la 4ème personnalité d’un Bureau exécutif de 13 membres comprenant, entre autres, Léopold Sedar Senghor (président), Emile Derlin Zinsou du Dahomey et Bakary Djibo du Niger (vice-présidents), Modibo Kéïta du Soudan (secrétaire général). A la création de la Fédération du Mali (liant le Sénégal et le Soudan), Doudou Guèye œuvre dans le rapprochement entre les dirigeants des deux Etats fédérés. Il est désigné vice-président de l’Assemblée Fédérale (Avril 1959- août 1960). A la veille de l’éclatement de la Fédération (19-20 aout 1960), la tension était très vive entre dirigeants soudanais et sénégalais. Partisan du camp malien, le Dr Doudou Guèye, sentant que sa maison n’est pas en sécurité, s’est vu obligé de se planquer chez un ami français (Rouyat). Après la rupture, il fait partie des éléments de la première génération de journalistes sénégalais (Doudou Guèye, Racine Kane, Mamadou Talla) qui ont rejoint Modibo Keïta. Ils sont rentrés ensemble à Bamako. Les dirigeants soudanais n’ont pas sous-estimé sa combativité pour l’émancipation de nos pays. Ainsi, presque dix jours après la proclamation de l’Indépendance de la République du Mali, le 22 septembre 1960, le président Modibo Kéïta le nomme Chargé de Mission auprès de lui dans le Cabinet de la Présidence du Gouvernement provisoire.
Au-delà des relations presse, il y joue le rôle d’un stratège politique et contribue à la rédaction des discours présidentiels. Parallèlement à ses activités à ce poste, le journaliste Doudou Guèye était engagé aux côtés du Dr Mamadou Gologo (Secrétaire d’Etat à l’Information). Membres fondateurs de l’Union nationale des Journalistes du Mali (Unajom, créée le 11 mai 1961), le ministre Gologo et Doudou Guèye en étaient respectivement le président et le secrétaire général. De là, le second devient aussi le secrétaire général de l’Union Panafricaine des Journalistes (Upaj). Doudou Guèye fit partie des concepteurs des premiers textes régissant la presse au Mali indépendant. Ces textes sont relatifs notamment au Statut du journalisme, à la Commission d’attribution de la Carte d’identité des journalistes, à la Commission de contrôle de la Presse, ainsi qu’à la création de l’Agence de presse dénommée l’Agence nationale d’information du Mali (Anim).
En juin 1963, Doudou Guèye regagne le Sénégal où il s’est quasiment retiré de la scène strictement politique pour œuvrer principalement en tant qu’homme de culture. A Dakar, il fonde, au début des années 70, l’espace culturel ” Le Relais “, un cadre d’échanges abritant de bouillonnants débats, conférences et autres séminaires animés par des sommités intellectuelles (tel que Cheick Anta Diop) et des personnalités politiques et syndicales. Il écrit notamment en 1975 ” Sur les sentiers du Temple : Ma rencontre avec Félix Houphouet-Boigny”. Il décède le 4 juin 1983 à Abidjan. Lors de la célébration du 40ème anniversaire de la naissance du RDA (à Yamoussokro, les18-25 octobre 1986), les participants au Colloque international sur l’histoire du RDA, sous l’égide du président Félix Houphouët-Boigny, ont manifesté un vibrant hommage à Doudou Guèye pour l’immense service qu’il a rendu à ce grand mouvement panafricaniste dédié à l’émancipation du continent.
3 – Feu Mamadou Talla :
Ne 22 décembre 1960, par Décision du président Modibo Kéïta, président du Gouvernement provisoire de la République du Mali, le journaliste “Mamadou Talla, ex-directeur de Radio-Mali, est placé auprès de la Présidence du Gouvernement pour servir comme Attaché de presse. [Il] s’occupera notamment de l’information écrite et parlée au niveau de la Présidence et assurera une coordination efficace entre la Présidence et le Commissariat à l’Information pour tout ce qui concerne la presse et la radio. Il veillera à ce que le Commissariat à l’Information soit régulièrement et rapidement mis au courant de toutes les activités de la Présidence et éventuellement des autres départements […] “ A compter du 1er janvier 1961, il est nommé Conseiller technique chargé de la Presse à la Présidence du Gouvernement par le Décret N°80 du 25 février 1961. Lequel Décret est complété par un autre N°325/PG-RM du 19 octobre 1961 nommant M. Talla ” Conseiller technique à la Presse et à l’Information, aux Affaires étrangères à la présidence du Gouvernement à compter du 1er janvier 1961 “. Il assume ses fonctions jusqu’à la fin de la 1ère République renversée par le coup d’Etat militaire du 19 novembre 1968.
Né le 02 janvier 1931 à Kanel (Région de Saint-Louis au Sénégal), Mamadou Talla est Instituteur de formation. Venu dans le journalisme, il est de la première promotion (1954 – 1955) du Studio Ecole de la Sorafom à la Maison Laffite à Paris. Cette école préparait la création des radios dans les colonies françaises dont Radio Soudan. Mamadou Talla est le premier directeur africain de cette Radio (1958 – 1960) en remplacement du premier directeur, le Français Jean Havanel. A l’éclatement de la Fédération du Mali, en août 1960, il fait partie du groupe des cadres sénégalais qui sont restés loyaux à Modibo Kéïta en le suivant à Bamako.
Conseiller de presse, M. Talla fut un confident du président Modibo Kéïta (1960-1968). Membre de la Commission d’Orientation du Parti, il siégea aussi au sein de la Commission de Politique Générale de l’US-RDA. A cette époque, autour du président Modibo Kéïta, il se trouvait au “premier cercle [avec] Seydou Badian Kouyaté, Madeira Kéïta, Ousmane Bâ”, selon l’Historien malien Modibo Diagouraga qui témoigne ainsi : “Mamadou Talla (…) vit dans l’intimité du chef de l’Etat qui le charge souvent de missions spéciales et secrètes. Sur le plan universitaire, il a fait une carrière exceptionnelle qui renforce sa position dans l’entourage du Président. On peut juger de l’importance des services que cet homme de gauche rend au Parti [unique au pouvoir, l’US-RDA] au poste qu’il occupe. Sans être membre du Bureau [politique National, instance dirigeante du Parti], Mamadou Talla assiste à toutes les réunions des théoriciens du Parti dans le domaine de la politique économique.”
Témoignage d’un de ses codétenus, Amadou Seydou Traoré : Talla était ” remarquable par sa vivacité d’esprit, sa finesse d’analyse et son doigté dans l’action politique […] Comme Conseiller personnel du président Modibo Kéïta, il joua d’importants rôles lors des rencontres africaines ou des conférences des Non-Alignés. Il est souvent arrivé que M. Talla soit chargé des missions spéciales auprès de nombreux chefs d’Etat d’Afrique et du Tiers-Monde.” M. Talla a partagé avec son président des moments de joie, mais aussi des instants de peine. Suite au coup d’Etat militaire du 19 novembre 1968, M. Talla est emprisonné dans les geôles de Kidal et de Intadénit. Il est libéré en 1975 et contraint par les militaires de rejoindre son pays natal. A Dakar, il va servir comme directeur de Cabinet ministériel puis chargé de cours au Cesti. Parallèlement, il est resté militant de l’US-RDA qu’il anime dans la capitale sénégalaise dans la clandestinité. A l’avènement de la démocratie pluraliste au Mali, il contribue à la renaissance de l’US-RDA et reprend ses activités politiques. Pour les élections générales de 1997, Il fut président du démembrement de la CENI dans la juridiction de l’ambassade du Mali au Sénégal couvrant la Gambie et le Cap-Vert. Suite aux consignes de boycott de l’Opposition (Coppo) depuis Bamako, il démissionne de ce poste à la veille du scrutin présidentiel controversé du 11 mai 1997. Mamadou Talla est décédé le 1er mars 2000 à Dakar. Depuis le 10 janvier 2015, sa fille Mme Diarra Racky Talla (secrétaire générale adjointe du Bureau politique national de l’UM-RDA) assume les fonctions de ministre du Travail, de la Fonction publique chargé des Relations avec les Institutions.
4 – Gourdo Sow :
Nous avons très peu d’informations sur celui qui fut, entre 1968 à 1970, Conseiller politique chargé des Affaires étrangères et de l’Information dans le Cabinet du président du Gouvernement. Ensuite, il fut secrétaire général du ministère des Affaires étrangères (1970-1971) puis Ambassadeur du Mali au Ghana de 1968 à 1979.
5 -Mme Sow Hawa Mariko :
Veuve de l’ancien Premier ministre (1993-1994) Me Abdoulaye Sékou Sow (Premier ministre d’Avril 1993 à Février 1994), Hawa Mariko est née le 4 octobre 1946 à Youwarou (Région de Mopti). Elle est avec Mme Bastide Rose Moulinier, les deux premières femmes maliennes titulaires d’un diplôme universitaire en journalisme (Option Presse écrite) en fréquentant le département Journalisme de l’Université de Dakar (1967-1968) puis le Centre international d’enseignement supérieur en journalisme de Strasbourg (France, 1968 – 1971 puis 1972 – 1973). Journaliste à l’Essor (1971 – 1972 puis 1973 – 1974), elle a occupé le poste d’Attaché de Presse avec rang de Conseillère technique à la Présidence du Gouvernement dirigé par le Colonel Moussa Traoré (Octobre 1974-Février 1977). Elle devient ensuite Conseillère Technique au ministère de l’Information et des Télécommunications, de 1977 à 1980. Les deux années suivantes, elle est Chargée de presse au Centre malien du commerce extérieur avant de servir au Projet du Cnuced pour le développement du commerce. De 1983 à 2007, elle se retrouve à la Division Contrôle des Assurances au sein de la Direction nationale du Trésor public. Reconvertie Administrateur civil en 1991, elle fait valoir ses droits à la retraite le 1er janvier 2008.
6 – Modibo Diarra :
Né le 25 juin 1950 à Bamako, il est titulaire du Diplôme supérieur de journalisme du Cesti de Dakar (option Tv, 1974). Journaliste-Rédacteur au journal parlé de Radio-Mali (1974-1976). Chef de Division des Informations à Radio Mali (1976-1977). Premier directeur général du Centre national de production cinématographique (Cnpc, 1977-1979) qui a remplacé l’ex-Service d’Information Cinématographique du Mali (Scinfoma). Parallèlement, Chroniqueur politique à Radio-Mali et dans le journal L’Essor (1980-1985). Auteur de “Les Dix ans du Comité militaire de libération nationale : 1968 – 1978”. De mi-1979 au début avril 1986, Modibo Diarra devient Attaché de presse avec rang de Conseiller technique à la Présidence de la République. Il est ensuite promu Ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Gabon et auprès de la Cedeao, de Liptako Gourma, de l’Autorité du bassin du Niger et de la BAD, de 1986 à 1991. Dix-sept ans après, il redevient ambassadeur du Mali à Cuba, de 2008 à 2013. Auparavant, il avait servi au Cnpc comme Chargé des Dossiers (1991-2002). En 2001, il participe, en RDC, à la Mission de l’ONU sur les mines antipersonnel, sous l’égide du Général ATT. Quand celui-ci se présente à l’élection présidentielle de 2002, Modibo Diarra se trouve à ses côtés dans le rôle de président de la Commission médias de son staff de campagne électorale. En décembre 2002, le journaliste de classe exceptionnelle change de corps professionnel en devenant Conseiller des Affaires étrangères. Il occupe le poste de chef du Bureau de l’information et de la presse, Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, de juillet à novembre 2003. Il est alors promu à la tête du Protocole de la République qu’il dirige jusqu’à sa nomination comme Ambassadeur à Cuba en 2008. Rentré au pays en 2014, il jouit actuellement de ses droits à la retraite.
7-Tiona Mathieu Koné :
Ne 19 avril 1986, le président Moussa Traoré nomme le journaliste Tiona Mathieu Koné Attaché de presse à la Présidence de la République en remplacement de Modibo Diarra, nommé ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire.
Né en 1954 à Lofiné (Cercle de Kadiolo – Région de Sikasso), il est détenteur du Diplôme supérieur du journalisme du Cesti de Dakar (1981, option Radio) et d’une Attestation de stage en Management de l’Institut national d’audiovisuel, INA (France, juillet 1999). Rédacteur en chef par intérim de la Radio, puis de la Télévision (1982 – 1984) et parallèlement correspondant de presse au ministère du Plan. D’avril 1986 à juin 1991 : il occupe le poste d’Attaché de presse puis Conseiller en communication à la Présidence de la République du Mali. Sur son initiative, le Service de presse est transformé en Bureau de presse en 1988. Après la chute du régime de Moussa Traoré, il passe quelques mois avec le président du Ctsp, chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, de mars 1991 au 30 juin 1991, avant de retourner à la RTM à Bozola. Il redevient journaliste affecté à la Division des Programmes, chargé de la réalisation et la présentation d’émissions audiovisuelles. De juillet 1991 à août 1993, il assure la lecture des “Avis & Communiqués” sur les ondes de Radio.-Mali. Beaucoup de ses collègues et proches ont trouvé cette situation “très dégradante” pour un ancien collaborateur d’un chef d’Etat. Il quitte l’Ortm grâce à l’ancien ministre des Affaires étrangères, Me Alioune Blondin Bèye, Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies à la Mission de l’Onu en Angola (Unavem,) pour la recherche de solution pacifique au conflit angolais. Tiona l’accompagne dans sa mission comme Assistant spécial, de septembre 1993 à février 1995.
De septembre 1995 à décembre 2000 : Coordinateur principal du Groupe Kledu, Groupe privé multimédia au Mali comprenant une radio, une imprimerie, une maison d’édition et une télévision de rediffusion de bouquets satellitaires. Sur Radio-Kledu, lui-même prend en charge de nombreuses productions dont : “Chroniques du temps qui passe” qui portent sur les questions d’actualité, lesquelles chroniques sont publiées dans L’Indépendant (1996-2002) ; “Club de la presse” première du genre lancée en juillet 1997 et regroupant les grands médias de la place (Radios et journaux) autour de grandes personnalités des secteurs public, privé ou d’institutions internationales pour débattre d’un thème majeur ; et “De vous à moi “ un entretien à bâtons rompus avec une personnalité malienne ou étrangère. Après le Groupe Kledu, Tiona Mathieu Koné intègre la Direction Générale de l’Energie du Mali (Edm-sa) où il devient successivement : directeur central Communication et Développement durable (2001 – 2005), Conseiller à la Communication auprès du DG (2005-2013), directeur de la Communication Qualité – Marketing (2013) puis directeur des Relations publiques et de la Communication, de 2014 à son départ à la retraite fin 2016. Entretemps, il fut membre du Conseil scientifique de la Faculté des sciences juridiques et économiques (Université du Mali) pour le programme de formation pour le Diplôme d’études supérieures spécialisées en journalisme (1988-1999). Ensuite, Chargé de cours de communication à l’Institut universitaire de gestion (IUG, 1998), puis Chargé de cours de gestion de l’information à la section journalisme de l’Iglam (Institut de gestion et de langues appliquées aux métiers) en 2000 et enfin Chargé de cours de communication à l’Institut Sup’ Management de Bamako (2002-2004).
8 – Sidiki N’Fah Konaté
Celui qui a été ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement (Avril 2011 – Avril 2012) est l’actuel DG de l’Ortm, fut aussi un éphémère Conseiller technique chargé de la Presse auprès du Comité de transition pour le salut du peuple, (le Ctsp) qui a été l’instance dirigeante (ayant une mission législative) du Mali après la chute du président Moussa Traoré. Présidée par le Lieutenant-colonel ATT, cette instance suprême de la gestion des affaires publiques comprenait des militaires putschistes du CRN (Conseil de réconciliation nationale) et des représentants du Mouvement Démocratique rassemblés au sein de la Coordination des associations et organisations politiques et syndicales qui ont combattu le parti unique en œuvrant pour l’instauration du pluralisme démocratique au Mali. Dans les faits, la présidence du Ctsp fonctionnait comme la Présidence de la République. Le chef de l’Etat était assisté dans ses tâches par de nombreux collaborateurs dont des Conseillers techniques. Parmi lesquels Sidiki N’Fah Konaté qui a dirigé le Bureau de communication présidentielle d’avril à septembre 1991. Né le 02 janvier 1956 à Tousséguela (Cercle de Kolondiéba – Région de Sikasso), il est détenteur d’un Doctorat de 3ème cycle en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, obtenu à l’Université de Nice (France) en soutenant en avril 1983 une Thèse sur “Les mutations communicationnelles au Mali : le cas de la presse et de la radio”. Journaliste fonctionnaire, Sidiki N’Fah Konaté a gravi tous les échelons au sein de l’audiovisuel public. De 1987 à 1991, il fut reporter, présentateur de journaux parlés et télévisés ainsi que chef du Service Reportage à la Radiodiffusion Télévision du Mali (RTM). Ensuite, il a été animateur de débats politiques et de société entre 1993 et 2002 sur le plateau de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (Ortm). Entretemps, il en est devenu directeur général adjoint (Ortm, 1993 – 1997) puis DG de 1997 à 2011. Depuis avril 2016, il est DG du nouvel Office de Radio-Télévision du Mali. Avant de revenir à Bozola, il officiait comme Conseiller en communication du président de l’Assemblée nationale (2014-2016). Il y a moins de 30 ans, Sidiki N’Fah Konaté a été Correspondant de presse du ministère des Affaires étrangères (1989 – 1991) puis Conseiller Technique chargé de l’Audiovisuel au ministère de la Communication, chargé de la libéralisation des ondes, de la création des radios privées et de la restructuration de la Radio TV d’Etat en Radio TV de service public (1991-1993). Rapporteur Général des premières Journées nationales de l’information et de la communication du Mali (décembre 1991), il a été aussi Rapporteur Général du Séminaire national sur la définition de la Politique nationale de communication pour le développement (1993). Il a assuré la présidence de la Commission Médias des grandes conférences internationales organisées au Mali (2000-2011). En mars 2015, il a présidé les travaux de l’Atelier national sur la stratégie gouvernementale au Mali. Depuis Juin 2007, Sidiki N’Fah Konaté est le président du Réseau de l’audiovisuel de l’Afrique francophone (Rapaf). Au plan politique, il milite au Rpm (le parti présidentiel) dont il est le secrétaire à la Communication de la Section de Kolondiéba et fait partie des cadres influents de la Coordination régionale de Sikasso.
9-Feu Soumana Touré :
Détenteur du Diplôme supérieur de journalisme du Cesti de Dakar (Option Radio-TV, 1982), Soumana Touré a servi pendant 5 ans comme reporter Radio-Tv puis présentateur de journal parlé à la Radiodiffusion Télévision du Mali (RTM). Après avoir servi dans les rédactions Radio et TV de la RTM, “Zou” comme l’appelaient ses confrères est l’un des rares journalistes à collaborer pendant une dizaine d’années avec trois chefs d’Etat. Sous le président Moussa Traoré, il a été nommé en 1988 Attaché de presse au Bureau de presse dirigé par Tiona Mathieu Koné. Il est resté à ce poste après le changement de régime en mars 1991. Soumana Touré a ainsi assisté le Conseiller de presse Sidiki N’Fah Konaté pendant six mois. Lorsque celui-ci est nommé fin août 1991 Conseiller technique au ministère de la Communication, “Zou” est devenu de fait le principal chargé des relations de presse du Lieutenant-colonel ATT, président du Ctsp, chef de l’Etat. Soumana Touré est aussi resté à Koulouba après les premières élections pluralistes du Mali démocratique. Le président Alpha Oumar Konaré le nomme Chargé de mission assistant de Cheick Mouctary Diarra, Conseiller en Communication et aux Relations publiques. Après dix années de présence dans le Bureau de presse à la Présidence de la République, “Zou” intègre, fin 1997, le Cabinet du ministre Modibo Sidibé aux Affaires étrangères. C’est en service à ce poste qu’il est décédé en 1999.
10-Cheick Mouctary Diarra :
Après avoir été l’un des stratèges de la campagne du candidat de l’Adema-Pasj, Alpha Oumar Konaré élu président de la République en avril-mai 1992, il a automatiquement intégré le Cabinet présidentiel en juin 1992. Il y est resté jusqu’en août 1996. A Koulouba, Cheick Mouctary Diarra a occupé le poste de Conseiller en communication en s’occupant aussi des Relations avec les autorités traditionnelles et religieuses (1992-1993) puis des Relations publiques (1993-1995). Il est ensuite promu ambassadeur du Mali au Sénégal, en Gambie et au Cap-Vert avec résidence à Dakar, du 16 Août 1995 au 31 Décembre 1997). A partir de ce moment, il fait valoir ses droits à la retraite. Il revient sur la scène publique, 17 années plus tard, grâce au président IBK qui le nomme ambassadeur du Mali en France où il réside depuis mars 2014. Né le 08 juin 1939 à Ségou, il fréquente l’UER-Journalisme de l’Université de Dakar (1965-1968). Suite à la fermeture des universités françaises consécutivement aux événements de Mai 1968, l’Université de Dakar (encore sous administration française) connait des remous et est aussi fermée. Diarra avec d’autres étudiants maliens terminalistes sont redéployés au Centre international d’enseignement supérieur en journalisme de Strasbourg pour terminer leurs études (1968 – 1969). Rentré au bercail quelques mois après le coup d’Etat militaire du 19 novembre 1968, Cheick Mouctary est nommé Rédacteur en chef de L’Essor (1970 – 1977). A la même période, il est directeur adjoint de l’Anim (l’Agence nationale d’information du Mali). Il devient par la suite le premier directeur général de l’Amap (Agence malienne de presse et de publicité, née de la fusion de l’Anim et de l’Amp -Agence malienne de publicité), de 1977 à 1990. A la Une de L’Essor, ses Billets ” Pourquoi ne pas le dire ? ” étaient signés Tiefing (c’est-à-dire l’homme noir). Il fut Conseiller Technique au ministère de l’Information (de juin 1990 à septembre 1991). Pendant sa carrière professionnelle, il dirige l’Union nationale des journalistes du Mali (Unajom). A la même période, il est le secrétaire général de l’Union des journalistes africains (Uja). Journaliste, Cheick Mouctary fut aussi un militant politique. Dirigeant influent du Parti malien du travail (PMT). D’obédience marxiste, ce parti a quasiment évolué en clandestinité quand le parti unique s’est imposé de fait pendant la Première République (1960-1968). A la chute de Modibo Kéïta, il va beaucoup s’activer en cachette dans les années 1970 contribuant progressivement à la chute du président Moussa Traoré, le 26 mars 1991. C’est dans cette clandestinité que Cheick Mouctary Diarra anime, avec d’autres intellectuels, le PMT et son organe L’Abeille devenu après Sané. De même, il est l’un des rédacteurs sous l’anonymat de Les Echos, premier journal privé (lancé le 17 mars 1989) très engagé pour l’ouverture politique. Tout en animant dans la plus grande discrétion l’opposition politique, ces intellectuels et d’autres cadres militants PMT assumaient, paradoxalement, des responsabilités dans les rouages administratifs de l’Etat. Ils appliquaient ce qu’on appelait la ” politique de l’entrisme “ dont l’objectif visé est d'” intégrer le système pour le détruire à l’intérieur “. C’est ainsi que Cheick Mouctary Diarra, directeur général de l’Amap, est désigné Rapporteur Général du Congrès constitutif du nouveau Parti-Etat, l’Udpm (Bamako, 28-31 Mars 1979). Membre fondateur de l’Adema (association politique, créée en octobre 1990), il signe avec des pseudonymes des articles dans les colonnes de L’Alternance contre des adversaires politiques. En mai 1991, il est parmi les pères fondateurs de l’Adema-Parti africain pour la solidarité et la justice, sans jamais être membre de son Comité exécutif. Actuellement dans la diplomatie, il est le Doyen des journalistes maliens encore en activité.
11-Abdoulaye Traoré :
Actuel directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), il est né à Bamako le 12 juillet 1956. Après deux années d’études en Lettres à l’Ensup de Bamako (1975-1977), Abdoulaye fréquente le Cesti de Dakar où il décroche, en 1980, le Diplôme supérieur de journalisme (Option Presse écrite). Il passe toute sa carrière journalistique au sein de l’Amap où il sert dans les différentes rédactions du Quotidien national L’Essor, du mensuel Sunjata puis de l’Agence de presse qu’il dirigera entre 1991 et 1996. A son actif, deux publications hebdomadaires ” Mali Presse Info ” (sur l’actualité régionale) et ” Mali Eco-Presse “. Lancées en 1995 par Abdoulaye Traoré, ces deux bulletins ont cessé de paraitre, fin 2016, avec la volonté de celui qui les avait fondés et qui est devenu le patron de l’Amap. Auparavant, de son poste de directeur de l’Agence de presse, Abdoulaye Traoré est promu, début 1996, Conseiller en communication du président Alpha Oumar Konaré. Il en démissionne pour ” convenances personnelles ” à moins d’un an de collaboration. Il mène ensuite des travaux de consultation pour des organismes tel que le Pnud. Auparavant, il avait été correspondant au Mali de l’Agence panafricaine Panapress, de 1983 à 1995. Parallèlement à ses activités journalistiques, il fut membre du Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat (1994-2001). En 2006, il devient correspondant à Bamako de l’Agence africaine Apa-News dont il est membre fondateur. Revenu à l’Amap, il est réaffecté à la Rédaction de L’Essor comme correcteur avant d’être directeur général suite à un appel à candidatures. Il est en poste depuis mai 2016.
12-Djibril M’Bodge
Né le 24 février 1953 à Niono (Région de Ségou), Il fut Attaché de presse à la Présidence de la République (1995-1998). Suite à la démission du Conseiller en communication Abdoulaye Traoré en 1996, Djibril M’Bodge est devenu de fait son remplaçant. Après avoir géré notamment les relations presse de Koulouba, il reprend le micro, fin avril 1999, en présentant le journal parlé à Bozola. Année à laquelle il est retourné à l’Ortm où il avait commencé sa carrière début 1979. Il est détenteur du Diplôme supérieur de journalisme (Cesti de Dakar, 1978, Option Radio-TV). Journaliste-reporter et présentateur du journal parlé à Radio Mali (1978 – 1983), il fut le premier rédacteur en chef du Journal de la Télévision (RTM, 1983) puis directeur des Infos TV (1993-1995). Auparavant, il a servi comme correspondant de RFI au Mali (1983-1985) avant d’être Correspondant à Bamako de la Radio panafricaine Africa N°1 pendant dix ans (1985-1995). S’ensuit son expérience de Chargé de presse à la Présidence de la République. Le Bureau de presse qu’il animait est transformé en Cellule de Communication à la suite d’un atelier stratégique, tenu en juillet 1996, sur le fonctionnement des services du chef de l’Etat. D. M’Bodge gère un embryon cellulaire jusqu’à son remplacement fin 1998. Il redevient journaliste à l’Ortm (1999-2003). Membre du staff de communication de la campagne du candidat ATT (Adema) à l’élection présidentielle d’avril – mai 2002, il est nommé septembre 2003 Conseiller en communication à l’Ambassade du Mali en Ethiopie. Il y reste jusqu’en 2009, année à laquelle il retourne encore à l’Ortm sans affectation précise jusqu’à son départ à la retraite le 1er janvier 2016.
13-Abdoulaye Sidibé :
Né le 18 mai 1946 à Kayes. Diplômé de l’Ecole de formation de l’Ortf (agent de Programme radio, Niveau II, Paris, 1971) puis du Cesti de Dakar (Option Radio, 1975). Il a occupé plusieurs postes de responsabilité à Radio-Mali devenu RTM en 1983 puis à l’Ortm en 1992 : chef de Section radio rurale (1976-1979), chef de Division informations (1980 – 1983), directeur général adjoint (1983-1987) et directeur général de l’Ortm, de 1993 à 1997. D’août 1999 à août 2000, il est nommé Conseiller technique à la Présidence de la République en y dirigeant la “Mission pour l’An 2000”. Par la suite, il est promu Conseiller en communication (août 2000- juillet 2002). Après Koulouba, il préside depuis 2003 le Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat, chargé notamment de régulation médiatique en période électorale. Parallèlement à ses charges à la tête de cet organe régulateur, Abdoulaye Sidibé alias “Grand Jules” pour les intimes, a dirigé des activités de communication de plusieurs structures : Premier Assistant chargé de communication du président de la Commission nationale d’organisation du Sommet Afrique – France au Mali (Mars 2004 – Mars 2006). Membre du Comité d’experts chargés de réflexion sur la consolidation du processus démocratique au Mali devenu ensuite Comité d’appui aux réformes institutionnelles puis la Mission d’appui aux réformes politiques (entre 2008 et 2012). Dans la perspective des négociations de sortie de crise politico-sécuritaire dans le Septentrion malien, Abdoulaye Sidibé a été désigné chargé de communication auprès du Haut-Représentant du chef de l’Etat pour le Dialogue inclusif inter maliens (2014-2015).
14-Seydou Sissouma :
Il est récemment rentré au bercail après six années (Septembre 2011 – Mai 2017) passées à Ouagadougou où il siégeait au titre du Mali au sein de la Commission de l’Uemoa. Il en fut le chef du Département développement Humain couvrant plusieurs domaines : Enseignement supérieur, Formation professionnelle, Santé, Protection sociale, Mutualité, Promotion de la femme, Arts et Culture. Seydou Sissouma a su les gérer grâce notamment à l’expérience de la gestion des affaires publiques qu’il a acquise auprès du président ATT dont il fut le Conseiller en communication pendant neuf ans (juillet 2002 – Juin 2011). A l’époque, il fut l’un des plus influents collaborateurs présidentiels. Et il était affectueusement appelé “Gorgui” (l’homme ou le Vieux en Wolof) ” par ATT lui-même, en raison de son long séjour (1982-2002) au Sénégal.
Né le 15 novembre 1961 à Bamako, Seydou Sissouma est détenteur du Diplôme supérieur de journalisme du Cesti (Spécialité Presse écrite, Major de la promotion 1987). Il a décroché également en 2011 le Diplôme d’Auditeur de la 11ème Promotion du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (Ceds) de Paris (Antenne de Dakar). Dans la capitale sénégalaise, “Sissouma” comme on l’appelle communément, y a passé l’essentiel de sa carrière journalistique, notamment au sein du Quotidien national Le Soleil. Il y occupe plusieurs postes entre 1988 et 2002 : Reporter aux Services Sociéte-Culture, Régions (1988 – 1990), journaliste au Service International (1990 – 1994) avant de diriger ledit Service (1994-1996), – Rédacteur en chef adjoint, chef du Service International et Internet (1996 – 2001) et Rédacteur en chef chargé des Dossiers, Cahiers spéciaux et du Multimédia au sein du Directoire des Rédactions du Groupe Le Soleil – Grafisol (Août 2001 – Juillet 2002). C’est de ce poste que le président ATT lui fait appel en reconnaissance de ses compétences et en récompense de son engagement avec d’autres cadres maliens vivant à Dakar, signataires d’un Appel invitant, le 18 juin 2000, le Général ATT à briguer le fauteuil présidentiel. Nommé Conseiller technique, Seydou Sissouma dirige la Cellule Communication devenue une structure formelle à Koulouba composée de plusieurs Chargés de mission et du personnel technique (photographes et informaticiens).
Sous la houlette de Sissouma, cette Cellule a donné plus de visibilité et de lisibilité à l’action présidentielle à travers plusieurs initiatives dont : l’animation d’un site internet, la régularisation d’une cérémonie de vœux de nouvel An de la Presse, l’institution d’une Conférence de presse annuelle (8 juin) ainsi que l’émission annuelle radio-télé “Baro”, c’est à dire un entretien à bâtons rompus entre le président ATT et des animateurs de l’audiovisuel en bamanakan. En avril 2007, Seydou Sissouma a été le chef du Quartier Général de la communication de la campagne pour la réélection du président ATT. Après avoir été inspirateur et vice-président du Club perspectives et développement (Cpd, créé en 2005), Sissouma a pris une part active dans la transformation du Mouvement citoyen en un parti politique, le Pdes précisément (né en juillet 2010) dont il figure parmi les vice-présidents. Cet engagement politique ne l’éloigne pas trop de ses partenaires de la Francophonie avec lesquels il a mené de nombreuses activités dans le domaine des TIC. Il a été notamment Rédacteur en chef du Réseau des médias francophones du Sud (Mediaf, Oct 1998 – Juillet 2002). A ce titre, il a été coordinateur de “Bamako 2000”, le journal de la Conférence sur ” Internet, les Passerelles du Développement ” (février 2000). Correspondant de “Liaison francophone” bulletin électronique de veille dans le domaine des TIC (1999-2000), Sissouma est aussi resté connecté au Sénégal où il fut membre du Groupe de consultants ayant élaboré la Stratégie nationale dans le domaine des TIC, Membre d’Internet Society et Membre de l’Observatoire sur les systèmes d’informations, les réseaux et les inforoutes au Sénégal (Osiris). Il est auteur de nombreux articles et études sur Médias et TIC en Afrique.
15-Diarra Diakité :
Si Seydou Sissouma a été le maitre d’œuvre de la modernisation de la communication présidentielle, c’est Diarra Diakité qui en a été le véritable artisan sur tout dans le volet électronique. Il a rejoint la Cellule Communication en septembre 2004 avec rang de Chargé de mission et administrateur du site de la Présidence de la République qui venait d’être créé. Le promu en avait le profil de l’emploi et la passion du métier. Né le 02 novembre 1959 à Nénédiana (Cercle de Yanfolila), il est détenteur d’une Maitrise en Histoire-Géographie (Ensup de Bamako, 1987) et d’un Duts obtenu en 1990 au Centre Inter africain d’études en radio rurale de Ouagadougou (Cierro). Au Burkina, Diarra Diakité fut Cadre Communicateur et a servi au Cesao (Centre d’études économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest) de Bobo-Dioulasso en y occupant différents postes : Communicateur, responsable de la Cellule des publications du Cesao (Mai 1998 – 0ctobre 2003). Il y a mené, entre novembre 20032 et mars 2004, des travaux de consultation (novembre – mars 2004) pour le compte du Rcs/Bf (Réseau des communications sociales au Burkina Faso), un Projet bilatéral mis en place par le Canada et le Burkina.
Avant cette expérience au Burkina Faso, Diarra Diakité avait été journaliste à la RTM puis à l’Ortm à Bozola. De juillet 1990 à juin 1995, il fut reporter d’actualité pour les rédactions Radio et TV. Entretemps il fit un bref passage (1991-1992) à l’éphémère hebdomadaire privé L’Opinion. Revenu à l’audiovisuel public, il devient présentateur du journal parlé, initiateur de l’émission hebdomadaire d’informations et de débats “Cité en Question “ sur la deuxième chaîne de l’Ortm (95.2 FM), Chargé de la “Revue de Presse hebdomadaire” (en français) à la Radio pendant cinq (5) mois, ainsi que présentateur-animateur de débats et de table-ronde à la Télévision (émissions “Droit de savoir” et “Devoir d’informer”). Producteur de programmes en langue nationale bamanan, il devient Coformateur du séminaire de recyclage des animateurs- producteurs-preneurs de son de la Radio rurale du Mali (Projet FAO-Relance de la Radio rurale du Mali) en juin-juillet 1993.
Parallèlement, il collabore au Magazine de RFI ” Questions d’Afrique et de l’Océan Indien ” (1994-1995) puis au Quotidien privé burkinabè “ Le Journal du Soir “ (1994-1997). Entretemps, il est recruté comme Spécialiste en radio rurale au Projet Mali-Fnuap en IEC-Population (Juin 1995 – décembre 1997). A la fin de ce Projet, il retourne au Burkina pour ne revenir au Mali qu’en septembre 2004 sur sollicitation de la Cellule Communication de Koulouba.
Outre l’administration du site Internet présidentiel, il est désigné Maitre des Cérémonies de la Présidence de la République. A l’instar des autres cadres de ladite Cellule, il participe à la campagne de communication du candidat ATT à l’élection présidentielle d’avril 2007 en animant le site du QG de communication et le Quotidien de campagne Le Contrat. En juillet 2011, à la nomination de Seydou Sissouma à la Commission de l’Uemoa, Diarra Diakité est promu Conseiller technique et chef de la Cellule de la Communication devenue Direction de la Communication et des Relations publiques. Après les événements de mars 2012, il est reconduit dans ses fonctions de Directeur de la Communication sous le président Dioncounda Traoré, d’avril 2012 à septembre 2013. Après l’élection du président IBK, Diarra Diakité est remplacé par Sambi Touré, mais il reste Conseiller technique chargé notamment de l’animation du site web de l’institution présidentielle. Il quitte définitivement Koulouba en octobre 2016 pour rejoindre Bruxelles où il est promu Conseiller en communication à l’Ambassade du Mali en Belgique.
16 – Sambi Touré :
Presque deux mois après son investiture à la Magistrature suprême, le président IBK nomme, le 21 octobre 2013, Sambi Touré Conseiller technique chargé de la Direction de la Communication et des Relations publiques de la Présidence de la République. C’est une récompense politique pour ce journaliste et patron du Quotidien privé Info-Matin qui défend IBK dans sa gestion partisane depuis des années. Tant en 2007 qu’en 2013, Sambi Touré a fait partie du staff de communication du porte-drapeau du Rpm à l’élection présidentielle. Militant affiché, il est désigné adjoint au secrétaire à la Communication du parti des Tisserands lors de son 4ème congrès ordinaire d’octobre 2016. Auparavant, “Sambi”, comme on l’appelle communément, avait été remercié, le 2 octobre 2014, “pour raisons d’Etat “ qui le font quitter son poste de communicateur en chef à Koulouba.
Né en 1964 à Nioro du Sahel (Région de Kayes), Sambi Touré est titulaire d’une Maitrise en Droit privé obtenue à l’Ena de Bamako en 1989. Il devient Chargé de cours de Droit dans plusieurs établissements secondaires privés (1990-1993). Il entre dans la presse comme chroniqueur pigiste traitant des questions politiques et des analyses juridiques dans l’hebdomadaire Le Républicain (début 1993). A la fin de la même année, il intègre la première équipe rédactionnelle du premier 1er Quotidien privé, Nouvel Horizon lancé par Chouaidou Traoré (Paix à son âme !). Lorsque celui-ci partait aux USA pour des études de spécialisation, il a confié la gérance du journal à celui qui fut reporter puis rédacteur en chef. Sambi assumera finalement les fonctions de directeur de publication de Nouvel Horizon de1994 à 1998.
Au retour de Chouaidou Traoré au bercail, Sambi Touré crée son propre Quotidien Info-Matin dont le numéro inaugural parait le 05 janvier 1998. En 2003, il met sur le marché un hebdo satirique, Le Canard Libéré, ne paraissant plus depuis des années. Présentement, Info-Matin est l’organe phare du Groupe de presse IM-Sarl comprenant également un réseau de stations Radio (IKA-FM) et une imprimerie. Bien que fondateur dudit Groupe, Sambi Touré n’en est plus formellement son patron en raison de son engagement dans la politique partisane. Il a piqué le virus de la politique en 1990 en adhérant au Cnid-Association puis s’est retrouvé dans plusieurs associations dont l’Adide (Diplômés sans emploi), le Club Démocratie et République avec le futur ministre Ahmed Diane Séméga, l’Assep (Editeurs de presse privée), l’Odep (Autorégulation de la presse) et le GROUPE (Patronat de la presse privée). Depuis juillet dernier, Sambi Touré est le directeur du Centre d’information gouvernementale (Cigma), un service rattaché au ministère de l’Economie numérique et de la Communication.
17-Racine Thiam :
Eliminé au 1er tour de l’élection présidentielle du 27 juillet 2013 en se classant 19ème sur 27 candidats, le président-fondateur du Parti CAP (Convergence d’Actions pour le Peuple), a appelé ses militants et sympathisants à voter IBK au second tour. Avant d’adhérer à la Convention de la Majorité présidentielle Racine Thiam a fait partie du “Collectif des jeunes Candidats”, un regroupement informel qui s’est engagé à soutenir l’action du président IBK. Celui-ci le nomme, le 19 août 2015, Conseiller technique à la tête de la Direction de la Communication et des Relations publiques de la Présidence de la République en remplacement de Sambi Touré relevé début octobre 2014. Une promotion politique pour ce jeune spécialiste en Marketing.
Né à Bamako le 24 septembre 1975, Racine Seydou Thaim est détenteur d’un DUT en Marketing Management (IUG de Bamako, 2000). Avec ce parchemin, il fait partie de l’équipe de vente de la ” Malienne de l’Automobile ” avant d’être nommé au poste de chef d’agence de Malivision (distributeur et rediffuseur d’images TV) à Ségou et à Sikasso cumulativement. Il se retrouve bien après en France où il fréquente l’Institut international de Management du Conservatoire national des arts et métiers d’Orléans. Nanti de ce diplôme, il est recruté au Cabinet Nizon Consulting à Angers comme chargé de la conception des modules de formation. Puis, de 2003 à 2006, il est chef de produit télémarketing Telog France. De retour au Mali, il est promu directeur adjoint Marketing & Communication de la Bdm-sa (fin 2006-2008). A la société de téléphonie Orange-Mali (2008-2013), il est successivement chef de la Division Communication puis directeur de la Communication et Relations extérieures. Il est aussi promoteur et PCA du Groupe ISC-BS (comprenant l’Institut supérieur de commerce – Business School et Global Initiativ Consult).
Dans la vie associative et politique, il a fait ses débuts à l’Aeem (Association des élèves et étudiants du Mali) où il a occupé les postes de secrétaire à l’Information au lycée, Secrétaire général de l’IUG puis membre du Bureau de coordination et président du présidium du congrès en 2000. En 2007, il fonde La Boussole, un “Cercle de réflexions sur pour proposer des solutions inédites aux maux de la Nation “. En 2012-2013, il fonde l’association ” Rassemblement pour les actions concrètes “ qui donnera naissance au Parti CAP. Après près de deux années de service à Koulouba, Racine Thiam démissionne, le 23 mai dernier, de son poste de conseiller présidentiel pour des raisons officiellement non avouées. On retient parmi ses initiatives, une veille permanente sur les réseaux sociaux et surtout la tenue d’une dizaine d’éditions de la conférence de presse mensuelle “Rendez-vous avec Koulouba”, organisée à la Maison de la presse courant 2016.
18-Tiégoum Boubèye Maïga :
Par le Décret présidentiel (N°2017-0562 du 3 juillet 2017, le président IBK nomme son 3ème Conseiller en communication en la personne du journaliste Tiégoum Boubèye Maïga, TBM d’une de ses signatures de presse. Il a rang de Conseiller technique occupant le fauteuil de directeur de la Communication et des Relations publiques au Secrétariat Général de la présidence de la République. Frère cadet de Soumeylou Boubèye Maïga -SBM- (ministre-secrétariat général de la Présidence de la République), Tiégoum Boubèye est né le 27 avril 1964 à Gao. Titulaire du Diplôme supérieur de journalisme (Cesti de Dakar, option Presse écrite, 1988), il fut le premier Rédacteur en chef du bimensuel Les Echos, lancé le 17 mars 1989 et dirigé par le Pr Alpha Oumar Konaré qui l’a conçu et réalisé avec d’autres camarades de luttes syndicales et politiques. Dans ce journal, TBM a écrit de nombreux articles de reportage et d’analyses politiques et a animé avec un style humoristique une chronique sociopolitique dénommée ” Méchage “. Après le Pr A.O.Konaré (devenu président de la République), le décès du Pr Abdoulaye Barry et le départ du Pr Salif Berhé, TBM est devenu le 4ème directeur de publication de Les Echos (1996 – 2000), devenu entretemps quotidien. Il sera ensuite le Coordinateur des publications (qui comprenait en plus du quotidien, la Revue culturelle Jamana et le Magazine des jeunes Grin-Grin de la Coopérative Jamana, entre 2000 et 2002.
Il devient Conseiller à la Rédaction (2002 – 2007) après avoir créé, fin 2000, son Agence de communication : Algaita. Auparavant, Tiégoum Boubèye Maïga est descendu dans l’arène politico-médiatique en qualité de : Membre de la Commission presse et communication de l’Adema-Pasj (1991-2006), Membre du staff de communication de son frère ainé SBM, candidat à la candidature de l’Adema-Pasj à la présidentielle du Mali (Décembre 2001 – janvier 2002), Membre du staff de campagne présidentielle du candidat de l’Adema-Pasj Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle de 2002. Il joue le même rôle dans l’équipe de communication de son frère SBM devenu candidat de l’Association Convergence 2007 à la présidentielle d’Avril 2007.
Entretemps, son Agence de communication édite l’hebdomadaire La Nouvelle République (lancée mi-janvier 2007) sous la direction de publication de TBM. Il quittera la direction du journal en 2013 lorsqu’il est promu chef de Cabinet du ministre Abdel Karim Konaté alias Empé. D’août 2013 à juin 2017, TBM occupe le même poste dans les différents ministères dirigés par ” Empé ” : Commerce-Industrie ; Finances ; Commerce-Industrie ; Commerce en même temps Porte-parole du Gouvernement. Après cette expérience des cabinets ministériels, Tiégoum Boubèye Maïga a entamé, début juillet dernier, une autre expérience : celle de collaborateur présidentiel en qualité de Directeur de la Communication et des Relations publiques.
Nos sources :
-Archives du Journal Officiel de la République Soudanaise et du J.O. de la République du Mali.
-Archives de L’Essor (1960-1990) et de plusieurs journaux privés maliens (1991-2017).
-Bocoum Mohamadoun Baréma : “Les hommes politiques maliens et africains”, L’Harmattan, 2010. -Campmas Pierre : “L’Union Soudanaise R.D.A : l’histoire d’un grand parti politique africain. Tome premier (1946 – 1960) “, Acct – Uniconti, Paris, 1988.
-De Benoist Joseph Roger : L’Afrique Occidentale Française de 1944 à 1960, NEA, Dakar 1982.
-Diagouraga Modibo : Modibo Kéïta. Un destin, L’Harmattan, Paris, 2005,
-Gerard Claude (Mme) : ” Les pionniers de l’indépendance”, Editions Inter-Continents, Paris, 1975.
-Keita Mamadou Konoba : “La presse écrite au Mali”, Institut Panos, Bamako, 1995.
-Konare Adam BA : “Dictionnaire des femmes célèbres du Mali “, Jamana, Bamako, 1993.
-Lewin André : ” Ahmed Sékou Touré (1922-1984). Président de la Guinée de 1958 à 1984 “, Paris. L’Harmattan, 2010.
-Paye Moussa : ‘‘La presse et le pouvoir’‘ in Momar-Coumba Diop (éd.), “ Sénégal. Trajectoires d’un État “, Codesria, Dakar, 1992.
-Perret Thierry : ” Afrique : Voyage en démocratie. Les Années Cha Cha “, L’Harmattan, Paris, 1994.
-Roche Christian : “Le Sénégal à la conquête de son indépendance : (1939-1960) : chronique de la vie politique et syndicale, de l’Empire français a? l’indépendance”, Karthala, Paris, 2001.
-Sites d’informations : Présidence de la République, SGG, Maliweb, Malijet.
-SY Ousmane : “Reconstruire l’Afrique. Vers une nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales”, Editions Charles Léopold Mayer (Paris) – Editions Jamana (Bamako) – IRG (Paris), 2009.
-Traore Amadou Seydou (Amadou Djicoroni) : ” Défense et illustration de l’action de l’Union Soudanaise RDA. 1946 – 1968 “, Editions La Ruche à livres, Bamako, 1996 ” et ” Le salaire des libérateurs du Mali, Editions La Ruche à livres, Bamako, 2008
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Beau travail de recherche, mais il allait illustrer chaque portrait avec son image correspondant
(photo)
VOUS AVEZ DONNE 2 DATES DE NAISSANCES POUR Tiona Mathieu Koné
Sidiki N’fa Konate est sans contexte les meilleur d’entre tous, et le meilleur d’entre nous.
1- Sur le fond de l´interview des 4 années de M IBK, d´abord il n´y avait rien à attendre d´un monologue entre entre M S. KONATE et M IBK, si on veut vraiment sortir du “Kucheln, Knuscheln et Küssen”!!!!!
2- Lorsque M IBK dit s’en remettre à la volonté divine quant à sa candidature pour un second mandat, c´est vraiment se moquer des Mali, parce qu´il nous ne dit pas que les Ansars de M Haidara et le HCI présidé par M Dicko sont ses dieux iconophiles…Donc il ne faut aller loin meilleurs conseillers à la communication…!!!
3- Quant à la révision constlle + médias MM IBK + KONATE doivent se poser de vraies questions de qu´ils font de cette antenne du contribuable et pourquoi malgré sa monopolisation il y a eu échec…
4- A sa majorité présidentielle il est le seul á répondre pourquoi il a été lâché par elle ou du moins demandé à cette Majorité, y compris son DG de l´ORTM, qui est aussi soi-disant professionnel de la communication, pourquoi son image du chef de l’Etat a été, pas quelque peu, mais réellement écorné par les péripéties de cette “bataille communicationnelle” de révision constitutionnelle…!!!
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