En présidant, hier, à Bamako, la 43ème session du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le premier ministre, Dr Choguel Kokala Maïga se dit intraitable ‘’sur l’unité, le caractère laïc et la forme républicaine de l’Etat du Mali ‘’.
Réputé comme un fervent opposant à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, parce qu’il reprochait à ce document signé il y a six ans à Alger d’être la source de la répartition du Mali, Choguel Kokala Maïga semble s’inscrire dans on application depuis sa nomination à la primature. Le chef de gouvernement, lors de l’ouverture de la 43e session du Comité de Suivi de l’Accord, s’est félicité de la tenue de cette session qui, selon lui, permettra aux maliens de se parler, de tracer les voies futures du Mali en paix.
« Nous avons signé cet accord sous l’égide de la communauté internationale. Pour cette raison, les dispositions de sa signature engagent le Mali à une mise en œuvre nécessaire », a admis le premier ministre, qui a instruit le gouvernement à promouvoir la vulgarisation du contenu de l’accord au niveau des formations politiques et de la société civile pour son appropriation par les populations six ans après sa signature.« J’engage le gouvernement à un meilleur partage politique de l’accord pour son appropriation tout en envisageant son réaménagement conformément à l’article 65 de cet accord », a ajouté Choguel Maïga. Les dispositions inscrites dans l’article 65 de l’accord d’Alger sont les seules qui permettent aux parties prenantes de procéder à sa relecture.
Et cette relecture de ce document qui a mis fin aux hostilités entre l’armée malienne et les groupes armés il y a six ans est largement sollicitée par les forces vives maliennes qui l’ont même formulé lors du Dialogue national inclusif. Malgré cette insistance, le coordinateur des mouvements de l’Azawad, l’un des groupe signataire de l’accord, prévenait il y a quelques jours qu’une éventuelle relecture de l’accord ouvrirait ‘’ la boîte de pandore’’ en dénonçant les avancées peu élogieuses réalisées par l’application de document d’accord.
Cette divergence de vue sur la relecture de l’accord ne semble pas dissuader le premier ministre Malien à se convaincre qu’à chaque fois que les maliens sont déterminés à se parler, ils ont trouvé toujours des issues heureuses et des solutions partagées. Il dit rester au respect strict de certaines lignes rouges à préserver, notamment ‘’l’unité nationale et l’intégrité du territoire, la forme républicaine et la laïcité de l’Etat’’. « Ces principes sont les seuls non négociables », a-t-il prévenu. Avant de poursuivre en réaffirmant la volonté des autorités de la Transition à réussir la mise en œuvre intelligente de l’Accord.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Le village de Kidal avec une population qui peut se contenir au palais de la culture ,avec un habitat construit a 98 ,64 % en banco mélangé avec des crottes de chameau .Deuxième effectif d ânes dans le monde derrière la Somalie . Capitale comique de la cma.La cma n ose pas s installé a gao ou ce mouvement est banni comme partout dans les parti utiles du nord
Outingueni 1 Juil 2021 at 12:09 ;
“… les maliens n’acceptent pas
l’accord dans son ensemble, mais la ligne rouge à ne pas franchir, tout les maliens doivent être d’accord. Il est opposé à l’application intégrale, et je pense qu’il n’a pas changé de position… ” …///…
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Tant mieux. C’est rassurant.
Vivement le Mali pour nous tous.
Merci mon grand
Tu rentres dans l’histoire
“… Réputé comme un fervent opposant à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, parce qu’il reprochait à ce document signé il y a six ans à Alger d’être la source de la répartition du Mali, Choguel Kokala Maïga semble s’inscrire dans on application depuis sa nomination à la primature…
…« Nous avons signé cet accord sous l’égide de la communauté internationale. Pour cette raison, les dispositions de sa signature engagent le Mali à une mise en œuvre nécessaire » … ” …///…
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Choguel aurait-il changé d’avis avec l’exercice du POUVOIR… ?
Ou alors, était-il mal informé sur l’ACCORD quand il était dans l’OPPOSITION… ?
Va-t-il changer d’avis sur ses propres revendications quand il était à la TÊTE du COMITÉ STRATÉGIQUE du M5-RFP… ? On peut s’en inquiéter… !
Cela voudrait-il dire qu’il suffit d’être virulent dans l’OPPOSITION quand on veut accéder au POUVOIR pour qu’on vous donne la PLACE…, et qu’une fois qu’on y est…, on fait comme les autres en s’asseyant sur ses conviction… ???
S’il a changé d’avis à propos de ses propres revendications… Gageons que les tenants de l’ancien Régime ne vont pas tarder à descendre dans la RUE pour avoir compris s’être faits flouer.
En revanche quand on dit :
‘’ … le premier ministre, qui a instruit le gouvernement à promouvoir la vulgarisation du contenu de l’accord au niveau des formations politiques et de la société civile pour son appropriation par les populations…
… .« J’engage le gouvernement à un meilleur partage politique de l’accord pour son appropriation tout en envisageant son réaménagement conformément à l’article 65 de cet accord »…
… Il dit rester au respect strict de certaines lignes rouges à préserver, notamment ‘’l’unité nationale et l’intégrité du territoire, la forme républicaine et la laïcité de l’Etat’’. « Ces principes sont les seuls non négociables »,… ‘’
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Là, il y a comme un espoir…, qui laisserait à penser qu’il n’a pas pour le moment tout lâché de ses propres revendications.
L’avenir nous le dira.
Vivement le Mali pour nous tous.
il faut bien lire, les maliens n’acceptent pas
l’accord dans son ensemble, mais la ligne rouge à ne pas franchir, tout les maliens doivent être d’accord. Il est opposé à l’application intégrale, et je pense qu’il n’a pas changé de position.
Seydou 30 Juin 2021 at 14:23
Même si tous les Maliens disposaient de la Carte NINA. Ils n’iraient pas voter en majorité. Les africains sont comme ça. Seules les dictatures savent les ” conditionner ” et les mobiliser à voter. Au Mali les POPULATIONS se mobilisaient comme un seul HOMME pour un vote quand c’était Modibo KEITA et son US-RDA qui les appelaient à aller voter. Pareil…
Les POPULATIONS se mobilisaient comme un seul HOMME pour un vote quand c’était Moussa TRAORÉ et son UDPM qui les appelaient à aller voter.
Les Maliens ne s’habituent pas à faire un choix entre plusieurs étiquettes POLITIQUES ou plusieurs PERSONALITÉS.
Inconsciemment, ils n’aiment à se dire…, préférer UNTEL par rapport à UNTEL…, au Mali nous sommes censés tous être ” PARENTS “…
Ça démontre qu’on n’a toujours pas compris ou intégré le sens du vote. Ce qui veut dire que les Intellectuels et les POLITIQUES ont encore du pain sur la planche dans la démarche de sensibilisation du PEUPLE.
Vivement le Mali pour nous tous.
Je partage votre avis. C’est par ce que nous étions unis, et cela a posé un problème aux occidentaux, ils ont compris que les partis uniques mobilisaient nos populations et nous suivions nos guide. Donc quand Modibo dit non à la France c’est toute notre communauté qui le dit. Sachant leur intérêts menacés, Mitterrand décide de conditionner l’aide à l’acceptation du multipartisme. Aux élection il y a plusieurs partis politiques. La France choisit et appuie son candidat qui gagne toujours. Il nous partage et règne. Nous avons un multipartisme sans démocratie . La dictature du parti gagnant. L chef de l’état nomme tous les présidents des institutions, a la majorité dans l’assemblée nationale. Le chef de l’état devient l’homme craint.
Les lignes rouges pont été déjà franchies par cet indigne de KOUKALANI, d’accord avec: le CNT, l’accord d’Alger, avec Assimi, que faire ce gueulard voulait seulement sa place au soleil il ne pourra rien faire, avec son mentor l’insécurité étaient leur refrain où en sommes nous aujourd’hui avec son homme de terrain faux colonel sadio Camara , Dinangourou-Farabougou , j’en passe partout c’est le KO? Que Dieu sauve le Mali
Dire que la France empeche les Fama de rentrer a Kidal.Cela fait rire et c’est pas du tout serieus, plus grave encore c’est irresponsable.
Les memes French empechent des famas d’aller liberer Farabougou et les villages entiers du pays Dogon?
A Farabougou les djihadistes qui vont a la mosquee avec les kalach sous les yeux des famas.Dans un pays serieux aucun civil n’ose prendre une arme devant les forces regulieres.C’est une declaration de guerre.
Et si les fama ne peuvent pas faire regner l’ordre dans les zones de Segou, Mopti qu’est ce qu’elles vont faire a Kidal?
On s’accroche aux elections comme un morpion à un poil du cu-uul.
Je pensais que les lignes rouges dont Choguel parle concernaient les accords d’Alger, la lutte contre les djihadistes…la liberation totale du pays.
Ils parlent des elections comme si tous les Maliens pourront voter.2/3 du territoire l’etat ne controle pas.Les Maliens qui n’ont toujours pas la carte nina et qui ne porront pas voter.
Ce sont ces elections qui vont liberer le pays?
jusque là personne n’a encore expliqué pourquoi l’armée francaise a empêché les FAMA de pénétrer à Kidal en 2013
Si les FAMA rentraient a Kidal saurait ete le meme carnage qu’avec Moussa Joseph Mara quand les rebels ont triomphe sur les FAMA avec des morts et tueries de plus de 100 prefets, sous prefets et soldats!
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