Le candidat Soumaila Cissé en compagnie de son épouse Astan Traoré a accompli son devoir citoyen dans la salle N° 25 de l’école Mamadou Guoundo Simaga de Badalabougou le dimanche 11 aout 2013. C’est dans le bureau N°15 du même centre que sa femme a voté. Juste après son vote, il a livré ses impressions aux journalistes.
Aujourd’hui, c’est l’aboutissement de cette lutte. Je suis donc animé d’un sentiment de fierté envers mon peuple”. En se souvenant de la grande mobilisation qui a caractérisé le 1er tour, il s’est dit particulièrement heureux et a souhaité le même engouement pour ce second tour. “Nous allons donc tracer ensemble un chemin d’espoir et d’espérance. Pour le Mali, nous allons tout faire pour qu’il se redresse afin qu’il retrouve sa place dans le concert des grandes nations. Notre pays mérite plus, pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop. Nous allons continuer cette lutte avec vous pour le bonheur de chacun”, a ajouté l’ancien Président de l’UEMOA pour qui le Mali a aujourd’hui plus que jamais besoin de résoudre les équations qui se posent à l’épanouissement de son peuple. Il s’agit entre autres de l’accès pour tous à l’eau potable, à la santé, à l’éducation de qualité. Pour lui, le vrai combat qui vaille est de retrouver un chemin de l’émergence pour la paix, la sérénité avec toutes les institutions disponibles. Que ce soit l’armée malienne, le gouvernement, l’Assemblée nationale autour d’une société civile très forte. “Nous ferons en sorte que ce peuple puisse retrouver sa dignité, son honneur et qu’ensemble, nous marchons vers d’autres victoires”, a expliqué M. Cissé. Concernant le respect des résultats qui seront issus des urnes, Soumaila Cissé, avec le sourire aux lèvres, a souligné clairement : “Je suis un républicain, je me suis déjà soumis au verdict des urnes bien avant aujourd’hui. Cette question se pose à ceux qui ne reconnaissent jamais leur défaite, à ceux qui croient qu’on leur a toujours volé les victoires 11 ans après. Ce n’est pas mon cas, ce ne serait jamais mon cas, je suis un républicain. Sinon, après le 1er tour, j’avais des raisons de ne pas reconnaitre les résultats, mais je l’ai toujours reconnu, parce que j’aime mon pays, j’aime la République, j’aime les Institutions de la République et j’aime le droit”, a-t-il conclu.
Alors, Soumi, comme il l’a dit ce 11 aout, n’a pas trop attendu, car le lundi 12 au soir il l’a fait. Après avoir fait le constat et permis à son mandataire de faire les dénonciations publiques, en compagnie de son épouse et de ses jumeaux, il s’est rendu chez Ibk pour lui dire ceci : “Je reconnais ma défaite. Vous êtes le nouveau président, je vous félicite et vous souhaite bonne chance et beaucoup de courage”. Ce, avant même la fin des dépouillements.
Mamadou BALLO