27EME sommet Afrique France : 38 chefs d’Etat confirmés pour 60 délégations attendues

1

Au cours d’une rencontre au ministère en charge de l’Administration territoriale, Abdoullah Coulibaly, président du Comité d’organisation du 27ème sommet Afrique-France (Cnosaf), a briefé les politiques qui s’engagent, eux, à mobiliser les Maliens pour la réussite de cet événement.

Jeudi 5 janvier 2017, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, a présidé une rencontre entre le président du Cnosaf et la classe politique. Il s’agissait pour l’organisateur en chef du sommet de sensibiliser les politiques, mais surtout de demander leur accompagnement pour la mobilisation des Maliens. « On ne peut rien faire d’important sans vous qui servez de relai auprès de la population », a-t-il appelé, soulignant par ailleurs le caractère historique de cette rencontre pour le Mali, en ce qu’elle intervient dans le sillage d’une crise douloureuse.  Partant, Abdoullah Coulibaly a invité ses interlocuteurs du jour à taire le fait partisan et à se donner la main pour la bonne tenue de ce sommet dont la réussite présage, selon lui, l’émergence d’un Mali nouveau.

Les Maliens ont, dit-il, l’occasion de prouver à la face du monde que le Mali est bien fréquentable, contrairement à certaines informations véhiculées sous d’autres cieux.

A en croire le président du Cnosaf, il est attendu 60 délégations à ce rendez-vous afro-français. Au total, 38 chefs d’Etat sont confirmés à ce jour, l’ambition des organisateurs étant d’atteindre la participation d’au moins 40 chefs d’Etat en plus des patrons d’institutions internationales telles que le FMI, la Banque mondiale, l’UA, etc.

En réponse aux récriminations et autres préoccupations des responsables politiques, le ministre Ag Erlaf a fait savoir que si le Cnosaf n’a rencontré la classe politique qu’à 10 jours du sommet, c’était pour éviter que les Maliens aient une interprétation politicienne de la chose. « Ce n’est pas parce que nous voulions vous exclure, mais la crainte que les citoyens se disent que c’est l’affaire de tel ou tel parti », a-t-il justifié. Il a ensuite invité les politiques à ne poser aucun acte durant le sommet, qui puisse ternir l’image du Mali. « Trois jours, ce n’est rien dans la vie d’un homme encore moins celle d’une nation. Mais si jamais le sommet se passait mal, cela marquera  l’histoire de notre pays. Celui qui voudra marcher de Mopti à Taoudéni peut le faire. Mais à Bamako, non ! », a-t-il indiqué.

Sur un tout autre plan, Mohamed Ag Erlaf a appelé la classe politique à faire confiance au ministre en charge de la Sécurité. «Il est suffisamment compétent pour assurer la sécurité et il a eu suffisamment de moyens pour cela », a-t-il défendu, estimant que tout ce qui se prépare dans le domaine sécuritaire ne peut pas être étalé sur la place publique.

Les réactions des leaders politiques ont été relatives notamment aux aspects assainissement et sécurité.

Bakary SOGODOGO

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Afficher une entente de facade pendant ces trois jours pour l’honneur tant galvaude du Mali (mais jamais atteint ) par IBK est compréhensible mais pas suffisant pour le bonheur des maliens encore dans le mirage.

    IBK est finalement le plus mauvais casting de l’histoire de l’électeur malien….!

Comments are closed.