Après la pluie, l’air du beau temps souffle désormais sur les Maliens qui ont pu fêter librement, pour la première fois depuis 5 ans, le 57ièmeanniversaire de l’indépendance du pays sur toute l’étendue du territoire national, y compris à Kidal, le fief de la rébellion touarègue. Le mérite revient au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita qui, à moins d’une année de la fin de son mandat, est en train de relever le défi de son engagement à faire du Mali un havre de paix et de cohésion sociale. Le Sommet Afrique-France de Bamako a brisé le mythe de la fatalité autour du Mali ; l’administration reprend pied à Kidal avec l’installation du gouverneur Ichrach ; l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 est annoncée pour octobre prochain ; et les groupes armés décident d’enterrer définitivement la hache de guerre pour donner une chance à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Toutes choses qui rendent le président IBK fier de son bilan et donne un motif de confiance aux Maliens en de meilleurs jours. Le cap est bon. Il suffit maintenant de le maintenir.
« Nous devons être fiers de la renaissance de notre pays. Il nous appartient à présent, à nous tous, d’œuvrer en conscience à redonner confiance et espérance, en plaçant le Mali au-dessus de toute autre considération ». C’est sous le signe de la renaissance que le président IBK a placé, cette année, les festivités de l’indépendance du Mali. Personne ne le croyait y arriver, il y a trois ans. Mais, il y est. Le Mali est désormais engagé sur la voie de la renaissance. Certes, le processus est lent, mais il augure un jour meilleur. « La réunion de haut niveau du G5 Sahel à laquelle nous avons invité nos pairs et nos partenaires en marge des travaux de l’Assemblée Générale des Nations Unies a salué la conduite remarquable par notre pays du processus de consolidation de notre Organisation Commune, notamment à travers l’opérationnalisation rapide de la Force Conjointe du G5 Sahel.Tous ont reconnu que le Sommet extraordinaire que nous avons tenu ici même à Bamako en juillet dernier a fortement contribué à l’émergence d’une vision partagée des défis communs et a intensifié notre mobilisation pour qu’ensemble nous trouvions une réponse collective à la hauteur de la complexité et de la gravité des menaces liées au terrorisme et à l’extrémisme. Tous ont reconnu également que nous avons su faire accepter notre outil de sécurité collective comme une composante majeure du dispositif international contre les groupes terroristes et les réseaux mafieux et qu’à ce titre nous sommes en mission du monde en terre sahélienne. Je fais ce rappel pour souligner avec force et conviction que le Mali qui fête aujourd’hui le 57ième anniversaire de son accession à la souveraineté internationale est une Nation qui s’est remise debout avec une conscience plus aigüe des efforts à accomplir, des compromis à accepter et de la vigilance à observer pour consolider davantage sa stabilité, préserver ses valeurs fondamentales et pour fédérer l’énergie de tous ses enfants afin de tirer le meilleur profit de notre formidable capacité de résilience.», a dit le président de la République dans son message à la nation du 22 septembre. Et, le chef de l’Etat ne manque pas d’arguments pour défendre son bilan qui s’appuie sur des actes concrets. « J’ai fait du retour à la paix, de la réhabilitation de la cohésion sociale, de la reconstruction de la confiance et de l’espérance ainsi que de la refondation de l’Etat les axes prioritaires de mon mandat. Il vous souviendra, à cet égard, que la Conférence d’Entente Nationale a été un des moments privilégiés de réflexion collective, de concertation approfondie sur la succession des crises que notre pays a connue et sur la meilleure manière de revitaliser notre vivre-ensemble. La Charte pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale, qui a parachevé les travaux de la Conférence d’Entente Nationale, m’a conforté dans ma foi en la Paix qui est une option stratégique à laquelle il n’y a aucune alternative crédible et pour laquelle je suis, pour ma part, prêt à toutes les concessions.Il me plaît, à cet égard, de saluer la mise en place effective à ce jour des Autorités Intérimaires et des Collèges Transitoires, deux éléments clés de l’Accord, dans les cinq régions du Nord. De même, je me réjouis de la dynamique de retour définitif de l’administration à Kidal, grâce aux efforts nationaux propres avec la facilitation de la Médiation Internationale et l’appui de la MINUSMA. Le Gouvernement du Mali, sous mon impulsion, a fait preuve d’une grande détermination à booster l’économie grâce aux investissements structurants dans le domaine de l’énergie, des infrastructures routières, de la protection de l’environnement et de l’agriculture à travers l’allocation de 15 % du budget national au développement rural. Cette performance économique, je la veux durable et inclusive. Je veux m’assurer que chaque Malienne et chaque Malien puissent en percevoir les dividendes. », indique le président IBK pour qui le défi reste la lutte contre le terrorisme. « Nous sommes en mission du monde en terre sahélienne. Je demeure convaincu que nos Forces Armées et de Sécurité sont pour nous, comme pour tout Etat, notre principal outil de préservation de la sécurité de nos concitoyens, de défense de notre territoire et de protection de la paix.C’est pourquoi je continuerai de veiller sans relâche au réarmement moral des FAMAs, au renforcement de leurs capacités opérationnelles et à l’amélioration de leurs conditions de vie. Aujourd’hui les FAMAs, pleinement mobilisées, assument avec honneur et confiance leurs missions au service de la nation. Avec la finalisation prochaine du processus de DDR, les FAMAs reconstruites deviendront plus que jamais le creuset de l’unité nationale, incarnant à la fois notre ambition et notre fierté mais aussi le symbole de la cohésion retrouvée de notre Nation, l’outil de notre autonomie d’appréciation et de décision », promet le président Ibrahim Boubacar Kéita.
Youssouf Z Kéïta