1re Edition de la rentrée économique 2017 : Le Président IBK rassure les entreprises

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Mamadou Sinsin Coulibaly à IBK: «Quel héritage vous voulez nous léguer?»
Mamadou Sinsy Coulibaly et IBK

C’est sous la coupole du Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, que le Mali a tenu sa première édition de la rentrée économique 2017.  «Le Gouvernement mettra tout en œuvre afin de permettre aux entreprises maliennes d’atteindre leurs objectifs, à concurrencer ceux de la Sous-région au grand bonheur du Peuple malien », a promis le Président de la République.

 C’était à la salle de Banquet de Koulouba, le mardi 23 mai 2017, en présence du Président du Conseil National du Patronat du Mali, Mamadou Sinsin Coulibaly, des membres du Gouvernement et des Chefs d’entreprises.

«L’Emploi et la formation professionnelle» et «la commande publique» sont les deux principales thématiques de cette première édition de la rentrée économique, dont le choix cadre parfaitement avec le projet de création de 200.000 emplois du Chef de l’Etat comme réponse au chômage, à la pauvreté et à la propagation des idéologies extrémistes.

En effet, une multitude de contraintes et mesures freinent la création d’emplois, la formation professionnelle et les entreprises nationales face aux marchés publics. Selon les explications du 1er  Vice-président du CNPM, le Conseil d’Administration, instance décisionnelle suprême, connait des limites dans sa composition et ses modalités de fonctionnement. «Le Conseil d’Administration dévient un organe de figuration destiné juste à mettre la forme à des décisions qui seraient prises à d’autres niveaux. Le Conseil d’Administration, dans sa forme actuelle, perd le plus souvent ses prérogatives au profit du Ministre de tutelle », a regretté le 1er Vice-président du CNPM.

«La taxe Emploi Jeunes» et « la taxe logements» sont aussi un frein à l’épanouissement des entreprises maliennes.

Par cette rentrée économique, les Entrepreneurs maliens entendent poser le soubassement d’une relance économique dans un environnement assaini afin de permettre aux entreprises maliennes de faire concurrence avec leurs homologues de la Sous-région, d’offrir l’occasion aux décideurs politiques et aux partenaires au développement de mener des réflexions permettant d’aboutir à des réformes majeures et indispensables pour la relance économique. Aussi, il s’agira d’engager une lutte implacable contre le chômage des jeunes par la création d’entreprises.

D’entrée de jeu, le Président du CNPM, Mamadou Sinsin Coulibaly, après avoir inscrit cette rentrée politique dans l’agenda des décideurs politiques, a fait comprendre qu’elle servira désormais d’espace d’échanges visant à mettre les questions économiques au centre des préoccupations nationales, d’autant plus que nul ne peut contester le fait que tout est lié à l’économie.

A en croire le Promoteur de Radio Klédu, Mamadou Sinsin Coulibaly, la présente rentrée économique est une opportunité pour les décideurs politiques et économiques et les partenaires au développement de mener des réflexions pour la relance économique du Mali.

La croissance économique ne pouvant être une réalité sans la paix et  la stabilité, le Président du CNPM a estimé que le secteur privé a un rôle déterminant à jouer afin que le Mali retrouve sa stabilité d’antan. «Nous restons convaincus que le secteur privé a un rôle prépondérant à jouer dans cette recherche de paix et de stabilité », a ajouté M. Sinsin Coulibaly.

Se félicitant de la tenue d’une telle rencontre, le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, dira que cette rentrée économique est un espace idéal permettant aux participants d’échanger et de formuler des recommandations pertinentes permettant de booster l’économie malienne vers l’avant. Pour cela, le Président IBK a promis que le Gouvernement mettra tout en œuvre afin de permettre aux entreprises maliennes d’atteindre leurs objectifs, à concurrencer celles de la Sous-région au grand bonheur du Peuple malien. Ainsi, a-t-il instruit au Chef du Gouvernement: «Je pense que ce qui a été dit, Monsieur le Premier Ministre, mérite que nous nous y attelions dans le meilleur délai et qu’une revue soit faite en accord-partie dans les six prochains mois».

Cyril ADOHOUN

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1 commentaire

  1. LES TRAVAILLEURS DU SECTEUR PRIVE N’ONT PAS BENEFICIE LES 20% D’AUGMENTATION DE SALAIRE ACCORDE AUX FONCTIONNAIRES ET LES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITES PUBLIQUES PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE IBK. CECI EST TRES ANORMAL UNE AUGMENTATION DE SALAIRE DOIT ETRE TOUJOURS GENERAL CAR UTULISENT TRES SOUVENT LES MEMES CONVENTIONS DEFINISSANT LES GRILLES DE SALAIRES.

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