Le Centre international de conférence de Bamako (CICB) a tenu hier, jeudi 19 décembre dernier, la 12e session de son conseil d’administration. Les travaux se sont déroulés sous la présidence du ministre de la culture, Bruno Maïga, en présence de la directrice générale de la structure, le Lieutenant Colonel Samaké Mariétou Dembélé.
Haut lieu de rencontres nationales et internationales, le CICB a été bâti grâce la coopération sino-malienne. Il a abrité d’importantes rencontres internationales comme le 23e sommet Afrique-France, le sommet sur la grippe aviaire, celui de la Cen-Sad puis de la FAO. Il a été réceptionné en 1995. Depuis, il a acquis une notoriété incontestable de par sa position stratégique et la qualité de ses prestations.
Au cours de cette 12e session, six points étaient inscrits à l’ordre du jour. A savoir la présentation du rapport d’activités du 1er janvier au 30 septembre 2013 ; le rappel des recommandations de la 11e session ; le point des rencontres abritées par le CICB ; le point des réalisations du 1er janvier au 30 septembre 2013 ; la présentation du rapport financier du 1er janvier au 30 septembre 2013 et la note technique sur la rénovation des bâtiments, enfin les difficultés, les perspectives et les suggestions.
La directrice générale des lieux dans son allocution a expliqué que la 12e session du conseil d’administration du Centre international de conférence de Bamako (CICB) intervient dans un contexte particulièrement difficile lié à la crise que traverse le pays. ” En effet, la rareté des activités et la réduction du budget de fonctionnement ont porté une atteinte sérieuse au fonctionnement normal de l’établissement. Le budget 2013 était estimé à 1 417 971 000 Fcfa. Compte tenu du recouvrement de certaines factures impayées et de l’implication personnelle du président du conseil d’administration, ce budget a été réaménagé pour passer à 1 511 674 505 Fcfa “, a-t-elle déclaré.
Évoquant les difficultés du centre, Mme Samaké Mariétou Dembele a évoqué le manque de ressource lié à la rareté des activités ; des factures impayées dues aux services publics et autres usagers. Sur le plan technique, elle a évoqué les difficultés liées aux appareils et installations techniques dépassés par le temps et qui se dégradent d’où le besoin d’être rénové, de même que les bâtiments devenus vétustes. ” Dans le relèvement quotidien des défis de qualités et de performance, le Cicb a non seulement besoin du concours de tous ses administrateurs, mais aussi des plus hautes autorités de l’Etat pour préserver ce joyau architectural “, a-t-elle indiqué.
L’occasion était bonne pour le ministre de la culture de partager avec les membres du conseil d’administration, la réflexion sur des grandes préoccupations, notamment les contraintes et défis liés à la gestion de l’après-crise.
Le ministre a expliqué que si l’exercice en cours d’achèvement se présente sous de meilleurs auspices qu’il n’a commencé, c’est le moment de préparer les prochaines échéances avec la plus grande rigueur. Avant de rappeler que malgré le contexte actuel, pour une dotation budgétaire de 1 511 674 505 Fcfa, le Cicb a réalisé 188 674 890 Fcfa sur ses ressources propres, soit un taux de réalisation de 25,76%. Quant au budget d’Etat, il a été exécuté à hauteur de 673 705 159 Fcfa, soit 88,87% de taux d’exécution.
C. NJKAM