Virtuose du kamelen n’goni, Yoro Diallo est sûrement parmi les artistes maliens qui ont apporté une touche particulière à la musique malienne. Il occupe une place de choix parmi les précurseurs de la musique « Wassoulou ». Née de Toumany Diallo et de Djénéba Diakité, au lendemain des indépendances Africaines, Marié et père de quatre enfants, Yoro Diallo, appelé affectueusement Tchècorobani, (le petit vieux), est originaire du Wassoulou, précisément de Wassada, village situé dans le cercle de Yanfolila/Région de Sikasso.
En matière de musique, Yoro, est un autodidacte, car, Il ne l’a pas hérité de la famille, ni appris de quelqu’un. Il a, dans les années 70, dérouté le n’Goni de son chemin d’instrument réservé aux chasseurs initiés, pour le porter au rang d’instrument du peuple, appelé kamelen n’goni. Il séduit le public, et se positionne dans la haute sphère de la musique malienne. Yoro parle avec générosité et sincérité et il réussit à faire du kamelen n’goni, un instrument presque incontournable dans la musique malienne et mondiale, au point d’éclipser des instruments traditionnels mythiques, comme le « Donso n’goni ».
C’est depuis sa tendre enfance, qu’il va en bon autodidacte, commencer à jouer seul de cet instrument à six cordes, autrefois appelé Samakoro. Très vite, il va le transformer en Kamélén N’goni avec six cordes. Il va développer et moderniser cet instrument grâce à un nouveau genre rythmique plein de mélodies harmonieuses. De fil en aiguille, jouant et chantant çà et là, sa réputation va dépasser les frontières, faisant ainsi de lui, le repère de toute une génération de musiciens dans tout le Wassoulou. Il devient alors un monument de la musique malienne.
Beaucoup de jeunes révélations du “Wassoulou” sont passées par son école, surtout pour apprendre le kamelen n’goni. Ce talent incontesté de la musique malienne dispose aujourd’hui d’une discographie riche de huit albums dont deux œuvres en duo avec Ténin Sidibé (sa première épouse, paix à son âme) et Samba Diallo (son frère cadet). Entre autres : en 1992, « BEMAKAN », 1993, « DOUNOUGNAN », en 1997, « DJANDJO », en 1999, les albums Djina et Walignouma, en 2002, CAN 2002, en 2004, «RETOUR », en 2007, « DOUNYA KADI » et en 2102, « AFRICA ». C’est un grand artiste qui a plusieurs cordes à son arc et dont le carquois n’est pas prêt à se vider.
Rokya Berthé
Dickodian, il n’ya pas lieu de polemiquer. Yoro est le createur du
Kamalen n’goni mais pas le n’goni. Vas te renseigner au Wassoulou.
Alatabroulaye, paix a son ame est le createur du “samakoro”.
Meme si le lievre est ton ennemi, il faut reconnaitre qu’il a de longues
oreilles. Tous ceux qui aiment la musique du Wassoulou connaissent cette
histoire entre Yoro et Alatabroulaye. Merci encore a Rokia. Il ne faut pas
oublier les autres qui hissent le Vert, Jaune et Rouge en musique.
Yoro Diallo mérite véritablement le titre de Monument de la musique malienne. Il a révolutioné le Kamalen n’goni pour en faire un genre musical universel. Bravo Rokia. Mais, ne t’arrêtes surtout pas en si bon chemin. Car, des Yoro Diallo il y en a beaucoup au Mali mais qui, malheureusement, ne bénéficient pas toujours de toute l’attention qu’ils méritent.
Attention il n’est pas le createur ni le premier symbole.le ceateur s’appel ALATABROULAYE.yoro LUI DOIT HOMMAGE car c’est grace a ce monsieur que yoro a du travail aujourd’hui artiste.JE vous informe que la popularite que ALATA BROULAYE a eu, Yoro N’A meme pas eu les 1/3 au wassoulou merci
Mais c’est YORO DIALLO qui a internationalise’ le KAMALEN N’GONI,c’est sa que notre soeur ROSE nous parle.
Franchement merci infinement ROKIA BERTHE d’avoir rendu hommage
a un homme vivant par ce que c’est rare au Mali de reconnaitre quelqu’un
avant sa mort. J’aime tellement la musique du WASSOUOU que je peux
reconnaitre le son du n’goni de YORO, feu Camara Seydou ou Beneko
Diakite. En plus par hasard ma femme vient de Wassada et de la famille que
Yoro. Mais il faut juste dire aux Wassoloke de ne pas me finir le “gesin kini”
autrement dit le gningnin kini”. Les Wassoloke le savent surtout Yoro.
😆 😆 😆 , 😉 😉 😉 😉 😉 😉 ,un grand merci à toi rokia,car j’ai presque toute sa musique,du grand YORO,sa musique il y’a n’a pas de mieux,surtout nous qui sont loin du pays,surtout j’ai bien aimée son duo avec samba DIALLO,son frére,dommage que l’ortm ne nous met pas souvent ses musique ,et ceux de ramata,tata,paix à leurs ames 😆 encore merci y BERTHE?,bon vent à toi yoro mon fils y DIALLO,rokia voulais dire en 2012,erreur de frappe za se comprend merci
je sais je rigole….
Merci ma soeur ROKIA,tout juste hier soir j’ecoutais “BE MAKAN ” de ce grand artiste YORO DIALLO,il meritait bien un prix pendant les decorations du cinquantenaire du MALI,mais helas……Longue vie YORO DIALLO.
dounia kadi en 2102 que dieu lui donne longue vie 😆 😆 😆 j,aime bien la musique du wasolo ,merci pour l,info sur ce grand monsieur de la musique Malienne.
Merci Rokia de nous avoir rappeler ce grand-artiste hors-norme…
Depuis que j’avais a peine 9 ans jusqu’à nos jour, j’écoute la musique de ce Monsieur et meme ce matin je les ai écouté avant de sortir de chez moi. ROKIA MERCI
dommage que de tels articles soient rares à lire sur les porteurs des couleurs artistiques du mali qui ont oeuvré durement pour faire avancer l’art au-delà des frontières. alors qu’on passe la journées à nous sortir du n’importe quoi sur les politiques et ses artisans…enfin voilà un hommage qui n’est ni usurpé, ni démesuré, mais un rappel mérité qui sied à la dimension de l’homme.
merci Berthé pour ce portrait!!!
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