Yah Kouyaté, griotte malienne de Ségou, est née et a grandi dans la musique, aux côtés de sa grand-mère. Elle est à cœur ouvert à Le Tjikan.
Parlant de sa carrière musicale, Yah Kouyaté, la griotte des Cité des balanzans, dira qu’elle est née et a grandi dans la musique. « J’avais des mamans et des papas ainsi que des frères et sœurs qui faisaient du djeliya », a-t-elle expliqué, avant de poursuivre : « Mon papa biologique était un fonctionnaire. Au début, il ne voulait pas que je chante. Je me cachais pour chanter ; je sortais avec ma grand-mère qui m’a élevée. Il voulait que j’aille à l’école ; à l’époque je partais à l’école franco-arabe ». Un jour, c’est l’Ortm qui est venu à Ségou pour l’un de ses enregistrements et qu’elle a été choriste. Après l’émission, le réalisateur a aimé ma voix et m’a demandé de faire un morceau. C’est quand j’ai fait ça, dès lors je ne me suis plus cacher pour chanter ». Parlant de ses tournées, elle dira qu’elle a presque visité beaucoup de pays grâce à la musique. Elle a aussi parlé d’un de ses morceaux qui parle de « réseaux sociaux » comme titre. D’après elle, le titre est d’actualité ; ça parle du comportement actuel de certaines personnes sur les réseaux sociaux, surtout sur WhatsApp, YouTube. En évoquant les satisfactions qu’elle a eues dans sa carrière musicale, elle dira : « Grâce à la musique j’ai eu beaucoup d’opportunités de voyage, j’ai pu construire, prendre les charges de mes parents, et la plus grande satisfaction j’ai eue, c’est l’opportunité de partir à la Mecque, l’un de mes rêves grâce à la musique. Elle poursuit : « Mes inspirations parlent de moi-même souvent, surtout c’est quand je suis énervée que j’arrive vite à m’inspirer ». La griotte de Ségou a aussi mis l’accent sur le comportement des griots par rapport à la médiation. Elle dira : « Vraiment actuellement, c’est nous qui sommes mal vus à cause de la mésentente entre les artistes », a-t-elle déploré, donnant un exemple que même actuellement si tu fais un concert si tu veux que ça soit remplie sauf si l’organisatrice de cet évènement est en mésentente avec un autre griot », a-t-elle ajouté. « Actuellement, le djeliya a perdu sa force. Alors qu’avant, dans notre société, ce sont les « djelis » qui faisaient la médiation s’il y avait des conflits pour arranger ça », explique-t-elle.
Parlant de ses projets, elle dira qu’elle travaille aussi avec le groupe « Somané » de son mari qui est aussi joueur de « Tamani », un instrument musical traditionnel de chez nous, dont elle est la chanteuse principale.
Elle a conclu avec ses passions : « Naturellement j’aime préparer et faire l’entretien de la maison avant d’ajouter que faire de la musique n’est pas un obstacle pour bien s’occuper de son mon foyer »
Fatoumata Fofana
Fofana muso, sortons des Castes et de la discrimination entre humains, la segregation par ascendance est contraire aux droits humains!
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