Vie des artistes Salif Kéïta chante pour la paix en Côte d’Ivoire

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Samedi 30 juillet. Palais de la culture. Il est 21h51 mn, Salif Kéïta, sous forte escorte de quelques membres de la sécurité du concert, se retire de la scène et s’engouffre dans un 4×4 stationné juste derrière le podium de la salle Anoumabo pour s’évanouir dans la pénombre. Laissant derrière lui son orchestre donner les dernières notes d’un concert qui aura permis au nombreux public, pendant près de deux heures, de chanter et danser avec leur idole.

A 19h00, lorsque la méga star malienne monte sur scène, ses nombreux fans venus l’aduler, ne manquent pas d’approuver sa présence par des applaudissements nourris. Une fois convaincu de l’adhésion du public, il lance le titre Seidou Batilé. L’accueil est favorable et le morceau repris en chœur par les inconditionnels de la musique mandingue. Juste après cette chanson, Salif Kéïta, solidaire des Ivoiriens après la grave crise post-électorale que le pays a traversée, demande une minute de silence pour rendre hommage aux nombreuses victimes. Toute la salle Anoumabo se à cet effet. Après quoi, il chantera la paix et l’amour à travers des titres comme La différence, Awa, Madame. Il enchaîne avec Ekolo, Yala, Djembé, Mandjou, etc.

Le mercure monte d’un cran, lorsque le commandant Issiaka Ouattara dit Wattao, accompagné par le ministre de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Sidiki Konaté, se retrouve sur la scène pour saluer l’artiste à sa juste valeur. Le commandant certainement touché par les chansons de l’artiste, laissent tomber quelques billets de banque à la grande joie du public. A sa suite, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara va encourager le chanteur malien.

Ce concert de la réconciliation a été l’occasion également pour les spectateurs de découvrir le savoir-faire des instrumentistes notamment les hommes de la cora, la guitare solo, du djembé.

En première partie, le public a pu apprécier la prestation de Affou Kéïta.

                                                   Issa T. Yeo

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