Vie d’artiste : Oumou Kouyaté signe son retour avec l’album « Nafoloko » ou les mille conseils pour éviter les ennuis causés par l’argent

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Installée depuis trente ans en France, Oumou Kouyaté  signe son retour sur la scène musicale avec un cinquième album intitulé  « Nafoloko » ou « Argent ». L’album est composé de 11 titres et est disponible sur le marché européen depuis novembre 2015.

Dans cette œuvre pleine de professionnalisme, Oumou Kouyaté met en exergue tous  les problèmes liés à cette chose qui s’appelle argent.  Le message est clair : l’argent fait aujourd’hui plus de mal que de bien. Il  est à l’origine de la plupart des maux  que connait  ce monde d’ici-bas. Dans cet album, Oumou Kouyaté, explique également comment l’argent brise les grandes amours et crée la haine et la mésentente  dans  les foyers et tribus. Chose  qui fait la beauté de cette œuvre, ce sont ces  bons conseils que chacun de nous doit  méditer pour éviter les ennuis causés par la monnaie.

Oumou Kouyaté a aujourd’hui la soixantaine bien murie,  c’est donc  une voix très  sage au service de la paix et de la cohésion sociale  qui nous chante « Nafoloko ». Oumou Kouyaté, faut-il le noter, est une ancienne du  balai national et  de l’ensemble instrumental du Mali. Son premier album « Kalandjoula »  date de 1982.

L’album « Nafoloko » est annoncé sur le marché malien pour les tous prochains mois.  Une cérémonie de dédicace de l’album s’est déroulée le 16 Avril au restaurant la gare à Bamako. L’évènement était organisé par la maison de production « Gaoussoudia ».  La cérémonie a été animée par des jeunes artistes qui ne sont pas encore  connus du public malien, occasion pour eux de confirmer ce talent caché en eux.

Absente à cette cérémonie, Oumou Kouyaté s’est exprimée depuis la France dans un message  vidéo où  elle a réitéré toute sa sympathie pour le peuple malien. Elle a aussi indiqué que ce 5ème album est une manière pour elle  de dire aux uns et aux autres que « Oumou Kouyaté est toujours engagée pour la cause de la culture malienne ».

Djibi Samaké

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