Votre rubrique le ‘’Coin des Artistes’’ est allé à la rencontre du chouchou des femmes du Mali. Il s’agit de Soumaïla Kanouté alias Soumissi.
Après une longue expérience au sein de groupes musicaux à Bamako, notamment dans le groupe Kita et l’orchestre «Super Damonzon» de Badialan 2, Soumaîla Kanouté a été repéré par un orchestre d’un pays voisin, à savoir le Burkina Faso. Il n’a pas hésité de plier bagages pour rallier le pays des hommes intègres où, dès son arrivée, il a laissé exploser son talent. En effet, au Burkina Faso, il a évolué dans pas mal de groupes pour gagner très vite l’affection des mélomanes.
A retenir que le talentueux Soumaïla Kanouté n’a pas eu un parcours facile, compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées au cours de son enfance et qui font qu’étant jeune, il a été traité de tous les noms d’oiseaux par ses détracteurs. Certains l’accusaient d’être un délinquant. D’autres le traitaient de vaurien et parfois même des gens lui disaient de changer de métier. Mais comme on a coutume de le dire, «c’est dans l’épreuve que l’on découvre ses vraies amis». Pour illustrer cet adage, nombreux ont été ceux qui, en refusant de hurler avec les loups, l’encourageaient à persévérer pour ne pas donner raison à ses détracteurs.
Soumaïla Kanouté a passé douze bonnes années au pays des hommes intègres, avant de signer son retour au pays natal, le Mali. Pour ne plus abuser de la patience de ses fans du Mali, qui le suivaient de très près, appréciant son style et son élégance sur scène, Soumissi a répondu à leurs attentes en sortant, courant 2003, son premier album intitulé «Malô kini Najima». Le deuxième album, intitulé «toullonkè» est venu en 2010 pour confirmer le talent du jeune Soumissi. En 2012, il a sorti un opus «Bi Mogoya».
La particularité de Soumissi est que toutes ses compositions sont faites sur la base de la tradition mandingue. Dans ses chansons, il parle généralement du respect mutuel, de l’entente et l’entraide. Selon lui, il n’y a pas d’évolution possible sans ces choses-là.
Notons que notre artiste de la semaine est un véritable défenseur des droits des artistes car il se montre très agressif quant à la piraterie qu’il trouve néfaste pour la carrière des artistes. «La piraterie tue les artistes et que la meilleure manière de la combattre est le refus d’achat des œuvres piratées pour que les artistes puissent vivre», estime-t-il.
Il faut retenir que Soumissi a également une très grande popularité dans le domaine des «sumu» organisés à l’occasion des cérémonies de baptême, de mariage, etc. Il anime aussi des soirées avec son orchestre au grand complet, pour faire plaisir à ceux qui aiment se distraire la nuit et il faut se déplacer pour l’écouter afin de comprendre qu’il a vraiment du métier. Nous lui souhaitons bon vent et beaucoup de courage.
Seydou Oumar N’DIAYE
Fatoumata Diarra dite Matta
Bientôt son album dans les bacs
Dans le cadre de sa promotion dans le monde de la musique malienne et internationale, Fatoumata Diarra dite Matta, une jeune artiste musicienne, repérée par M.SAM, son Manager, a animée un diner gala le vendredi 1 février 2013 à la résidence de Mme Inny sise à l’Hippodrome II.
L’objectif de cette soirée, était de présenter cette jeune et talentueuse artiste musicienne, aux partenaires de son Manager. C’est alors aux environs de 20h que la soirée a débuté avec la présentation de l’artiste à un public très émerveillé de voir Matta sur scène.
Sous les ovations de l’assistance, notre jeune artiste, Matta, habillée en robe blanche, est apparue sur la scène, accompagnée de son orchestre au grand complet. Tout cela sous l’œil vigilant du maestro Toumani Diabaté qui a décidé, tout comme la diva du Wassoulou, Oumou Sangaré, de suivre et d’accompagner cette jeune artiste talentueuse. A l’entame de la soirée, l’assistance a savouré plus d’une dizaine de morceaux de l’artiste, tel que ‘’Fanta Falla’’ (orphelin), une chanson à travers laquelle elle incite l’Etat et ses partenaires à venir en aide aux orphelins et dénonce la mauvaise prise en charge des aides ménagères dans certains de nos foyers.
Dans ‘’Kèlè magni’’ (la guerre n’est pas bonne), cet autre morceau qu’elle a interprété, l’artiste chante pour la paix, indispensable pour la croissance et l’épanouissement de notre continent. Aussi, elle interpelle les leaders politiques de l’Afrique et du monde à mettre fin aux conflits qui n’apportent que désolation à nos pays. Elle met surtout l’accent sur la situation des enfants et des femmes en temps de guerre.
Ce qu’il faut retenir de la jeune Matta, c’est qu’elle a une parfaite maitrise de scène, une voie suave et sait faire tenir le publique tout au long d’un concert. Pour agrémenter la soirée, l’assistance a eu droit à une prestation symbolique de la part du maître de la kora, Toumani Diabaté, qui a interprété l’hymne national pour montrer que le Mali est un et indivisible.
A la fin de la soirée, nous avons approché Yolane, une des bonnes volontés qui ont jugé nécessaire d’accompagner Matta pour sa promotion. Pour mieux l’encadrer, nous a-t-elle confié, nous avons décidé de confier Matta à deux grandes figures de la musique malienne, en l’occurrence, Toumani Diabaté et Oumou Sangaré. Faut-il rappeler que Matta a eu l’honneur et le privilège d’ouvrir le bal lors de la soirée Gala qu’Oumou Sangaré a organisée à son hôtel dans le cadre des festivités du 31 décembre.
Pour finir, la dame nous a fait savoir que bientôt, l’album de l’artiste sera dans les bacs. Nous aurons le plaisir de parler davantage de cette jeune artiste dans nos prochaines éditions.
Seydou Oumar N’DIAYE
Rectificatif monsieur le journaliste, soumaïla kanouté est peut être le chouchou de certaines femmes du Mali mais pas des femmes du Mali. Moi personnellement je ne l’apprécie pas.
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