Sianna Dwayna est une rappeuse française d’origine malienne. Elle a commencé à se faire connaître dans le milieu du rap en 2013. À peine âgée de 20 ans, elle est d’ores et déjà considérée comme l’une des stars montantes du rap dans le showbiz international.
Née à Bamako le 17 avril 1995, Sianna Dwayna (de son vrai prénom Anaïs) est une artiste de la scène rap qui a grandi en province, précisément à Beauvais (une commune française située dans le Département de l’Oise, dont elle est la préfecture, et la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie). Sianna a récemment signé un contrat d’édition chez Warner Chappell, et faisait partie du groupe Crack House. C’est une jeune rappeuse, compositrice et danseuse qui a déjà collaboré avec Hollysiz et partagé la scène avec de grosses pointures du milieu hip-hop, en compagnie de son groupe Crack House, Orelsan, Sefyu, La Fouine…
En mai 2013, après avoir assisté au concert de la Sexion D’Assaut à Beauvais et encouragée par son collègue Soldat Baab, Sianna demande un Freestyle vidéo à l’une des toutes dernières recrues du Wati-B, la chanteuse Lynda Sherazade. Après avoir freestylé, le manager de Lynda lui propose de la mettre en contact avec l’un de ses amis producteurs et dénicheurs de talents, l’ancien rappeur Seven (Fababy, Soraya Hama, Abis, Jehnia…). Après avoir écouté et validé certains couplets de Sianna, le producteur lui propose de faire une séance d’essai de 3 jours plus tard dans un grand studio parisien. C’est alors que naquit le titre «Passe-moi la télécommande».
Après cet essai concluant, Seven décide de s’occuper de Sianna avec son ami réalisateur et ingénieur du son, Mohand (chez Warner Chappell). Et en juillet 2013, la jeune artiste signe son premier contrat avec Warner Chappell, avec comme producteurs Mohand et Seven. Plusieurs artistes comme Mac Tyer, Lynda Sherazade, Dinos, H Magnum, Sofiane, Niro, Black Kent et d’autres ont exprimé leur soutien pour Sianna après avoir entendu en exclusivité certaines de ses compositions.
En septembre 2013, Sianna sort le clip «Passe-Moi La Télécommande» sur Booska-P, Générations et d’autres sites du Hip-hop français. Quelques semaines après, c’est le morceau «Kick Off» (Démarrer) qui est demandé par Pascal Cefran pour passer en exclusivité dans l’émission radio «Parlez-vous Cefran ?» sur Générations 88.2. Et en décembre 2013, c’est Canal Street qui demande à sortir en exclusivité le clip «Sianna», sponsorisé par Wize & Ope (partenaire du rappeur américain, Lil Wayne).
Comme on le voit, 2013 a été véritablement l’année où cette talentueuse rappeuse a réellement pris son envol. Une année où elle avait finalement mis ses études entre parenthèses, tout comme sa carrière d’athlète, après avoir usé ses pointes pendant 12 ans dans des compétitions d’heptathlon et de 100 mètres haies. Son choix est fait : la musique ! Les studios et les scènes pour se forger un avenir prestigieux.
Réputée dans son genre freestyle comme «SiannAllemagne» qui cartonne maintenant, Sianna s’est progressivement imposée avec un style atypique. En 2014, elle avait offert à ses fans sur You tube un tour du monde en freestyle. Et en 2015, elle a confirmé ses progrès et sa notoriété naissante par un mini-album de huit titres, «Sianna». Pour les critiques, les titres de cet opus brillent par la maîtrise de la rime et de l’énergie. «Sianna excelle dans l’exercice et le prouve à plusieurs reprises», a déclaré un confrère français.
Avec la fougue de la jeunesse, elle s’amuse avec une aisance confondante sur «Prévenez-les», réussit une prestation de haute voltige aux côtés de Mac Tyer, rappeur iconique du 93, sur «Appel manqué». Sur «Siannarabica», ce talent prometteur fait «voyager ses rimes et ses notes orientales boostées par des basses puissantes». Et sa musique est de plus en plus engagée.
En effet, inspirée par Lauryn Hill, Beyoncé (pour la maîtrise de son art comme de sa carrière) et Missy Elliott, elle n’hésite pas non plus à citer Nelson Mandela, ou tout simplement son père pour parler de ses modèles d’éducation, de positivité, de respect et de tolérance. Consciente qu’elle est de plus en plus une référence pour ses camarades d’âge et ses fans, elle prône la positivité et la confiance en soi.
Progressivement, la native de Bamako passe de son statut de «rappeuse prodige» à «artiste complète» en faisant parler son sens du refrain. Sianna le prouve sur le mélancolique «Incomprise». Quant au titre «Je reste quand-même», il lui permet d’explorer «des univers sonores plus mélodiques». Et les critiques trouvent que ses capacités vocales sont très séduisantes, tandis que sur «Quoiqu’il en soit», «Sianna» clôture son mini-album du même nom et sonne comme un rappel ultime de sa passion pour le rap, «une enfant du hip-hop et fière de l’être».
Pour les observateurs du Hip-hop français, «Sianna marque l’éclosion d’un talent singulier, décomplexé, en phase avec sa génération et son époque ; l’émergence d’une voix unique, immédiatement identifiable et donc inoubliable». Une valeur sûre à suivre !
ALPHALY