Artiste, chanteur, compositeur, le jeune Aliya Coulibaly, qui fait merveilleusement son chemin sur la scène musicale malienne est le seul artiste dans une famille noble. Amoureux de la musique depuis l’âge de 8 ans, ce jeune artiste est né en France, mais d’origine malienne, précisément de Kayes (Diagounou, djakadromé). Marié depuis un an, il est aujourd’hui le père d’un enfant.
« Depuis l’âge de 8 ans, j’ai aimé la musique. J’animais les diners de mariage depuis tout petit à l’âge de 12 ans. Je suis le seul chanteur dans notre famille. Ni de côté maternel encore moins paternel. Dans ma famille aucun membre n’a accepté que je chante », explique-t-il, l’air souriant. Avant de poursuivre que cela à beaucoup jouer sur lui. « Je n’ai reçu aucune aide venant de ma famille car tout le monde s’est imposé. Mais malgré tout je me suis battu, et je me suis mis en tête que peut être c’est mon destin. Nul ne peut échapper à son destin. Donc je dois le suivre. Dés lors j’ai commencé à me débrouiller tout seul », confie-t-il. Avant de rappeler qu’il s’est beaucoup débrouillé seul, avec souvent des sentiments de découragement. Et d’affirmer : « Mais on dirait qu’une voix au fond de moi me disais de continuer. J’ai fais l’école primaire puis l’école coranique, mais j’ai fini par abandonner les études pour me consacrer à la musique ». explique le jeune artiste Aliya.
Fils de Bakary Coulibaly et de Ramata Keita qui est une Guinéenne, Aliya Coulibaly a crée son propre musical groupe en 2003. Pour ensuite mettre sur le marché son premier album en 2004, intitulé ‘’Samedi’’. Avec lequel il sera découvert par les mélomanes maliens. « Présentement j’ai 4 albums au marché le 5ème est en cours mais n’est pas encore sorti » renseigne Aliya. Qui soutient avoir chanté avec beaucoup d’artistes maliens tels que : konkako Sata, Chaka Koné, Yoro Diallo… et d’autres. Malgré sa jeune carrière, il se glorifie de son trophée emporté à un festival en Angola en 2004.
« Avant que mes parents acceptent que je mène une carrière musicale m’a pris beaucoup de temps, mais maintenant ils ont compris que c’est mon destin. Pour eux personne n’a chanté dans notre race. Ils me répliquaient à chaque fois que nous sommes issus d’une famille noble », affirme l’artiste.
Par rapport à la ressemblance de sa musique avec celle d’une autre cantatrice, Rokia Koné, Aliya Koné n’en fait pas une source de concurrence. Mais plutôt une bonne chose pour la culture malienne.
« Ma relation avec Rokia Koné est très bonne. En plus d’être mon élève, elle est ma sœur. Je l’ai encadrée durant un certain temps. Notre mésentente était due à un album que nous avions fait ensemble, intitulé ‘’Yafagnini’’. Elle s’est précipitée pour faire sortir l’album quand j’étais en voyage. Mais maintenant elle a reconnu son tort et elle s’est expliquée et s’excusée auprès de moi » rappelle Aliya Coulibaly. Pour lui, les artistes maliens ne se soutiennent pas comme il le faut.
«Il faut que nous nous unissons pour pouvoir atteindre ce que nous voulons. Surtout nous les jeunes artistes, nous devrions imiter nos ainés artistes. Mais on ne le fait pas, or c’est nous qui devrions être l’exemple pour nos fans. Car, eux aussi nous imitent. Si on a des bons comportements eux aussi en auront dans le cas contraire ça sera une chute », a-t-il laissé entendre. Pas de critiques, ni d’insultes envers son prochain artiste car ceci joue énormément sur la qualité de la musique et non seulement sur notre culture, estime Aliya.
«Notre pays est en paix aujourd’hui sinon il y a des jours qui sont passés les artistes étaient dans des difficultés énormes, mais maintenant ça va. Tout le monde est égal et personne ne diffère personne » se réjouit le jeune artiste. Qui a comme projet d’avenir de venir en aide aux personnes démunies. Mais en attendant, Aliya Coulibaly a tenu à exprimer son coup de cœur contre la piraterie. « La musique est très difficile pour que quelqu’un qui n’a fourni aucun effort s’en sert. Il faut aussi que le gouvernement prend en compte l’affaire de piratage, sinon cela nuit beaucoup aux artistes. C’est un phénomène qui joue énormément sur nous » a conclu le jeune artiste, Aliya Coulibaly.
Aoua Traoré
JE T.AIME A MOURRIR ALIYA PREND MOI COMME DEUXIEME EPOUSE STP LOL
jolie discour j’aime sa
😆 😆 😆 😆 😆
Dans la lumière légère…
Une sensation
douce et pleine
de poésie retourne
dans le coeur
et dans l'aube
d'un sentier:
c'est le chant
des étoiles,
le souffle des
mémoires qui
rappelle la
douceur.
Francesco Sinibaldi
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