La salle théâtre Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture était pleine à craquer le samedi 10 février passé, à la faveur de la première Assemblée générale du Comité sportif, éducatif et culturel de la jeunesse Amadou Toumani Touré (CSJ-ATT). Il y avait aussi de l”animation au programme, avec Nafi Diabaté dite Marimar, la charmante griotte et Sadio Sibibé, aussi surnommée "l”artiste du Mouvement Citoyen " car elle est de toutes les manifestations des amis d”ATT.
L”assemblée a débuté par la prestation de la dernière cité qui a chauffé la salle avec des mouvements sur scène qui n”ont laissé personne indifférent. C”est dans cette ambiance surchauffée que la charmante Nafi Diabaté a fait son entrée, avec hommage à Aguibou Bah, Madame Bah Mabo Touré et Mme Keïta Fanta Touré, venue soutenir sa cadette Mabo. C”est ensuite qu”elle a exécuté son titre phare "Konadiya" en mouvement d”ensemble avec le public. Puis elle démarra un "Soli yo " en voyant l”un de ses Jatigi dans la salle, en la personne de Tidiane Niang, un milliardaire malien résidant au Gabon.
Devant la persistance de l”artiste de Ségou, celui-ci a été obligé d”esquisser des pas de danse et, en bon milliardaire, de distribuer les billets de banque. Après les travaux de l”assemblée générale ont continué avec les délégués venus des régions du Mali, de l”extérieur comme la France, Togo, Afrique du Sud, Gabon et de la Côté d”Ivoire. Le CSJ ATT s”est doté d”un nouveau bureau exécutif de 27 membres, avec à sa tête Aguibou Bah, comme présidente d”honneur Mme Bah Mabo Touré et Mohamed Saïdou Sene qui reste à son poste de Secrétaire général.
La clôture a, elle aussi, débuté par une animation musicale avec Alou Sangaré et Mariètou Diabaté. S”adressant aux participants, Aguibou Bah demandera à la jeunesse de participer pleinement aux scrutins à venir "en allant d”abord retirer les cartes d”électeurs, condition sine qua non pour assurer une belle victoire à notre candidat et rehausser le niveau du taux de participation électorale au Mali. Plus question pour nous d”y assister en simples spectateurs et de laisser les autres décider à la place de la jeunesse ".
K. TRAORE
“