Parcours réussi : Modibo Fofana dit Sarafo, un artiste qui prône la liberté

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Rien ne le prédestinait  à entreprendre une carrière dans le domaine de la musique hormis son obstination pour la pratique. Modibo Fofana communément appelé Sarafo est un pur produit issu de l’école franco arabe. Le jeune artiste a atterrit dans la sphère musicale animé par la passion débordante

 

Né à Bamako au cœur du quartier de l’Hippodrome en commun II, durant son enfance il fréquente l’école franco-arabe dans la ville de Bamako. A l’âge de 11 ans Modibo Fofana ira approfondir le savoir coranique auprès de son maitre Sada Touré dans la ville de Segou. Au pays des balanzas, il fut contaminé par le virus de la musique. Chaque jour au retour de l’école, il s’autorisait de prendre une pause pour contempler le groupe mythique régional : le Super Biton en séance de répétition. Un jour, la curiosité le pousse à pénétrer dans l’aire de jeu des artistes. Peu à peu il est passionné par la musique et commence à côtoyer les artistes de renommée dont feu Karamoko Niang, feu Ibrahima Dionmana dit Barbu et Cubain. Cette relation de confiance le mena à apprendre à jouer la calebasse dans la cours

C’est alors que Karamoko Niang lui conseilla de faire le pas dans la sphère de la musique. Petit à petit il apprit à jouer à la calebasse. Il arriva à Bamako avec un bagage musical et intègre le groupe Babemba dirigé par Soumaila Coulibaly. Ce dernier lui appris à manier divers instruments de musiques traditionnelles dont le djembé et la kora pendant deux longues années.

Au retour à Bamako il cesse de fréquenter les lieux phares dédiés à la musique dans le but de se perfectionner. Il rencontre son mentor Barbu alors professeur de musique à l’institut national des arts de Bamako qui à son tour lui enseigne le maniement du bolon. Ces expériences éveillèrent en lui la nécessité d’aller loin et de faire carrière dans le domaine musical.

Dès lors il commence à intégrer les rangs du super Diata Band, puis le Badema national et enfin le Dankou. Ce fut l’occasion pour l’artiste de multiplier les amitiés avec les jeunes artistes talentueux de la place à l’image de Raf, Lassina Coulibaly dit King Massassi, Tassouma woyo. En 2013, il décide de créer le groupe Kandia avec lequel il fraye son chemin et participe à divers festival ici et ailleurs. Le dernier en date s’est déroulé en Belgique. Ses artistes préférés restent les grands talents et les plus belles voix du Mali dont : Salif Keita, Ali Farka Touré, Bassekou Kouyaté, Toumani Diabaté, feu Mangala Camara… Le jeune reste déterminé pour réussir dans l’expression musicale.  Après tout il assume pleinement son choix.

AES

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