Papa Ouane, l'un des initiateurs de la Case Sanga : Nous n’avons reçu que de très bons candidats

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Un mois déjà que la troisième édition de l’émission de la téléréalité, l’une des meilleures émissions de la Chaîne du continent ”Africable” Case Sanga, a débuté dans une très bonne ambiance. Malgré l’élimination de trois candidats, le public show qui se tient désormais tous les samedis, connait de plus en plus d’engouement. Tout se déroule bien comme prévu. Papa Ouane, l’un des initiateurs du concept,  dans un entretien qu’il  a bien voulu nous accorder nous parle du déroulement de l’événement, des innovations apportées à cette édition, des candidats et du partenariat entre la Case et les lycées de Bamako. 

Bamako Hebdo : Cela fait un mois que l’émission de téléréalité a débuté. Comment se passe son déroulement ?

Papa Ouane: Dieu merci tout se passe bien comme prévu. Comme vous le savez, cette année nous avons décidé d’apporter de nombreuses innovations de taille à travers le déroulement de Case Sanga. Déjà nous avons changé le nom du prime qui est devenu le public show, de nomination à la désignation des maillons faibles. Donc à chaque étape de la Case, il y a des maillons faibles et des maillons forts. Parmi les maillons, il y a aussi le roi ou la reine de la Case, c’est-à-dire celui ou celle qui comptabilise  la meilleure note de la semaine voire le premier de la Case. Le système de nomination a carrément changé. Chaque semaine, quatre sont nominés. Et ce sont les téléspectateurs qui les départagent en participant au vote y compris aussi le choix des candidats entre eux et le jury.

Pourquoi tant de changements par rapport aux précédentes émissions ?

Ces changements s’expliquent pour la simple raison par le fait que nous voulons évoluer dans l’organisation de ce grand événement. C’est une manière d’apporter des changements afin d’éviter la monotonie avec la volonté de faire plaisir aux fans de l’émission. Cette année également l’émission se passe en pleine année scolaire. C’est pour cette raison  que nous avons tissé des partenariats avec dix lycées et radios privées de la place. Une manière de solliciter tous les secteurs. Et le trophée sera le trophée du cinquantenaire.

Pourquoi un partenariat avec les lycées?

Compte-tenu du fait que l’émission se déroule en pleine année scolaire, on ne peut pas le faire sans les élèves. Ce sont eux qui sont les cibles, eux qui donnent goût à cette émission. Donc, voilà la raison pour laquelle nous avons décidé de collaborer avec des lycées.

Et en retour que vous apportent ces lycées ?

Une fierté pour nous de voir que Case Sanga n’est plus une affaire de Fanaday mais  une affaire du Mali voire de toute l’Afrique.

S’agissant du côté sponsoring, les partenaires ont-ils répondu à vos attentes ?

Même si tous les partenaires n’ont pas encore répondu, actuellement nous avons deux grands partenaires qui nous soutiennent. Le Z Travel et les basins Vainqueur et Président plus. Actuellement nous sommes en négociation avec d’autres sociétés de la place. On espère que ces sociétés viendront nous soutenir pour aider à mieux  apporter un plus à l’émission.

Quelle ambiance règne entre les différents candidats ?

Vous le savez déjà, cette année nous avons reçu que de très bons candidats. Ils ont un très bon niveau. Malgré qu’ils soient tous venus divers horizons, on a l’impression qu’ils ont déjà tous vécu ensemble. Vraiment leur intégration dans la Case s’est faite très vite. Une manière  de prouver l’idée de l’intégration africaine comme nous l’avons toujours souhaité en organisant Case Sanga. C’est très beau de les voir ensemble. Ces candidats apprennent  l’un de l’autre. En un mot c’est magnifique.

Si l’on devait les comparer aux candidats de la première édition,  pensez-vous qu’il y a plus de choses à faire ou qu’ils ont plus de talent que les autres ?

Si l’on fait la moyenne, alors ils ont plus de talent que la première édition. Mais c’est normal. Cependant, j’ai un attachement très fort aux candidats de la première édition parce qu’ils ont été les pionniers, ils se sont lancés dans une aventure qu’ils ne connaissaient pas. Ceux qui viennent cette année, ils ont vu la première édition dans certains pays et il y a eu des milliers de jeunes qui sont venus faire les sélections de Case Sanga. Donc pour eux, c’est presque facile. Maintenant cela ne veut pas dire que c’est simple. C’est une compétition, donc il y a toujours un côté injustice où l’on se dit : "J’ai perdu alors que je méritais d’aller beaucoup plus loin." J’ai un attachement aux candidats des précédentes éditions et je commence à avoir des liens forts avec ceux de la présente. Mais pour ce qui est de la technique vocale, du talent, ceux de cette saison sont bien plus aguerris à la musique et à la chanson.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Ça c’est clair et net. La grosse difficulté était que les publics shows se tenaient chaque vendredi. C’est un jour où les élèves sont à l’école. Nous avons décidé de remettre cela au samedi avec notre partenaire le Palais de la culture pour sa bonne compréhension. Car, l’émission est un espace pour les élèves.

Quels sont les premiers éliminés de la compétition?

Déjà nous avons trois candidats éliminés de la compétition. Le candidat du Togo, Kléklé Lidy qui est rentré à cause d’une obligation personnelle et familiale et Anne Marie du Mali.

Ces éliminés seront toujours avec Fanaday?

Par expérience, nous avons décidé de choisir les candidats qui correspondent aux critères et aux besoins de la structure. En un mot, nous n’allons pas produire tous les artistes. Car, comme vous le savez la production d’un artiste n’est pas facile.  Donc pour ce faire nous allons voir après quel artiste est mieux indiqué pour faire une carrière très prometteuse.

Bandiougou DIABATE

bandjoul@hotmail.com

 

 

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