Il avait disparu de la scène musicale depuis la sortie de son album ””Nagnouma”” (la bonne mère). Nous l”avons rencontré lors de la soirée organisée par les ressortissants de Tombouctou à Bamako pour aider leur cité à faire partie des 7 nouvelles merveilles du monde.
Aux dires du jeune artiste il était pris par les études, car il suit les cours de l”Institut National des Arts (INA). Oumar Konta est étudiant dans la section guitare et voix. "J”ai terminé ma troisième année et je dois rentrer en quatrième année à la rentrée prochaine. C”est ce qui fait qu”on ne me voit pas beaucoup dans les activités, parce que j”ai donné la priorité aux études pour le moment".
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Pendant les vacances, qui ont déjà commencé, le jeune Konta animera l”espace culturel Parc des princes de Faladié, tous les mardis de 22 heures à 2 heures du matin.
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"Je suis aussi partenaire de l”association la Maison des arts de Djicoroni Para. Je m”occupe de la formation des enfants qui y sont en musique. Je vais y faire souvent de l”animation, car les enfants qui fréquentent cette Maison des arts sont de ce quartier, donc je dois les aider" .
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En même temps, il continuera la promotion de l”album ””Nagnouma””, dont le CD doit sortir bientôt en France. "Dans cet album je parle du travail, de l”aventure, de l”aide à l”enfance et de l”amour. La cassette comporte huit titres, mais sur le CD il y en aura douze".
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Oumar Konta a fait cet album pour rendre hommage à sa mère et à toutes les femmes du monde, surtout les bonnes mamans.
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«Nagnouma, c”est la bonne maman. Donc c”est un appel aux mères, aux femmes, afin qu”elles soient bonnes dans le foyer et dans la vie, parce qu”on dit que la femme c”est l”humanité».
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Cette cassette de Oumar Konta a été produite grâce à Adama Berthé, un neveu de Salif Keïta. Nagnouma est actuellement en vente au Centre Culturel Français et près de la Maison des Anciens Combattants.
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Oumar se prépare pour le concours «Découvertes RFI»
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"On a fait cela parce que les pirates nous ont trop fatigués. Donc nous avons jugé nécessaire de choisir seulement quelques endroits pour le moment, parce qu”ils sont capables de tout". L”enfant de Tombouctou prépare activement le Concours Découvertes RFI .
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Pour ce faire, il déjà envoyé aux organisateurs des clips vidéo, des sons audio, des images en live et un press book. En outre, il va effectuer une tournée musicale qui commencera par Tombouctou, avant de se poursuivre à Gao, Koutiala, Sikasso et Ségou.
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"Je suis actuellement en contact avec des organisateurs de festivals au Mali, en Afrique et en Europe, parce qu”il faut rester en contact avec ceux qui font des spectacles pour pouvoir progresser et se faire connaître".
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Pour ce qui est de l”élection de Tombouctou parmi les nouvelles sept merveilles du monde Konta a fait du mieux qu’il a pu.
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"J”étais en voyage avec des amis qui soutenaient un candidat aux législatives. J”ai été obligé de les quitter pour venir en aide Tombouctou. J”ai fait des concerts, participé à des campagnes de sensibilisation, partout où j”ai été sollicité et gratuitement.
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Sans oublier que j”ai voté plusieurs fois moi-même. Nous n’avons pas été retenus, c”est dommage. Ceux qui ont gagné avaient plus de moyens que nous. Mais ce n”est pas grave, c”est un concours, il faut des perdants et des gagnants".
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C”est donc avec tristesse que le jeune chanteur a appris la mauvaise nouvelle et a essayé de consoler ses camarades, qui pensaient que c”était la fin du monde.
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Comme bon nombre de Tombouctiens d’ailleurs, qui n”ont pas compris pourquoi leur ville n”a pas été retenue à l’issue de ce concours planétaire visant, par le vote, à désigner les sept nouvelles «Merveilles du monde».
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Kassim TRAORE
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