Musique rap : « Gwelekan » de Master Soumy lancé

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Pour le concert dédicace de son nouvel album ‘’Gwèlèkan : Master Soumi signe un contrat avec Africa Scène
MASTER SOUMY

En attendant d’être produit sur scène le samedi 25 mars 2016 à Bamako, le rappeur Master Soumy a présenté son nouvel album lors d’une conférence de presse hier. L’artiste qui profite de tous les faits marquants de la vie de la nation pour exprimer ses pensées, vient de mettre sur le marché un CD de 15 titres dont une dizaine inédits sur l’actualité et les problèmes du pays.

Master Soumy, de son vrai nom Ismaïla Doukouré, est à son quatrième album depuis la sortie de son tout premier disque en 2007. Mais l’artiste n’avait pas produit d’album après celui de 2013 car les conditions n’étaient pas réunies même s’il n’avait pas croisé les bras. «J’ai sorti plusieurs singles après 2013, chaque fois qu’un fait ou un évènement important se passait  au Mali», a déclaré l’artiste.

L’album « Gwélékan » est le fruit d’une longue période de travail lent pour enregistrer les 15 titres dont une dizaine est constituée de chansons inédites sur les maux du Mali. En effet, des titres très engagés comme « tel peuple, tel chef » donnent à l’album une touche militante. «Quand je regarde l’ossature de ce pays, je ne peux être que pessimiste. Nous ne sommes contre qui que ce soit dans ce pays, nous voulons que notre pays change », a affirmé Master Soumy.

Le nouvel album de l’artiste du peuple, comme l’appelle certains, est aussi riche des featuring avec des  artistes de renommée internationale tout comme des artistes moins connus. Ainsi, le duo avec l’artiste chanteur Abdoulaye Diabaté parle de la souffrance enfantine, celle d’innocentes âmes exploitées, violentées et même privées d’avenir, sur un rythme dansant et plein de sonorités traditionnelles.

La particularité de Master Soumy est le style qu’il appelle «Galedou System », un beat fait du savant mélange d’instruments de musique traditionnels avec les instruments modernes. L’artiste est resté fidèle à ce rythme et  à l’utilisation de la langue Bambara. Mais il fait un recours plus intensifs à la langue française pour mieux véhiculer son message auprès d’autres audiences.

Soumaila T. Diarra

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1 commentaire

  1. Merci à toi la voix du peuple, des faibles et des opprimés. Nous serons au rendez vous ce samedi

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