Musique : « Mogoya », le nouvel album de Oumou Sangaré bientôt sur le marché

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Oumou Sangaré e Sikasso, qu'elle organise. RFI/David Baché

Le nouvel opus de la diva de la musique malienne, Oumou Sangaré, est en route. Il sera sur le marché le 7 mai 2017. L’annonce de ce nouveau bébé a été faite par l’artiste elle-même à l’espace culturel de l’Hôtel Wassoulu le 26 février 2017 à la presse. C’était en présence du représentant de son agence de communication, Média Plus, M. Cissé. «J’ai tenu à faire l’annonce de l’album car je pars  demain pour un mois de tournée en Australie.  J’ai jugé nécessaire de donner la primeur de l’annonce de l’album aux Maliens d’abord à travers la presse avant d’aller en parler à l’extérieur»,    a dit l’artiste du wassulu.  Le titre de l’album est « Mogaya » (l’humanisme). «Je me suis inspiré de ma propre expérience de la vie pour choisir ce titre. Car l’humanisme est devenu difficile aujourd’hui. La parole d’honneur à tendance à finir en Afrique, notamment au Mali. Je chante, comme on le fait au Wassulu, pour éduquer les populations.

J’ai choisi quatorze titres nouveaux pour cet album. Mais comme je ne travaille pas seul, ce sera quand même entre 9 et 14 morceaux quand les collaborateurs, vont donner leur avis. »

La presse a eu l’honneur d’avoir l’avant goût de deux clips dénommés respectivement «Fadjamou» et «Yéréfaga Giani»; et de suivre en live le morceau «Mali Nialé». Un morceau qui magnifie le Mali, qui dit que les Maliens sont présents, malgré la situation d’insécurité dans certaines parties du pays. Un morceau qui invite les maliens de l’extérieur, et  ceux qui fuient du Mali, de venir investir dans ce pays riche en sous sol. L’album qui n’est pas totalement finit, déclare la diva de la musique malienne, a été tourné en Suède, à Paris, en Afrique du Sud, etc.  Sa particularité avec les autres opus, dit-elle, est que des jeunes talents ont beaucoup apporté leurs touches à la réalisation. L’album, dit-elle, fusionne tradition et modernisme. «Le wassulu est là à travers le « Djimbé », le « Kamalingoni », le « Karnian », etc.», rassure Oumou. Comme pour dire quelle tient à sa source. La réalisation de cet album, insiste la diva, n’aura encore été possible que grâce à ma mère qui m’aide beaucoup en conseils. Se prononçant sur sa retraite, Oumou Sangaré a été on ne peut plus claire. «La retraite est obligatoire, mais on prie Dieu de nous en éloigner. Tant que mes fans veulent que je joue et chante pour eux, je chanterais toujours», déclare-t-elle.  Avant de regretter le manque d’efficacité des autorités à lutter contre le piratage. «Je  chante pour mes fans. Si ce n’était pas eux, j’allais arrêter de faire sortir des albums. Car nous ne gagnons rien dedans à cause des pirates. Les autorités ne protègent  pas du tout les artistes sur ce plan»,  indique la diva de la musique malienne.

Hadama B. Fofana

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