Musique : “L’Ivoirien blanc” s’installe au Mali

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                Après Moussa Doumdia alias “Tiken Jah Fakoli ” qui, depuis des années, était refugié au Mali, c’est au tour de “Ken de Korogo”, dit “l’Ivoirien blanc” d’intégrer la famille musicale malienne. Cette confirmation a été donnée par lui-même, le 13 Décembre 2007, au cours d’un point de presse tenu au Musée du district de Bamako.
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rn                Né en France en 1963, Ken vit ses premières années au Canada, puis arrive en Côte d’Ivoire à l’âge de 4 ans. Des années plus tard, il prendra le nom de scène de “Ken de Korogo ” (sans le h), en hommage à cette première ville qu’il découvrit à son arrivée dans ce pays, et qui deviendra, avec le temps, sa terre d’adoption.
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rn                Il fait ses études à Korhogo et à Agboville, puis entre au Lycée de garçons de Bingerville et commence ses premiers concerts en 1979. Il choisit de faire du reggae qui est le style musical le plus adapté à sa volonté grandissante de dire et de dénoncer.
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rn                Mettre en musique ces incompréhensions et ces révoltes qui germent en lui depuis l’enfance, pour s’en libérer et pour que le monde les entendent, telle est sa vocation.
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rn                Alors qu’il vient de sortir son premier album “Love in Africa”, Ken continue  sa carrière en Côte d’Ivoire et sort son deuxième album en 1995 : “Love”. Le morceau “Bandit“, qu’il chante en dioula, asseoit sa réputation -il est classé 13ème des ventes sur Africa N° 1- dans le pays qui le considère alors comme reggae man ivoirien à part entière.
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rn         S’ensuit le troisième album “Tout le monde s’en fout”  en 2002, puis aujourd’hui “Maux d’Afrique”.  Dans cet album qui est celui de la maturité dans la carrière de Ken, il est auteur, arrangeur, compositeur et interprète.
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rn                Sur celui-ci, c’est 12 musiciens professionnels, et aucune programmation : rien que du live. Actuellement, Ken de Korogo fait la promotion de cet album en Afrique et en France. Parallèlement, il prépare sa prochaine tournée.
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rn                Gagnant en popularité sur l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina Faso, et toujours la Côte d’Ivoire), Ken chante toujours avec la même foi : celle de perpétuellement vouloir défendre l’Afrique.
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rn                Souvent considéré comme quelqu’un de “décalé” par les Européens, il est surnommé “l’Africain Blanc”  et surprend par l’inadéquation apparente entre la couleur de sa peau et celle de son coeur.
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rn                Plus que jamais, ses textes interpellent et dérangent. Fidèle à ce ton personnel et cette manière de dire les choses simplement, il montre du doigt, mais avec sagesse et respect, ces maux dont l’Afrique souffre aujourd’hui. Il défend les droits bafoués des tirailleurs sénégalais, les difficultés rencontrées par l’Afrique pour s’en sortir, le comportement des blancs sur ses terres…
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rn             Mais pour lui, “Tchoko tchoko,l’Afrique vivra !”, il en est sûr. Sa passion pour le reggae s’explique par le fait que dès la 5ème année, il a étudié la musique de Bob Marley, ainsi que la musique reggae qui est considérée comme le fil conducteur de la lutte contre les maux qui rongent l’Afrique et le monde entier.
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rn                En qui concerne la relation entre Ken de Korogo et les artistes Ivoiriens -tels que Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoli_ il répondra  qu’il tisse de bonnes relations avec “ces reggaemen hors pair ”.
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rn                “ L’Ivoirien blanc ” a pour la circonstance adressé un message aux artistes, afin qu’ils se battent, et jusqu’au bout. Pour lui, le choix du Mali est un choix mérité.
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rnMariétou KONATE
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