Après Case Sanga, qui a émerveillé les téléspectateurs de la chaîne du continent Africable, Michelle Kaniba Traoré, jeune talent découvert par le public lors de cette téléréalité, s”est mariée dimanche dernier avec l”un de nos confrères, reporter photographe à l”AMAP, Oumar Barou Diop. Dans cet entretien, Michelle nous parle de sa nouvelle vie et de ses projets.
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Bamako hebdo : Qui se cache dernière cette grande jeune femme toujours souriante?
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Michelle Kaniba Traoré : Je suis Michelle Kaniba Traoré de Bamako Coura, fille du grand cinéaste Falaba Issa Traoré et de Amy Diakité. Je suis étudiante en 2e année Art Dramatique à l”Institut National des Arts (INA)
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Vous êtes aujourd”hui très connue, grâce au succès de Case Sanga. Dites-nous ce qui vous a motivé pour participer à cette compétition?
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J”ai été encouragée par ma petite sœur, qui m”a dit que j”avais une belle voix et que je pouvais me débrouiller dans la musique. C”est pourquoi je me suis présentée. Je ne le regrette pas.
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Beaucoup de choses. J”ai énormément appris. Travailler ma voix avec Massamou Wélé Diallo, me défendre sur scène en communiquant avec le public. Tout ceci est très important.
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Quels souvenirs gardez-vous de l”expérience?
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Beaucoup de choses ont marché pour cette première édition. Mais, comme toujours dans la vie, il y a toujours des côtés à revoir. A mon humble avis, c”est la méthode de voting qui n”a pas trop marché, ainsi que la phase éliminatoire. J”aurais voulu que les jurés soient des personnes étrangères qui ne nous connaissent pas et que nous aussi ne nous les connaissions pas, qu”ils viennent spécialement pour l”événement départager les talents.
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Maintenant que vous êtes connue des téléspectateurs d”Africable au Mali et ailleurs, allez-vous faire carrière dans la musique?
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Quel genre de musique allez-vous faire, du rap?
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De la musique mandingue, mais cela ne m”empêchera pas, si nécessité il y a, de jumeler instruments mandingue et autres genres musicaux.
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Maintenant que vous êtes devenue une célébrité, comment vous comportez-vous dans la vie courante?
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Je remercie le Tout Puissant qui m”a accordé cette chance, ce qui n”est pas donné à tout le monde. C”est un honneur pour moi d”être entourée de gens. Ce n”est pas l”argent qui peut apporter cela à quelqu”un, c”est un fait de Dieu qu”il faut préserver et sauvegarder. La célébrité m”a permis d”enrichir mon carnet d”adresses. On m”appelle de partout. Les enfants du quartier viennent envahir ma porte tous les matins, rien que pour me voir. C”est un grand honneur. Je profite de vos colonnes pour dire un grand merci à tous mes fans et à tous ceux qui ont voté pour moi à Case Sanga.
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J”envisage pour bientôt de réaliser un album dont les travaux vont très bientôt commencer avant d’entreprendre des tournées.
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Vous vous êtes mariée dimanche dernier. Peut-on connaître le nom de l”heureux élu?
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(Rires) Il s”appelle Oumar Barou Diop et est photographe-reporter à l”Agence Malienne de Presse et Publicité (AMAP¨)
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Qu”il est l”amour de ma vie et qu”il admette que la vie d”un artiste demande beaucoup de compréhension et de patience de la part de son conjoint. Je lui demande d”être fidèle, sincère et franc avec moi en toute circonstance et en toute occasion.
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Quels sont vos rapports avec les sept autres lauréats de Case Sanga?
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Très bons. Bien qu”on ne soit plus à la résidence, on se fréquente et chaque fois qu”on se voit on se marre bien. Pas plus que la semaine dernière, quand j”ai annoncé mon mariage, Dabara m”a fait don de 80.000FCFA pour les préparatifs, Diaby lui m”a offert un mouton pour faire un méchoui pour les invités et tous les autres ont apporté leurs contributions.
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L”animation a été assurée par eux, en l’occurrence par Diaby, son ami Akagni et les autres, à part Dabara qui était en voyage.
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Avez-vous reçu quelque chose lors de votre départ de la résidence?
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Rien du tout, à part ce qu”on m”a donné pour mes déplacements. Le plus important pour moi c”est surtout le renom que cela m”a apporté.
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Je les aime tous et je leur dit une fois de plus un grand merci.
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Fatoumata Mah THIAM DOUMBIA
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