Elle est jeune, même très jeune, l’artiste débutante, Mariam Koné est de Kati. De nos jours, elle est en train de se forger un chemin dans le monde des artistes de notre pays. Elle n’est pas d’une famille de griot, encore moins de caste. Elle l’a appris sur les bancs avant de l’enseigner au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté. Mariam Koné est déjà lauréate du concours ‘‘ les talents de la cité” organisé par le festival sur le Niger de Ségou. Elle a participé au festival de Ségou. Nous l’avons rencontrée à Sélingué après la prestation de son second groupe Bama Cool Jazz, un groupe panafricain.
Mariam Koné est née le 13 avril 1987 à Kati, la ville garnison située à15 Kmde Bamako. À peine ses 25 bougies, elle a été attirée par la musique en bas âge, car son père n’écoutait que de la musique lors de ses moments de repos.
A l’âge de 8 ans, la petite Mariam a été piquée par le virus de la musique. Ce qui ne l’a pas empêché de suivre ses études et d’avoir le baccalauréat en langues et littérature en 2003. Elle a fait ses études de droit à la faculté des sciences juridiques et politiques sanctionnées par une licence en droit privé et carrière judiciaire. En marge de ses études, Mariam Koné jouait avec le groupe de rap Pacific de Kati, ”On a fait un album avec un titre très connu, Balla Moussa Keïta” rappelle -telle.
Pendant 5 ans Mariam a étudié la musique au conservatoire des arts et métiers multimédia de Bamako. Elle y a obtenu son DESS en juin 2011. Mariam Koné enseigne au conservatoire depuis octobre 2011, comme professeur assistant. Cette année en marge des activités de la 8ème édition du festival sur le Niger, elle a été la lauréate du concours de musique ”Les talents de la cité” édition 2012. Ce qui lui a permit de participer au festival avec son groupe ” Acoustique Mandingue”, ‘‘ Les organisateurs du concours vont enregistrer mon album au studio Kôrê de Ségou, avec Cheick Tidiane Seck qui va arranger les morceaux de l’album. Ce sera mon premier album solo, et ce sera une nouvelle étape dans ma vie musicale”, a-t-elle déclaré.
Acoustique Mandingue a été une surprise pour les festivaliers de Ségou avec la touche personnelle de Mariam Koné et les instruments traditionnels sur la scène Biton. Ils ne sont pas nombreux mais Mariam et son groupe ont fait une musique de qualité. Elle a été aussi choriste de plusieurs artistes, comme Ahmed Fofana, Baba Koné, Cheick Tidiane Seck qu’elle a même accompagné lors du festival de Sélingué ”je fais des chœurs partout dans le cadre de ma formation professionnelle, et ça me forme aussi dans ma carrière solo que je viens d’entamer”.
En dehors de son groupe Acoustique Mandingue, Mariam Koné est dans un projet panafricain de musique, ils font du jazz, du funk et de l’afro beat. Ce groupe fait aussi de la musique malienne et africaine en général. Le groupe en question s’appelle Bama Cool Jazz, ” On doit jouer avec les Bama Col Jazz le 8 mars au musée national, le 17 mars à l’Exodus, comme vous le constatez, on a joué ici au festival de Sélingué et le public a bien accueilli notre prestation”. Pour Mariam, vivre uniquement de la musique au Mali c’est difficile pour les jeunes artistes, mais ils vivent au jour le jour et cela à travers les sollicitations, ‘‘ je donne des cours en dehors de ça, je fais des concerts, ça peut aller et ça commence à aller”. S’adressant aux femmes, 8 mars oblige, elle leur demande de toujours travailler ‘‘ sur le même pied d’égalité que les hommes”.
Kassim TRAORE
Bon parcours, du courage et bon début dans le monde musical.
🙄 😈 😉 😥 ➡ 😛 😀 ❗ 8) 😯 🙄 👿 😥
bonsoir et bcp de courage et surtout n’oubli les notions de droit qu’ont avaient apprises ensemble à la faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako.
bonne chanche pour le reste ma chere
beau parcours. Courage!!!
Bonne chance a Mariam Kone. Mais a Segou il faudra l’eloigner des berges du fleuve Niger, car son anctere a l’habitude de boire toute l’eau d’une marre. 😆 😆 😆 😆
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