Native de la troisième région et particulièrement du Ganadougou, Mamou Sidibé lance sa troisième création artistique intitulée “Djougouya”. Il fallait attendre plus de trois ans pour avoir cette réalisation de la jeune artiste talentueuse Mamou Sidibé, dont la carrière a démarré par des difficultés qu’elle a toujours su surmonter pour aller de l’avant dans sa carrière musicale.
L’espace culturel de la Maison des Jeunes de Bamako, en plein air sous les géants cocotiers a servi était cadre du lancement d’un tel album inspiré de la tradition musicale de notre pays et singulièrement du Ganadougou.
Mamou Sidibé qui a commencé sa carrière musicale par le rythme “techno” joué à l’aide d’instruments purement traditionnels associés à certains instruments de musique moderne, fusion qui donna un style particulier à la petite Mamou du Ganadougou qui a dès lors commencé à chanter dans la cour des grands.
UNE RENOMMEE INTERNATIONALE
Particulièrement avec le titre “Nimissa”, Mamou a fait le tour du monde car, cette musique était conçue pour être dansée dans les Night-clubs à travers le monde. Ainsi, beaucoup de melomen n’ont pas arrêté de savourer ce mélange incontournable.
Cette troisième création de Mamou Sidibé est sans doute un album qui fera tabac au Mali et à travers le monde. La fille de Bourama Sidibé joueur de Balafon nous dira lors d’un entretien ceci : “Je suis très contente de la présence de tout ce monde ici aujourd’hui pour assister au lancement de ce 3ème album. Cet nouvel album de 13 titres intitulé ”Djougouya” a été réalisé grâce à l’appui du Directeur de la Maison des Jeunes de Bamako, M. Modibo Traoré que je tiens à remercie particulièrement.
J’ai chanté dans cet album en Gana, ma langue maternelle, en peulh, en soninké, en bambanan pour faire plaisir à un plus grand nombre de fans”.
Du premier au troisième album, les grandes difficultés que Mamou Sidibé a rencontrées, c’est bien la piraterie. En effet, comme tous les artistes maliens, elle n’arrive pas à vivre de ses oeuvres. D’ici là, souhaitons bon vent à ce nouveau bébé.
Moussa KONDO (Stagiaire)
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