L’édition 2020 du Festival Mali Festi Reggae s’est tenue avec faste, le samedi 29 février dernier, au Musée national de Bamako. Un grand rendez-vous de la musique reggae qui a réuni des artistes maliens et internationaux avec un programme riche et varié. Une édition satisfaisante, selon les organisateurs.
La 15e édition du Festi Reggae a vécu. Les amoureux de la musique reggae ont eu un droit à une journée riche en couleurs au Musée national de Bamako, le samedi 29 février dernier, à l’occasion du Mali Festi Reggae. Avec comme thème : “Survival”, le titre d’une célèbre chanson de Bob Marley, cette 15e édition du festival a été un grand rendez-vous des artistes maliens et internationaux venus d’un peu partout dans le monde. Il a été marqué par de nombreuses activités telles que des conférences-débats sur le thème : “Bob Marley est-il est un messager ?”, une conférence musicale sur “Survival” de Marley, une exposition d’objets d’art, une projection de documentaire et un grand live inédit ont agrémenté cette édition qui avait un élan de soutien aux Forces armées maliennes (FAMAs) avec à la clé un match de football qui mis aux prises les militaires et les rastas.
Auparavent, un peu plutôt dans la matinée, a eu lieu, au Musée national, la cérémonie d’ouverture du festival en présence de la presse et la famille rastafarienne. Présidée par le secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, le colonel-major Néma Sagara, (partenaire), cette cérémonie a enregistré la présence de Diarra Sanogo, la représentante de la ministre de la Culture ; la présidente de la Commission d’organisation du festival, Aminata Sangaré alias Queen Mamy ; Sista Mam, l’initiatrice du festival ; Koko Dembélé, ainsi que des membres de l’Association des restas du Mali.
Après avoir remercié les festivaliers, les journalistes et les partenaires, Queen Mamy a situé cette 15e édition dans son contexte à travers un historique sur l’artiste Bob Marley ainsi que les objectifs du Mali Festi Reggae qui vise à promouvoir la musique reggae afin qu’à son tour elle contribue au développement socioéconomique de notre pays, à travers notamment la conscientisation de la jeunesse dans son ensemble.
Le colonel-major, Nema Sagara, s’est dite honorée d’être invitée à cette manifestation culturelle qu’est le Festi Reggae. A l’en croire, cette musique, le reggae incarné par Bob Marley est le symbole d’un engagement pour la justice, la liberté et l’égalité. Un symbole d’un combat pour un monde de paix et de bonheur partagé. Elle estime qu’un engagement pour la paix est une cause noble et c’est à cela qu’aspire le Festi Reggae.
Quant à la représente du Ministère de la Culture, elle a souhaité la bienvenue aux artistes et festivaliers au nom de la ministre de la Culture. Elle a précisé que l’organisation de cet évènement est vivement saluée au Ministère de la Culture pour son rôle et ses objectifs qui cadrent parfaitement avec la politique culturelle du Mali dont la mise en œuvre est prioritaire pour le département.
L’éclat de cette 15e édition a surtout a été rehaussé par la qualité et la quantité des artistes nationaux et internationaux venus d’un peu partout dans le monde, notamment du Sénégal, du Burkina, de la Belgique, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, des USA. On peut citer, entre autres, Tatrite Sahara RasMa, Sharaph, Stylle P Mac Gossé, Sista Mam, Black Mojah, Mic Mo, Jah Mogo, Ras Keka, Flake Sory, Adja Fanta, Koko Dembele, Sista Mam, Collégiale, Sound System, Bah Alby et Master Soumy qui ont émerveillé le public en concert live.
Aux termes des activités du festival, l’initiatrice Sista Mam s’est dit satisfaite de cette 15e édition. “Le niveau musical était au top parce que le public avait en face de lui des artistes confirmés et certains qui ne sont pas malheureusement pas bien connus ici, mais qui sont bourrés de talent”, a d’abord expliqué Sista Mam, avant d’adresser un remerciement chaleureux à la presse qui s’est mobilisée pour la réussite de l’évènement. “Je félicite toute la commission d’organisation pour le travail abattu avec peu de moyens. Je lance un appel aux acteurs culturels de s’impliquer dans l’organisation de ce festival”, a-t-elle conclu. Vivement la prochaine édition !
Youssouf KONE