Auteur, compositeur de talent, arrangeur, chanteur et soliste n’goni, Makan Badjé Tounkara avec Sa voix suave et son timbre chaleureux, envoûte le publique et nous plonge dans un voyage instrumentale. Sa prestance scénique, sa Connaissance à la fois de la tradition malienne et des paradoxes du griotisme moderne, le place directement dans La catégorie des artistes renommés du Mali.
Makan (dit Badjé) Tounkara est né en 1965 non loin de Bamako. Son éducation musicale, c’est son père Mody Tounkara qui la lui a enseignée.
Ce fameux joueur de n’goni, non moins directeur-adjoint de « l’Ensemble Instrumental du Mali», lui a mis cette petite guitare traditionnelle entre les mains dès qu’il a pu faire sonner les cordes. Un enseignement strict, divulgué au détriment de la scolarité de Badjé, puisque son père considérait comme plus important pour un griot d’apprendre à connaître tout le répertoire par cœur que de savoir lire. Badjé a donc accompagné dès l’âge de quinze ans, la jeune Adja Soumano, puis il a régulièrement joué avec Amy Koïta.
En 1985 il décide d’ajouter trois cordes à son instrument, une pour les basses et deux dans les aigus et le nomme de N’Goni « Djuru woolfila ».
Badjé Makan Tounkara est le petit-fils du grand Djéli Baba Sissoko et descendant de l’illustre famille de griot “Tounkara”.
Il a parcouru le monde aux côtés des plus grands de la musique mandingue (Salif Keïta, Baaba Maal, Toumani Diabate, Sekouba Bambino, Ami Koïta, Tata Bambo, Kandia Kouyaté) avant de s’installer en France en 2000.
Il sort un premier album solo “N’goni solo” en 2001, soutenu par l’Autre distribution, Les cinq planètes et Mondomix.
Soldat de l’ombre de l’armée musicale malienne, Makan Badjé Tounkara tient aussi à partager ses propres histoires qu’il raconte sous son nom dans un second album baptisé « Sodjan ».
Sa pratique académique et moderne du ngoni, instrument à cordes joué à la cour royale pendant des siècles, l’entraîne irrésistiblement du côté du blues.
Il nous propose une balade entre tradition mandingue et blues, portée par de grandes griottes du Mali telles que Nana Coulibaly et Djéliny Kouyaté… Il livre au monde une réécriture de l’Art des griots dans une poésie en perpétuel mouvement entre Afrique et Occident. Les Djéli’n’Gonis (guitares traditionnelles des griots au Mali), les calebasses et tamanis (Tambours d’aisselles) tracent, à l’intérieur d’un répertoire résolument ancré au cœur des musiques traditionnelles, un sillon nouveau inspiré du blues, des musiques du désert dans une métaphore au voyage. « Sodjan » qui signifie en bambara le grand cheval, est un clin d’œil à l’Histoire Africaine, mais également sur le lien qui unit le cavalier à son destrier, le griot à la société moderne, le temps à l’humanité.
Pour passer à l’intérieur de l’univers musical de Makan Badjé Tounkara sans trop chercher la porte d’entrée, et ensuite se laisser attraper par les sonorités de son instrument de prédilection, il peut s’avérer utile de se rappeler que ce Malien de 46 ans a été formé “à l’ancienne” : tout était consacré à la transmission d’un savoir ancestral, et tant pis pour la scolarité.
Digne petit fils du grand Djéli Baba Sissoko et descendant de l’illustre famille de griot « Tounkara » Makan Tounkara fait honneur à son sang à travers son répertoire musical et sa maitrise des instruments traditionnels.
Rokya Berthé
Je l espe8re aussi, mais quelque chose me dit c est un espior irre9aliste. La question que je me posais ce soir, c est bien celle de savoir ce que nous Guine9ens, avons fait au bon Dieu pour me9riter le sort qui est le notre. Car, e0 mon avis, du sacrifice a e9te9 consenti pour que le changement ne soit pas qu un mirage. He9las Ce n est pas encore le cas.
Je voudrais juste peralr qu il moins d un an plus de trente jeunes guine9ens ont pe9ri dans une embarcation entre point noir et l Angola dont deux de mes cousins. Mais personne en e0 fait e9cho en Guine9e sauf radio fouta internationale tous les autres sites silence radio . Pour celui qui demande ce qu on a fait pour me9riter, c est notre passifisme face e0 l injustice. Plus de 5o ans ont tue9 en Guine9e sans que personne ne disent mots pourvu que les morts soient les autres. Nous on ne dit rien.
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