Lutte contre la piraterie :rn18 000 œuvres piratées saisies au Sénégal

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. Au même moment, la brigade contre la piraterie mise en place au Sénégal, il y a moins d’un an, enregistre des résultats prometteurs. Il y a quelques jours, elle a saisi près de 18 000 œuvres piratées.

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Si la lutte contre la piraterie marque le pas au Mali, elle progresse dans des pays comme le Sénégal où 18 000 supports audiovisuels piratés viennent d’être saisis. En effet, la Brigade nationale sénégalaise de lutte contre la piraterie et la contrefaçon a procédé à la saisie de quelque 18 000 supports audiovisuels piratés et d”une centaine d”appareils ayant servi à leur confection. La valeur de cette saisie est évaluée à environ 40 millions de  F CFA, a-t-on appris de source officielle.

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Selon le commissaire Ndiarra Sène, adjoint au chef de la Brigade, à l”issue de trois mois d”opération, environ 18 000 supports audio, composés de DVD, de VCD, de CD audio, de VHS et de cassettes ont été saisis. Sans compter une centaine d”appareils composés principalement d”ordinateurs munis de graveurs, de duplicateurs de DVD et de CD, d”imprimantes, de scanners, de lecteurs DVD et CD ayant servi à la confection de ces supports. C’est dire que la brigade a porté un grand coup au réseau. « La valeur des supports estimée à 30 millions de F CFA et celle du matériel à une dizaine de millions de F CFA », a indiqué M. Sène.

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« On a mis l”action dans un premier temps sur les vendeurs dans les grandes artères de la ville tels que les feux, les carrefours… », a expliqué M. Sène, précisant que l”opération vise à mettre ces produits prohibés hors de la portée des consommateurs. Et pourtant au Mali, des revendeurs se promènent avec des produits piratés à la barbe des agents de répression.

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La Brigade a intensifié ses activités depuis une quinzaine de jours et a interpellé une centaine de personnes déjà traînées devant la justice. Un autre exemple que le Mali, qui perd des milliards de F CFA par an à cause de la piraterie, doit suivre car les saisies et les arrestations de pirates ne sont jamais suivies de sanction pénale même si cela est prévu par le code pénal.

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Créée le 28 décembre 2006, la Brigade sénégalaise de lutte contre la piraterie et la contrefaçon a commencé ses activités au mois d”août dernier. En un an d’existence, elle prouve déjà son efficacité. Une efficacité que n’a pas celle créée au Mali depuis plus de trois ans. Dépourvues en moyens humains et matériels, elle ne parvient pas encore à combler les attentes des artistes, des producteurs… du Mali. En réalité, elle n’est ni plus ni moins qu’une coquille vide un moment brandie pour prouver « la volonté politique » du gouvernement à combattre la piraterie.

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Moussa Bolly

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 Musique du monde :

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Le triomphe africain à Paris

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Dans les années 1920, la musique hawaïenne a connu un succès phénoménal en Europe. Dans les années 1940 et 50, ce fut au tour des musiques des Antilles (le mambo, le cha-cha-cha et le calypso) de connaître un grand succès grâce notamment à Harry Belafonte. A partir de 1970, les musiques non occidentales deviennent une référence permanente pour de nombreux artistes occidentaux car ils y trouvent une intarissable source d’inspiration. En 1973, le reggae triomphe avec Bob Marley avant l’entrée en scène des musiques africaines.

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Les années 1980 sont marquées par l’émergence en France, et plus spécialement à Paris, de nombreuses stars africaines. Il s’agit notamment des Manu Dibango, Youssou N’Dour, Alpha Blondy, Salif Kéita, Nahawa Doumbia, Mory Kanté, Franco ou Papa Wemba. Cette génération a ouvert la voie à de nouvelles dont les têtes d’affiche ont été, entre autres, Ali Farka Touré, Boubacar Traoré dit Kar-Kar, Oumou Sangaré, Kofi Olomidé, Meiway, Ismaël Lô, Abdoulaye Diabaté, Rokia Traoré, Magic System, Saly Nyolo…

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Leurs musiques, pourtant bien ancrées dans les traditions ancestrales du continent africain, font preuve d’une modernité qui séduit des musiciens occidentaux comme Peter Gabriel ou Paul Simon. Etiquetées « musiques du monde », elles obtinrent là leur première reconnaissance publique à l’échelle internationale.

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D’autres genres musicaux comme le raï algérien ont énormément profité de ce succès. Né au début du 20e siècle, il triomphe dans les années 1980 en modernisant des airs traditionnels du Maghreb grâce à des instruments électroniques. Ses principaux interprètes sont Cheb Mami, Cheb Khaled, Cheb Sahraoui et Cheb Khader. Le reggae africain avec Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly et Lucky Dube (assassiné le 11 octobre 2007) s’est aussi fait une fantastique renommée dans le showbiz parisien, voire occidental. Le zouk des Antilles est également particulièrement populaire à cette période, grâce à des groupes mythiques comme Kassav, Expérience 7 ou Zouk Machine.

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D’autres styles comme la morna de Cesaria Evora ont contribué à faire la renommée des musiques du monde en Occident, notamment en France. Avec d’ailleurs la multiplication des échanges, ce concept est devenu une coquille vide. En effet, les traditions musicales du monde entier sont désormais des sources d’inspiration et des modèles pour les musiciens occidentaux (américains et européens). Aujourd’hui, presque toutes les musiques, y compris les musiques électroniques comme la techno, font appel à des sonorités étrangères et à des rythmes folkloriques.

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En dehors des musiques africaines, d’autres continents ont triomphé dans le showbiz en Europe. Parmi les musiques et les artistes les plus en vogue en Occident figurent la musique du sous-continent indien, dont les principaux représentants sont l’Indien Ravi Shankar et le Pakistanais Nusrat Fateh Ali Khan. On ne saurait non plus oublier la musique arabe avec la sublime et l’inoubliable Egyptienne, Oum Kalsoum, et la légendaire Libanaise, Fayrouz.

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La musique latino-américaine, avec les Portoricains Tito Puente et Willie Colón et les Cubains Celia Cruz, Compay Segundo et Ibrahim Ferrer ont également eu leur temps de gloire. Tout comme la musique celtique, qui parvient à séduire le grand public par sa dimension à la fois festive et mystérieuse.

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Moussa Bolly

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