Liberté d’expression créative et artistique : Cinq artistes maliens explorent la thématique

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Centre Anw-Ko’Art, situé à Niamakoro, Cité Unicef, rue 670 porte 70, a connu le 17 janvier 2015, une animation particulière. Amoureux des arts plastiques et artistes plasticiens maliens, s’y étaient donnés rendez-vous. Tous voulaient être les témoins du vernissage des œuvres produites par des jeunes talentueux dans le cadre de l’atelier sur le thème : « la liberté d’expression créative et artistique ». La salle d’exposition avait fier allure. En cinq jours d’atelier, les artistes inspirés par la thématique se sont donnés à cœur joie à une production qui laisse difficilement indifférent. Mamadou Lamine Barry a produit 3 œuvres qui portent essentiellement sur la promotion des jeunes artistes, qui ont besoin de l’accompagnement des anciens et des opérateurs culturels pour se faire une place au soleil. Awa Keita, fidèle à son style qui renvoie à des toiles qui respirent une certaine  simplicité dont elle est seule à en avoir le secret, a exposé deux œuvres. Le plus prolixe des artistes participants à cet atelier est Modibo Doumbia, avec 5 tableaux exposés. Farimata Diakité, dans l’assurance d’une jeunesse artistique, a proposé deux œuvres.  Souleymane Ouologuem, Président du Centre Anw-ko’Art, a indiqué que  cet atelier  est un projet de Artwatch Africa, soutenu par Arterial Netework, le Réseau Kya, la Fondation du Festival sur le Niger et le Centre Anw-ko’Art. Selon lui, l’exposition est le résultat d’une résidence de création de 5 jours qui a réuni 5 artistes maliens, sur la thématique de « la liberté d’expression créative et artistique ». « Artwatch Africa qui soutient cette initiative a  pour mission de promouvoir et de défendre les intérêts des artistes à travers l’Afrique », a-t-il révélé. Avant d’ajouter que les artistes africains sont souvent confrontés à des difficultés : marginalisation et violation de leurs droits. « Il faut que l’image de l’artiste change en Afrique, parce qu’il reste un messager de la paix et un éveilleur des consciences », a-t-il conclu.

Assane Koné

 

 

 

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