Le jeune rappeur à l’Etat civil Seydou Coulibaly alias Fouken J, prépare la sortie de son second album dénommé «chitanè ka Cafédji» dont la sortie est prévue le 1er novembre 2015 à OO heure. Après le succès de son premier Album intitulé «Policikèn-Taximan». Sorti le 1er Novembre 2010. Le jeune rappeur «fou» du Kénédougou surnommé Fouken J, revient dans les bacs avec son second album dénommé «chitanè ka Cafédji». Ce jeune rappeur très talentueux est diplômé de l’Institut National des Arts (INA) de la promotion 2010 de la section art plastique.
Son premier amour dans la vie était le football. Arrivé à Bamako, en 2008 il se retrouve parmi les recrues de la police comme élève sous-officier de la Police Nationale. Mais par coup du destin le jeune Fouken J vire dans le RAP. Pour lui la musique était dans son sang. Il a commencé à chanter en 1998 avec le groupe RASCO, puis avec Star Coolby en 1999 sa carrière Solo a commencé en 2010 avec son premier Album intitulé «Policikèn-Taximan». Il a son actif un album au marché et le second est en cours.
Le second album sera sur le marché le 1er novembre 2015 à OO heure, donc 5 ans après le premier. Il dira qu’il a fait exprès de programmer la sortie de ce second album à la même date que le premier, cet album «chitanè ka Cafédji» est composé de 11 titres dont entre autres : ‘’Bouwa ka wotoro’’, ‘’Bâ Sôrassi’’, ‘’Djina naka rousalèvrou’’, ‘’Dieu ne dort pas’’ ‘’Wari’’ ‘’Sogo sogo foura’’. Ce titre peu évocateur est une façon de passer un message et que message reste un secret jusque le jour de la sortie de l’album, «c’est un secret que je ne dévoilerai pas», a-t-il signalé. Parlant des clashs dans le rap malien, il reconnaitra que le clash fait partie du RAP mondial mais pas dans sa forme actuelle.
Au temps du rappeur Tupac, le clash a toujours existé avec des concours entre rappeurs pour faire avancer la discipline. Ce qui est déplorable de nos jours ce sont les injures dans le clash malien.
«Il est temps que nous, jeunes, sachions que nous représentons l’image de ce grand pays. Pour moi le clash est un mode qui sera démodé un jour, on a tellement de sujet sur lesquels nous pouvons nous exprimer que je pense inopportune qu’on s’injure. Je me réjouis du fait qu’au Mali les jeunes rappeurs parviennent à tirer leur épingle de jeu. Coté difficulté, les artistes maliens en général et les rappeurs en particuliers ont des difficultés pour leur production, le manque de sponsor. Pour exemple, je suis auteur, compositeur, producteur pour ce nouvel album. Je suis obligé de prendre tout en main à moins que vous ayez un manager à côté, personne ne vient vous aider.
Pour mes albums, pendant 2 mois, je rentre dans le studio de 22 heures à 05 heures. Grace à des personnes de bonnes volontés nous parvenons à nous sortir du bourbier. Dans les jours à venir je nourris un projet, c’est celui de devenir cinéaste», a-t-il expliqué.
Fousseyni SISSOKO