C’est depuis l’Europe où il est en tournée pour préparer une fusion musicale avec les ” Fabulous Fakers “, qu’Oumar Konta s’exprime sur la politique culturelle de son pays. De tout temps, nous affirmons que le Mali est un pays de culture et de grande tradition. Un résultat atteint grâce à l’effort conjugué des hommes et des femmes qui se sont battus pour faire rayonner celle-ci sur le plan local, national et international.
Aujourd’hui, nombreux sont ces artistes qui se demandent où va la culture malienne. Guimba, Michel et pleins d’autres artistes et opérateurs culturels se disent très déçus de la nomination du nouveau ministre de la culture.
Quant au jeune Oumar Konta que nous avons joint par téléphone depuis Bruxelles, il se dit troublé : ” Dans un passé récent, nous avons eu à la tête du ministère de la culture des personnes valables qui ont développé et fait rayonner l’art et la culture, aujourd’hui, nous constatons de plus en plus la nomination des néophytes. Nous savons que le fauteuil ministériel est un poste politique et que la culture est éminemment politique’‘. Selon le jeune guitariste originaire de Tombouctou, la culture à besoin certes d’un homme politique mais d’un homme qui a une expertise dans le domaine des arts et de la culture.
«Pourquoi le ministère de l’éducation a toujours un professeur à sa tête ? Pourquoi le poste du ministère de la femme de l’enfant et de la famille est détenu par les femmes et cela depuis sa création ? Et maintenant pourquoi, on a mis un magistrat à la tête du ministère de la justice ? Nous disons comme adage que le maçon se reconnait au pied du mur. Une pensée qui veut qu’on mette des hommes qui valent à la place qu’il faut. La culture a besoin d’un homme qui la vit». D’après Oumar Konta l’échec d’un seul ne peut pas être généralisé, sans quoi on ne partira jamais sur une base saine. Il faut une personne ayant une compétence avérée dans le domaine artistique et culturel et qui est dedans.
”Une telle personne connait sans nul doute les difficultés, les défis et les perspectives qui l’attendent. Il arrive averti et est spécialiste de la question, il dispose donc des outils nécessaires pour bien mener sa mission. Depuis, quelques années, la gestion de la culture est devenue alarmante par manque de volonté, de dynamisme. Le politique a fait de la culture son dernier souci, il ne lui alloue que 0,47% du budget national. Les fonds alloués pour soutenir la création et les créateurs sont mal exploités”.
Pour lui, il est difficile d’instaurer les industries de la culture dans ce secteur mal structuré. Oumar Konta pense qu’il y a un fort besoin de changement. Que le ministre soit nommé dans la maison artistique et culturelle. ”Ensuite, un renouvellement de certains cadres qui sont au ministère et certains directeurs qui s’éternisent dans le néant car ils constituent un retard pour la culture au Mali. Pourquoi ne pas appliquer la politique du ministre de la justice qui a fait un semi toilettage au niveau des procureurs ?” conclut -il.
Kassim TRAORE
vrais g suis dacor avec tes propos que l’art et la culture snt une vie ,il faudra reelement etre la dans pour les vivres ; au moment ou nu vinons une periode très crusial dans l’histoire de ntre payes l’art et la culture pourons etre une source de vie pour reconcilier les coeurs et enterer les tristesses . jeune topographe architecte
Comments are closed.