La Communauté des rastas du Mali (Corasma) fête ce 11 mai au Carrefour des jeunes de Bamako le 33e anniversaire de la disparition de Robert Nesta Marley alias Bob Marley, 1re star internationale du Tiers-monde. Occasion pour les rastas du Mali de faire au cours d’un symposium l’état des lieux du “rastafarisme” au Mali et ses perspectives.
11 mai 1981-11 mai 2014. Il y a 33 ans disparaissait Robert Nesta Marley alias Bob Marley. Pour célébrer cet anniversaire, la Corasma, qui regroupe tous les rastas du Mali et artistes, invite le public au Carrefour des jeunes.
Cette manifestation est organisée pour rendre hommage au chanteur panafricain, à cause de sa qualité artistique et surtout des messages qu’il véhiculait à travers sa musique. “Vivant Bob Marley n’avait jamais manqué l’occasion de rappeler que sa musique est un moyen de conquête des droits sociaux et économiques”, explique le président de la Corasma, Mohamed Youssouf Bathily.
Fils d’un capitaine blanc de l’armée britannique, Norval Marley, et d’une Africaine, Cedella Booker, Bob Marley disait être envoyé entre les deux pour prôner l’unité, l’amour et dénoncer l’injustice, l’inégalité entre les races, les ethnies et les nations. L’universalité vertueuse de ces messages lui a valu être accepté et respecté par les peuples dans tous les continents.
Bob Marley était un panafricaniste dans l’âme. “L’unité et le développement de l’Afrique lui étaient tellement chers qu’il a consacré un album en 1978, dénommé ‘Survival’. Dans cet album, Bob Marley traite des sujets des Etats unis d’Afrique, du droit à l’autodétermination du peuple zimbabwéen”, se souvient le président.
Avant de dire que depuis 10 ans, la Communauté des rastas du Mali commémore la disparition de l’homme. “Cette date est mise à profit pour faire connaître les œuvres de l’homme. Chaque année, nous programmons deux activités : une conférence-débat sur un thème en lien avec la vie de l’homme et l’actualité, le soir un méga concert reggae est animé par un artiste”, ajoute M. Bathily.
Et de poursuivre que cette année le programme est riche et coloré. Il s’agit d’inspirer les jeunes rappeurs, auteurs des chansons injurieuses avec ses effets corollaires de violence, de consommation précoce des stupéfiants, d’alcool sur la jeunesse et l’avenir de la nation.
“Artistes comme Bob Marley, ils verront qu’il est bien possible de contribuer à l’éducation et au développement économique et culturel de son pays et du monde. La soirée musicale sera animée par Sister Mame et le groupe Hakilima Roots et d’autres artistes au Carrefour des jeunes”, détaille-t-il.
Bréhima Sogoba
Get Up, Stand Up, Stand Up for your Rights! Africa Unite! Emancipate yourself from mental slavery! Until the philosophy of one race is superior than another is defeated….Me say WAR.
Koro KING. Tout ce que Bob Marley dit dans ses chansons avait déjà été dit à “Krukan fuga”: “…Cette Charte mieux que les déclarations qui lui sont postérieures, a la particularité d’avoir résisté au temps et aux vicissitudes de l’histoire
(traite des noirs, colonisation…)”. 😉
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