Hadja Fanta Diabaté lance ce 6 février son album «Sabaly»

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La jeune artiste musicienne malienne Adja Fanta Diabaté, auteure, compositrice et interprète, a présenté son premier album «SABALY», composé de dix titres : Kanou, I’m ready to sing now, Sabali, Mouguimadé, Bolé Diallo, Idiolé, Toubani, Siguida Lakana, Aw ni ntjé et le danger à Bamako Kabako. La sortie officielle est prévue pour le 8 février 2019 à l’Institut français du Mali. C’était à la faveur d’une conférence de presse, organisée dans le Patio de l’Institut français du Mali.

Native d’une famille griotte d’Abidjan, originaire du Mali, Adja Fanta Diabaté pose enfin sa marque sur la scène musicale avec son premier album dénommé «SABALY». Selon la jeune artiste, la confection de cet album a pris deux ans. «Au début, je voulais être instrumentiste en (Goni), mais au fil du temps on m’a suggéré de prendre la guitare dont je me suis attachée avec enthousiasme en m’auto-formant pendant un bon bout de temps, avant de m’approcher aux professionnels», a déclaré Adja Fanta.

 

Lors de cette rencontre, elle a révélé que l’album Sabaly a été inspiré d’un conseil de son père. D’après elle, ce dernier lui a toujours conseillé d’être persévérante.

Constitué de 10 titres, en langue malinké, Bambara, et français, l’auteure aborde plusieurs sujets dans cet album. Selon elle, cet album évoque les maux de la société tout en sensibilisant les jeunes qui sont l’avenir de l’humanité. «Sably», c’est également le mélange des mélodies des instruments traditionnels et modernes.

La jeune artiste Adja Fanta Diabaté a affirmé qu’elle est en bonne relation avec plusieurs grands artistes guinéens et maliens. Elle a par ailleurs indiqué qu’elle a passé une grande partie de son enfance auprès de Kaniba Oulé Kouyaté.

Tout porte à croire que l’aventure de la jeune dame n’a pas été facile. Alors titulaire d’un Bac + 2, l’artiste a martelé avoir connu plusieurs familles d’accueil, en particulier au Mali.

Il est à noter que la mission essentielle de la jeune artiste, c’est la sensibilisation pour la restauration de la cohésion sociale et l’unité nationale. Pour cela, elle a déclaré que son morceau préféré dans son album se nomme «Siguida Lakana», en style rap, destiné aux jeunes urbains qui s’adonnent parfois à l’incivisme et à la dépravation des mœurs. Aussi, s’agit-il d’attirer l’attention de tous sur l’insalubrité, la pollution de la ville de Bamako.

Quant à ses ambitions futures, elle dira que son rêve est de construire un centre de formation et de répétition pour tous les jeunes non scolarisés rêvant de devenir artistes. «Malgré la lourdeur des tâches, seuls le courage et le dévouement peuvent permettre à un artiste de poser ses premiers jalons professionnels dont la sortie d’un album», a-t-elle conseillé.

Assane KONE

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