En initiant la présente session de formation à l’intention des agents des structures déconcentrées du département, dans le cadre des festivités de la manifestation, la Cellule sectorielle de lutte contre le sida du ministère de la culture entendait apporter sa touche à l’évènement dans la logique de la prise en compte de la dimension santé dans la promotion de la diversité et des expressions culturelles.
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L’une des plus importantes innovations de la célébration de la 4ème édition du festival international « Triangle du balafon », tenue du 2 au 4 novembre derniers dans la capitale du Kénédougou, a été sans doute l’inclusion de la dimension protection de la santé, notamment la lutte contre le sida, dans les activités marquant la manifestation. Ce, à travers la tenue d’une session de formation à l’endroit des agents des structures déconcentrées du ministère de la culture, et l’organisation de la journée de plaidoyer à l’endroit des responsables régionaux de la localité pour leur implication dans la lutte. Organisé par la Cellule sectorielle du département, le présent atelier de trois jours, qui a enregistré la participation d’une trentaine d’agents, visait à mieux outiller lesdits agents sur les notions du vih/sida : les facteurs de vulnérabilité, les mesures de prévention, l’importance du dépistage, le comportement à adopter vis-à-vis d’une personne vivant avec le virus de la maladie, etc.
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Dans une communication présentée par le formateur, M. Noumouké Diarra, il ressort selon les estimations mondiales datées de 2006, que le nombre de personnes vivant avec le vih/sida est estimé à environ 39,5 millions. Les niveaux d’infection sont estimés à 4,3 millions, tandis qu’on évalue à 2,9 millions le nombre de décès dus à la maladie.
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Pour le formateur, les facteurs de vulnérabilité sont aussi nombreux que les impacts négatifs de la propagation de la maladie sur la croissance d’un pays. Ces facteurs sont plutôt liés aux déterminants comportementaux, tels le multi partenariat sexuel, les rapports non protégés, la prostitution et la consommation de drogue et d’alcool. Les facteurs médicaux sanitaires sont surtout relatifs à la prévalence élevée des infections sexuellement transmissibles(IST), la faible fréquentation des centres de santé pour les consultations en cas de symptômes desdites IST, l’ignorance du statut sérologique, les accidents d’exposition aux produits sanguins en milieu de soins. Plusieurs autres facteurs expliquent la vulnérabilité au vih/sida. Ils sont notamment liés, selon le formateur, à la forte migration, à des facteurs économiques (tels que la pauvreté, la dépendance socio-économique, la recherche du revenu par le sexe, etc.), à des facteurs biologiques, socioculturels, etc.
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Estimant que la propagation du virus du sida est tant une question de santé que de développement, le coordinateur de la Cellule sectorielle de lutte contre la maladie du ministère de la culture, M. M. Mohamed Sadio Mady Kanouté, a révélé à la cérémonie de clôture des travaux que l’aboutissement des efforts dans la lutte contre la pandémie appelle à l’implication de tous. Invitant les participants à relayer le message auprès d’autres couches, le responsable de la Cellule précisera que la tenue de la présente session de formation constitue la première étape d’une série d’ateliers du genre prévus dans plusieurs régions du pays.
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Issa Fakaba SISSOKO
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