Les vieilles habitudes ont la vie dure, dit-on. Cet adage sied bien à la situation qui nous préoccupe aujourd’hui. Il s’agit de l’émission Mini star, organisée par la chaîne Africable. Les enfants futurs artistes, âgés de six à douze ans, sont abusivement exploités par les organisateurs de l’émission. Cette forme d’exploitation déguisée des organisateurs ne profitent qu’à eux seuls. Car nous avons encore dans nos mémoires les malversations qui ont émaillé l’émission Case Sanga I.
L’émission Mini star est à sa deuxième édition, son objectif n’est autre que de se faire des sous par l’exploitation de petites stars qui reprennent les chansons des grands artistes. L’Unicef (United Nations International Children’s Emergency Fund), Fonds des Nations unies pour l’enfance, organisme humanitaire de l’ONU qui défend et protège les enfants, doit chercher à voir clair auprès des organisateurs de cette émission qui mettent en compétition des enfants artistes. Il est fréquent de voir sur le petit écran ces starlettes essoufflées, pressurées et souvent traumatisées par les frasques des présentateurs et de leur Tonton. Or la marraine de cette deuxième édition est une ambassadrice de bienfaisance de l’UNICEF, Oumou Sangaré. Certainement qu’elle ignore tout sur les droits des enfants.
Brin COULIBALY