Entreprenariat musical : Faire de la musique malienne une activité génératrice de revenu

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Dans le cadre de la 8ème édition du festival Jazzy Koum Ben, la section des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Mali a initié un atelier de formation axée sur le thème « l’entreprenariat musicale » à l’intention des jeunes musiciens maliens et africains. L’objectif dudit atelier était d’échanger avec les participants sur comment utiliser la musique pour en faire une véritable activité génératrice de ressources matérielles et financières au Mali. L’atelier a été animé par Sulaiman Hakim, saxophoniste de jazz américain en présence de plusieurs jeunes étudiants musiciens. C’était le mardi 24 Avril 2018 à la Maison des Jeunes de Bamako.

Dans ses explications devant les jeunes musiciens africains, Sulaiman Hakim dira qu’il était très important pour les  musiciens jouant divers instruments musicales d’acquérir   un sens sur comment la musique existe en 2018 aujourd’hui en Afrique et ailleurs.  Comment utiliser la technologie de nos jours pour les précisions d’enregistrements musicaux ?

Cette problématique  a été expliquée aux participants par l’orateur du jour. Il s’est dit fière de l’état actuel de la musique africaine qui se propage dans le monde entier. Prenant part à cet atelier hautement significatif pour lui, le jeune béninois, Adihou Appolinaire qui joue bien la trompette a salué cette rencontre entre les jeunes musiciens africains. Il a justifié sa présence en ces termes : « C’est un ami français qui m’a parlé de cet atelier et j’ai vite pris les dispositions pour saisir cette occasion.

Cette formation est très importante pour moi car depuis que j’ai commencé à jouer la trompette je n’ai pas eu l’opportunité de participer à ces genres de rencontres. Je remercie les organisateurs de cet atelier ». De son côté, Zoé Dembélé, organisatrice du  festival Jazzy Koum Ben, a signalé que la tenu de cet atelier fait partie des objectifs du festival Jazzy Koum Ben qui s’est ouvert pour une semaine. Aussi, dit-elle, le jazz n’est pas développer au Mali et cette occasion constitue, selon elle, une contribution  pour les jeunes musiciens de pouvoir apprendre une formation avec des grands musiciens.

Sidiki Adama Dembélé

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