Djialla Dji, rappeur non voyant :Un artiste qui modèle son style musical autour de ses propres paroles

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Artiste non-voyant, Djialla Dji est né au Mali et réside en Normandie en France. Sa passion pour la musique, notamment hip hop lui permet de combattre ses difficultés et de dénoncer toute forme d’inégalité à travers des textes positifs, conscient. En 2008, il remporte le prix de la ville de Rouen (Juillet Chants), se retrouve 6éme (derrière Vincent Delerm) en téléchargements sur le plan de la chanson francophone et faisant des premières parties d’artistes tel que Kenza Farah, Kerry james,

Princesse Agnès, Singuilla, Rohff…Il sort son album “De l’avant mais surtout loyal”.
jialla Dji est né au Mali dans la province de Kayes le soir du 31 décembre 1978. Atteint très jeune par la tuberculose osseuse et de méningites à répétition, il arrive en France à l’âge de 7 ans avec ses parents pour y être soigné. Malgré tout, la guérison n’est pas totale, ses yeux sont gravement touchés et Djialla plonge progressivement dans l’obscurité. Il vit désormais à Gaillon en Normandie. A 16 ans, il se prend de passion pour le rap et pose ses premiers textes à l’occasion d’un atelier spectacle.

A présent, la musique le guide et l’aide plus que jamais à surmonter son handicap. En 1999, Djialla est invité à se produire sur la scène du Divan du Monde à Paris, puis au Salon International de l’Automobile de Pantin. Cette expérience lui permet en 2000 d’obtenir le soutien du C2R (Centre Régional du Rock en Haute-Normandie) pour financer l’enregistrement de 6 titres (à 500 exemplaires) en coproduction avec le studio Echo d’Artistes à Épône-Mézières (78).

En 2003, il décroche le prix Défi-Jeunes délivré par la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports de Haute-Normandie et s’attaque à son premier album. Pour structurer au mieu les différentes phases de la production de son album, Djialla et le collectif de jeunes artistes qu’il mobilise pour l’enregistrement se décident à monter leur propre label : l’association MADYDJAN. En juillet 2008, il participe au tremplin “Juillet chants” et remporte le premier prix de la ville de Rouen, remis par Madame Valérie Fourneyron maire de la ville. Ce qui donne un nouvel élan à sa musique, si bien qu’en novembre 2008, le rappeur non voyant se retrouve à la 6ème place des téléchargements sur le plan de la chanson francophone, derrière Vincent Delerm. Dès lors, France Ô lui consacre une émission “Au Quotidien “. Il participe à l’émission “C’est Meilleur Le Matin” et “La Belle Normandie ” sur France 3 Normandie, il est également reçu sur les chaînes 3 A Télésud et Africable.

Les spectacles s’enchaînent, la promotion est lancée. Quelques spectacles prestigieux ; invité de Kerry James au Hangar 23 à Rouen, première partie de Kenza Farah le 20 avril à la Traverse à Cléon, grand concert au stade Pierre de Coubertin le 6 février avec Singuila, Rohff, Neg’ Marron… le 23 avril première partie de Princesse Agnès à la salle François Mitterrand, etc. Djialla Dji est maintenant reconnu dans le paysage musical national. Son objectif est de continuer à promouvoir son album, à exprimer ses idées. De nouveaux textes sont prêts tels que “Enfants soldats” et la préparation du clip “Rêve” et celui de “Ma prochaine destination”. Djialla Dji se fie “à son imagination et à ses deux oreilles”. Il aime Abdel Malik et MC Solaar.

Il écoute Brel, Balavoine, Dassin, Goldmann et Cabrel. Il lit Prévert, Proust et Rimbaud. Ses inspirations et son imagination ont permis à Djialla Dji de modeler son style musical autour de ses propres paroles. Djialla Dji, rappeur à texte, apporte à sa musique réflexions et tournures poétiques. Sa vision du métier d’artiste : créer de la beauté et transmettre des messages de tolérance, de savoir-vivre et de partage. Son premier album “De l’avant, mais surtout loyal…” est coloré de mélodies variées aux sonorités africaines, latines, asiatiques… reflétant le métissage qu’il aime à découvrir et à imaginer dans la société.
Bandiougou DIABATE

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