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Avant de se lancer dans une carrière solo, Djénéba Seck a longtemps été choriste. Elle a notamment fait ses premières apparitions à la télévision nationale vers la fin des années 1980, en accompagnant des musiciens.
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Né au début des années 70, Djénéba Seck avait environ 17 ans en 1986, lorsque Sékou Kouyaté (qui deviendra plus tard son époux), a crée un groupe musical et l’engage comme choriste. Le talent et le sérieux dont elle fait preuve lui ont permis d’avoir une ascension rapide. On aperçoit la silhouette filiforme de la jeune chanteuse dans le clip que le groupe a réalisé pour la télévision nationale.
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Le clip “N’an kadi gnon yé” (Si nous nous aimons) fut un succès, une exception dans le showbiz malien d’alors. Mais l’expérience sera de courte durée à cause du départ de son fondateur pour Paris en 1989.
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Par contre, Djénéba Seck est devenue très tôt une icône de la musique malienne. Son image est indéfiniment associée au mouvement démocratique à travers « Kanke-letiguiya », titre éponyme de son premier album. Dès lors, le genre qu’elle a adopté n’a pas fondamentalement changé. Il n’a pourtant pas grand-chose de particulier, sauf qu’en plus des instruments modernes il arrive que ses musiciens utilisent ceux de la tradition locale. Il y a par exemple le luth monocorde, sorte de violon usité dans les pays du Sahel. Par ailleurs, ce qui distingue Djénéba Seck des autres, c’est son côté poétique voire messianique : toutes ses chansons touchent la sensibilité, l’imagination et l’âme. Cette particularité expliquerait la grande sympathie des masses populaires pour elle.
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rnCe que beaucoup de ses fans ignorent, c’est que Djénéba Seck a été une excellente comédienne grâce à sa voix. C’est ainsi qu’elle a remporté le trophée de meilleur soliste du district en 1984. Elle a participé aussi avec la troupe du district à la biennale artistique et culturelle du Mali et s’éloigne définitivement de l’école au profit des planches. Parallèlement au théâtre, Djénèba Seck répétait avec l’orchestre du district de Bamako, “Bama Saba”.
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Soumaila T. Diarra
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