L’Organisation pour une citoyenneté universelle a créé un passeport universel à l’intention des personnalités reconnues pour leurs activités et leurs initiatives en faveur de la paix et de la bienfaisance dans le monde. Ce précieux sésame fait de ses bénéficiaires des citoyens du monde. Le célèbre artiste ivoirien engagé, Tiken Jah Fakoly, fait désormais partie des heureux bénéficiaires de cette distinction. L’intéressé a livré cette information au cours d’une conférence de presse qu’il a animée dans les locaux de son espace culturel, Radio Libre.
Son passeport universel lui a été délivré le 23 mai dernier au siège de l’UNESCO à Paris par l’Organisation pour une citoyenneté universelle. Ainsi, il est devenu citoyen du monde. Ce passeport lui permettra de voyager partout dans le monde, sans visa. Ils sont une trenEn Afrique, ils sont deux, avec Albert Tévéodjéré, l’actuel Médiateur de la République du Bénin et ancien Médiateur dans la crise ivoirienne, à bénéficier de la distinction honorifique. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Tiken Jah Fakoly a souhaité que ce passeport puisse, à l’avenir, être délivré à toute la jeunesse africaine. Car, selon Tiken, celle-ci est victime d’une injustice. L’artiste ivoirien a martelé que les jeunes Africains doivent pouvoir voyager partout dans le monde comme ils veulent à l’instar de leurs camarades de l’Occident qui viennent chez nous dans la facilité.
L’artiste ivoirien est aussi revenu sur son projet agricole pour lequel il avait disparu de la scène musicale pendant un moment. En effet, Tiken Jah Fakoly a décidé de se lancer dans l’agriculture dans le village de Gbéléban, situé au nord-ouest de la Côte d’Ivoire. Si un leader d’opinion comme lui prenait le chemin de l’agriculture, il pourrait influencer certains jeunes à suivre son exemple, s’était dit à l’époque. Il est important pour Tiken que l’autosuffisance alimentaire soit une réalité en Afrique. L’objectif pour lui, c’est montrer que l’agriculture n’est pas un travail mineur. Loin s’en faut. Il veut ainsi inciter les jeunes à abandonner la passivité dans les villes et prendre le chemin de la terre.
Concernant les élections que notre pays s’apprête à organiser à partir du 28 juillet prochain, il a lancé un message à la jeunesse. En l’invitant de ne pas se livrer à des querelles gratuites, mais à bien analyser les projets de société des candidats et voter pour celui qui prend en compte ses aspirations. «Il ne sert à rien de se battre parce qu’untel supporte un candidat qui n’est pas le sien», a-t-il conseillé.
Youssouf Diallo