Coumba Sira fait partie de cette génération de jeunes griottes qui s’imposent par leur présence scénique. À travers un mélange de musique traditionnelle, de louange et de zouk, elle fait bouger autant les jeunes que les vieux. Son énergie et la qualité exceptionnelle de sa voix séduisent le public.
Nous l’avons rencontrée pour vous à son domicile à Baco-Djicoroni.
Coumba Sira : Je suis la fille de Afou Koita, de Kandia Kouyaté et de Gnamoé Touré. Je suis originaire de Djenné. J’ai commencé à chanter à l’âge de 6 ans. J’ai aimé la chanson dès cet âge et j’ai même abandonné les études pour me consacrer à la chanson. Parce que, quand mon premier album est sorti, les tournées ont commencé à se multiplier et je n’ai pas pu concilier les deux. Donc j’ai laissé les études au profit de la musique. Actuellement j’ai 3 albums sur le marché.
26 Mars : Tu as un peu disparu des scènes maliennes… ?
Coumba Sira : C’est vrai. Je suis tout le temps en tournée à l’extérieure. Je viens de rentrer récemment d’une tournée en France. Et, je suis en train de préparer un quatrième album qui m’occupe quand je suis à Bamako.
26 Mars : Que penses-tu de la tournure que le métier de griot est en train de prendre ?
Coumba Sira : Je pense que ce métier est comme tout autre. C’est à nous de le faire avec professionnalisme et honneur. Parce que, quand on choisit de faire un métier, on doit le faire avec dignité et respect, ainsi on peut en vivre sans problème. Le métier n’est pas actuellement facile, avec les pirates qui ne nous laissent aucun répit.
J’invite les dirigeants à prendre des mesures pour mettre fin à ça, afin que nous pussions mieux vivre de notre art. En plus, des pirates, on a aussi les téléphones portables qui jouent nos musiques en longueur de journée sans aucun droit.
26 Mars : Que pense tu de la situation actuelle du pays ?
Coumba Sira : Pour moi, c’est une situation qui interpelle tout le monde. Chacun à son niveau a un rôle bien défini à jouer pour sortir le Mali de cette impasse. Je souhaite que le Mali sorte de cette crise. Nous les artistes, à notre niveau, nous avons chanté beaucoup de chansons pour la paix. Je prie Dieu, pour que le pays retrouve sa stabilité. Cela a déjà commencé avec les accords de paix signés et le processus du dialogue et de réconciliation nationale qui est en train d’être lancé.
Propos recueillis par Rokya Berthé
un artiste doit au moins jouer un instrument ,il faut voir chez les blanc ,un artiste jous au moins un instrument ou metrise a merveille sa voix…..ici tout est play black,ou des cd pour chanter en remuant la langue,ils faut chanter et arretter les play black comme ca ,ils peuvent mieux donner en europe,les amadou et mariam,salif keita,baba sallah,vieux farka,fatoumata diawara ,kar kar ,tous ont du succes parcequ,ils jouent un instrument….travailler ,travailler,meme le rap est du live maintenant…si ont fait top etoile en live comme chez les blanc beaucoup iront a l,ecole reprendre a chanter……trop de laisser aller…travaillont
@alhassane ag alwatane vraiment bien dit!
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