Dans le cadre de la sortie officielle de son album ””Juguya””, l”enfant de Noumoula, Mamou Sidibé, a animé une conférence de presse à la Maison des Jeunes de Bamako. Pour la circonstance l”artiste était entourée d”amis, de parents, d”opérateurs culturels, de producteurs et de journalistes.
Comme annoncé, Mamou Sidibé, l”enfant du Ganadougou, vient donc de mettre sur le marché son troisième album, intitulé "Juguya". Cet album est le fruit d”une longue réflexion entre elle et son manager Moussa Koné, avec lequel d”ailleurs elle a réalisé tous ses albums, de ””Nimissa”” en 1999, en passant par ””Musoya”” en 2003 et maintenant ””Juguya””. "Je reste avec Moussa Koné parce que nous nous comprenons et que changer à chaque fois de manager n”est pas bon pour une artiste débutante comme moi".
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Mamou a expliqué un à un les sens de chacun des morceaux de son album aux journalistes. Le nom de l”opus est aussi le titre-phare ””Juguya””. Pour Mamou, il ne sert à rien d”être contre quelqu”un et l”homme n”est rien et ne peut rien contre la volonté de Dieu. "Seule la maladie est le bien propre de tout être, parce que tu ne la partages avec personne. C”est pourquoi, dans Juguya, je dis qu”il n”est pas bon d”être égoïste, méchante ou méchant mais qu”il faut être bon, juste, loyal pour que la vie devienne simple".
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Mamou Sidibé aborde des thèmes comme l”amour, la paix, le travail, etc. "J”ai fait des morceaux en peulh, sonrhaï, sarakolé, bamanan et, tout naturellement, des reprises de morceaux du terroir ". Un grand flûtiste de Ganadougou, Djourokoro Sidibé a enregistré un morceau avec Mamou. "Djouroukoro devait être ici avec moi, mais, malheureusement, il est malade et à l”hôpital. Je vous demande de prier pour lui, afin qu”il se rétablisse rapidement". Parlant de ses ambitions et projets, elle compte faire la promotion de cet album, en faisant des tournées. "Je ne suis pas pressée, car tout dépend du bon Dieu.
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Pour ce qui des tournées en Europe, ça viendra avec le temps, parce que grâce à mon amie Rokia Traoré j”ai déjà eu la chance de faire des dates en Europe. Donc je ne désespère pas, petit à petit l”oiseau fait son nid ". Mamou remerciera tous ceux qui l”ont aidée, à commencer par Sangaré Oumou, Mamoutou Keïta, Moussa Koné et bien d”autres. "C”est le moment pour moi de leur dire merci, car ce n”est pas facile d”être artiste au Mali. Il n”est pas facile de faire plaisir à tout le monde».
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