Salif Kéïta, le domingo de la musique africaine ou l’ambassadeur de la musique malienne vient de rentrer au bercail, après une année de tournée en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique, en Amérique Latine, au Japon et en Chine. Meilleur artiste francophone, détenteur du disque d’or et aussi distingué d’un prix à Paris en 2006, après une longue absence, Salif a rencontré la presse malienne le jeudi 12 Octobre dernier dans son Hôtel Moffou à Kalabancoro avec à ses côtés son épouse.
De la vente de l’année en cours avec 98.000 cassettes vendues au Mali, 102.000 en Guinée Conakry et des dizaines de milliers dans la sous région, le prince du Mandé demeure un artiste musicien planétaire qui s’inspire dans sa musique des vécus quotidiens. A l’instar des autres artistes maliens, Salif Kéïta est très versé dans le social, il vient de monter sa propre fondation pour lutter contre la misère et les maladies des enfants. Il vient de créer une O.N.G ( le Club Art et culture) dont la dotation initiale est de 65.000.000 de Fcfa pour l’achat des crèmes anti-solaires pour les Albinos. L’enfant de Badougou Djoliba vient de créer un Centre Scolaire dont la priorité sera accordée aux enfants albinos, pour un coût d’opération de près de 400.000.000 de Fcfa.
Dans le passé comme aujourd’hui, Salif Kéïta, le domingo de la musique s’est battu sur le terrain de l’immigration et l’a réitéré dans son intervention : « l’immigration m’énerve plus que toute autre chose de la vie, les Maliens tellement aiment le Mali, mais s’ils s’immigrent ça veut dire que ça va pas au Mali, moi je choisirai la lutte contre l’immigration en faisant du Mali, une terre d’amour pour les étrangers ».
En fin d’année, le domingo de la musique malienne planifie un agenda très riche et dans ce programme, il est prévu le 24 Décembre 2006, un concert à l’hôtel Salam ; le 29 Décembre 2006 au Stade Modibo KEITA un concert gratuit et pour boucler la boucle de l’année 2006, le 31 décembre 2006 à l’hôtel MOFFOU à Kalabancoro avec tous les anciens et les ambassadeurs internationaux de la musique.
Il faut ajouter que Salif Kéïta vient de bénéficier d’un contrat de communication avec la société Ikatel du Mali. Ses différents prix distinctifs et ses parcours musicaux sont une fierté et en même temps un grand honneur pour le Mali et peuvent servir d’école aux autres artistes maliens de la nouvelle génération.
Yamalou DOLO
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